Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

DU VIe AU XIIIe SIÈCLE 119 démolie, en 1823, lors du rétablissement du siège épiscopal et reçut l'aspect SilTIple et régulier d'aujourd'hui. Les voûtes anti– ques, sauf celles des dépendances du côté de l'est, ont disparu; les fenêtres, à l'exception de quelques-unes qui s'ouvrent aussi vers le levant, ont perdu leur forme architecturale. Tout y est moderne et banal; et, n'était le revêtement en pierre taillée qui couvre le reste de l'édifice, au lTIidi et à l'est, on n'y reconnaîtrait plus l'œuvre de Riculphe. Divers actes notariés du XVIe siècle nous apprennent qu'il y avait, au-devant de la porte d'entrée de l'évêché, une sorte de terrasse ou perron appelé bardai. Nous connaissons aussi, par les mêmes documents, le nom de plusieurs salles du palais épiscopal: la chambre blanche) la cham.bre peinte, la chambre haute, la chambre du parement, la chambre de la tour de l'évêque, la ChalTIbre au-dessus de celle du seigneur évêque, la chambre du vicaire général et celle du clavaire ou intendant de l'évêché. Au-dessous de l'ancienne tour du bel védère, se trouve la chapelle dédiée a saint André., dont la voûte, à forn1e ogivale, accuse une constrution plus récente (1). C'est d'ailleurs la seule partie de l'évêché qui ait quelque valeur archéologique. « Sa voûte élancée, dit Noyon dans sa statistique, est soutenue par deux pilastres ronds, très-minces; ils sont surmontés d'un énorme chapiteau lombard, orné de figures fantastiques; aux quatre angles de la chapelle, les arcs croisés reposent sur des culs-de-lampes moins grands que les chapiteaux et historiés comme eux ». (1) Antérieurement la chambre de la tour de l'évêque. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028

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