Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

DU VIe AU XIIIe SIÈCLE 137 appelé Sala Laudimii (1). A peine est-il élevé sur le siège de Fréjus, qu'il veut établir une fondation de prières pour]e repos de l'âlne de son père. Dans ce but, il fait construire sur ce dOlnaine une cha pelle, sous le vocable de Saint-Cassien, où il ensevelit les restes du défunt; il acquiert ensuite de Dodon, seigneur de Roquebrune, une terre qu'il cède encore aux religieux de Saint-Victor, avec la charge de célébrer chaque jour la n1esse à la chapelle de Saint-Cassien (2). Cette donation fut auglnentée, quelques années après (1U58), d'un autre domaine situé aussi dans le territoire de Marsans et SUl' le bord de l'Indre, avec la faculté d'y construire un llloulin (3). En 1044, Bertrand, sa mère et ses frères a vaient donné à l'abbaye de Lérins l'église de saint Léonce qu'ils venaient d'élever à Fréjus. Devenu évêque, il confirrne cette donation et y ajoute un mans de terre ainsi que d'autres avantages (4). Il confirn1e également, dans le courant de la J11ên1e année, la donation de l'église de la Molle, avec ses terres, vignes, chalnps, jardins et pêcheries, consentie à l'abbaye de Saint-Victor par le vicolllte de Nlarseille, Guillaume ]e jeune et son épouse Aldegarde (5). (1) Carlut. de Saint-Victor, ch. 570 Marsans est tians le territoire du Muy. Son empla– cement exact n'est pas connu. Voici les limites qui lUI sont données dans la charte précitée: une pierre uppelée le terme a1dique, allant en ligne droite au chemin public qui vient de la Celle-Roubaud, jusqu'au pont de la Motte et de ce pont lO7l,fJe la Nartuby jusqu'au ti~u où te ruisseau de la SAI A LAU DIMI[ se j et te dans la Nartub y. (2) Cartulaire de S. Victor, ch. 569. (3) Id. 570. (4) Cartulaire de Lérins, ch. 10. (5) Cartul. de S. rictor, ch. 552. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028

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