Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

DU VIe AU XIIIe SIÈCLE 127 Dès le début de son épiscopat, Gaucelme manifesta ses dispo– sitions bienveillantes envers ses anciens frères par de nom– breuses libéralités. En 1030, il leur donna l'église de Saint-Paul, à Callian, récemment consacrée, qu'il enrichit de privilèges en ae.cordant une indulgence plénière aux fidèles qui viendraient y prier et en prononçant la sentence d'excomrnunication contre ceux qui oseraient la violer. A cette donation il ajouta celle de plusieurs terres environnantes (1). Quelques années après, le 22 juillet 1038, Gaucelme abandonna encore à Lérins, avec le consentement des chanoines de sa cathédrale, cinq églises situées, cornme celle de Saint-Paul, dans le territoire de Callian, . savoir: Notre-Dame, Saint-Pierre, Saint-Jean-Baptiste, Saint– Etienne et Saint-Martin (2). Vers la même époque, il céda aussi au même monastère Saint-Pierre de Fig 0 las , à Seillans (3), Saint-Lambert à Fréjus (4) et Notre-Dame d'Embrian, à Tournon, près de Montauroux (5). Ses faveurs ne s'arrêtèrent point là. Avant son élévation à l'épiscopat, les religieux de Lérins avaient déjà reçu plusieurs autres églises dans le diocèse de Fréjus. Comme ils craignaient d'être troublés dans la jouis– sance de leurs droits, ce généreux bienfaiteur confirma, par un acte spécia l, leurs anciennes possessions. Voulant même honorer ses anciens frères d'une marque de confiance extraordinaire, il (1) Carlu/. de Lérins, ch. 37. ,2) id. ch. 27. (3) id. eh. 34. (4) id. eh. 9. (5) id. eh. §l8. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028

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