Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

136 1 A 1 LES EVEQUES DE FREJUS Ces deux doculnents ne portent point de date. Contrairement à Girardin qui la fixe une année plu~ tôt (1). Antelmy (2), Bonnement (3) et Bouche (4) la reportent à l'année 1061. L'exemple de Raimbaud et les exhortations du Souverain Pontife portèrent bientôt leurs fruits. Dès l'année qui SUIvIt la fondation J les donations affiuèrent. On vit s'établir entre les fidèles une émulation de générosité en faveur de la collégiale (5). Parmi ses bienfaiteurs insignes, Bouche cite Bertrand, évêque de Riez, Pons Albert J son frère, Foulques de Pontevès et Augier de Blanquerie. Un vaste domaine, appelé le Cros de Barjols, devint la propriété des chanoines réguliers (6). I../évêque de Fréjus, pour montrer son attachement au nouveau chapitre, lui donna l'église de saint Pierre de Salernes que venaient de lui céder Foulques, Asceline, son épouse et ses deux fils (7). Bertrand d'ailleurs n'était pas à ses débuts dans la voie des libéralités. Bien avant la fondation de la collégiale de Barjols, nous le voyons combler de ses largesses les deux célèbres abbayes de la Provence , Saint-Victor et Lérins. Déjà, en 1038, après la lllort de son père et avant son élévation à l'épiscopat, il avait, de concert avec sa Inère et ses frères, donné au monastère de Marseille une terre située au Castrum de Marsans ~ au lieu (1) Deserip 'ion du dioe .• p. 'J23. (2) Descript. diœc., p. 345. (3) Histoire de l'église dJArles. (4) Histoire de Provence, II, p.72. (5) Descrîpt. diœc., p. 345. (6) Hist. de Provence, II, p. 72. (7) Cart. de Lérins, ch. 46,47 et édition Moris, ch. 51 et f)2. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028

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