Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

150 , A , LES EVEQUES DE FREJUS Cabasse, une mesure de blé et une d'orge; pour celles du Luc., trois mesures de blé, si les moines percevaient tous leurs droits, une demi-mesure seulement et autant d'orge, s'ils n'en percevaient que la moitié; de même pour l'église de Salernes. Quant aux paroisses de la Motte, de Callas, de Bargemon et de Seillans, qui appartenaient alors aux chanoines de la cathédrale, les religieux y percevraient les trois quarts de la dîme, les chanoines l'autre quart. Moyennant ees redevances, l'évêque promettait de ne plus inquiéter les religieux dans leurs bénéfices; et, s'ils acquéraient de nouvelles possessions dans ces églises, ils seraient exempts de nouvelles redevances, à l'exception des drùits mortuaires en usage dans le diocèse de Fréjus et sauf le respect dû à l'évêque. Cette importante transaction, qui mit fin à de longues contes– tations, fut signée par l'évêque Bérenger., Mainfroy., évêque d'Antibes, les chanoines du chapitre J et par Bérenger, prieur de Grimaud, ainsi que plusieurs gentilshommes (1). Le 11 Juillet 1124, Bérenger tenait dans l'église cathédrale un synode auquel assistaient Raymond, évêque de Marseille J et Mainfroy, évêque d'Antibes, lorsque Guillaume, de Poitiers, chevalier du Temple, se présenta et demanda à l'évêque l'au– torisation de donner aux moines de Saint-Victor l'église de Saint-Barthélemy de Palaison, avec ses redevances, dîmes et oblations. Bérenger et les chanoines autorisèrent la don~tion, (1) Car tu/aire de Saint-Victor, ch. 48b. - Chanoines qui ont signé: Amalric, prévbt; Bertrand, archidiacre; Bertrand, de Fayence, Bermond, d'Esparron; Etienne, de Villepey ; Augier; Humbert, chanoines; GuiJIaume, sacristain. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028

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