Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

DU VIe AU XIIIe SIÈCLE 149 vient en faveur du monastère et lui fait rendre les églises de Saint-Cassien (Arluc), de Mougins, de Cannes, de Vallauris, du Revest (Gourdon), de Saint-Pierre de Roquefort, de Saint– Pierre de la Garde, près Biot et celle de Saint-Césaire que l'évêque d'Antibes, Mainfroy, leur disputait (1). Comme les religieux de Lérins, ceux de Saint-Victor connu– rent aussi les bienfaits de Bérenger. ous avons déjà parlé de la restitution qu'il ordonna èn leur faveur des églises de Totre-Dame de Pignans, de Notre-Dame de Barjols et de la vallée de Carcès. A ces églises, il faut ajouter otre-Dame de la Daurade, celles du Luc et de Cabasse, des AT"CS à l'exception de Sainte-Cécile, ainsi que celles de Grimaud et de Seillans. Bérenger les donne et les rend au monastère, avec leurs dîmes, redevances, droi ts de sépu lture, offrandes et tout ce qui leur appartient, sauf l'obéissance qui lui est due (2). Cependant, en confiant aux religieux de Marseille l'adminis– tration de ces paroisses, Bérenger n'oubliait pas les intérêts de son église. Nous le voyons, en 1119, déterminer les redevances annuelles que les moines de Saint-Victor devaient payer dé~or­ mais à l'évêché de Fréjus pour les divers bénéfices qu'ils possé– daient dans le diocèse. Ces droits étaient: pour l'église de Gl~imaud, deux mesures de blé et une de seigle; pour les églises des Arcs et celle de (J) Caf'tutaire de Lérins, ch. 124. (2) Carlut de S. Victor, ch. 601. Chanoines qui Ollt signé Raymond, prév6t, Raimond, Bermond, Pitrre Rotfred. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028

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