Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

DU VI~ AU XIIIe SIÈCLE 115 terminée par une coupole que supportent huit colonnes de granit (1). (( Les colonnes, espacées, ont 3 m 75 c de hauteur et Om40 c à leur plus grand diamètre; leur base est attique et de marbre blanc; leur chapiteau de la même pierre, mais d'ordre corinthien; elles sont espacées de milieu à luilieu, de 2 m 65 c , la corniche en saillie de Om20 c porte des arcs en plein cintre qui forment le dôme; des chapelles sont pratiquées dans les entre– colonneluents (2). Ce monUluent est du même genre que ]a baptistère d'Aix » (3). Les archéologues ne sont par d'accord sur l'origine de cet édifice. Etait-ce un ancien temple païen, converti plus tard en baptistère~ ou bien a-t-il été spécialement construit pour servir au baptême par immersion ~ Fauchet ct Millin croient y recon– naître un temple de l'époque romaine. De Villeneuve ne partage pas cette opinion. « Il est vraiselublable, dit-il, que cet édifice a été construit dans des ternps plus modernes» (4). Tel paraît être également le sentiment de Victor Petit. Prosper Mérimée et Charles l'exier ne s'expliquent pas. M. Aubenas, toujours pru– dent, refuse de se prononcer j Llsqu'au jour où la muraille, (1) Rapport Villeneuve, U«'3, p. 31. (2) Chacune de ses chaprlles avait autrefois un autel. Le procès-verbal de visite de 20ngo Ondedei. du 18 janvier 1665, nous en donne la description suivante: ~ Avons trouvé ept autels en fort mauvais état: ~. Eloi, pour la confrérie des maréchaux-fenauts; S. Crrpiu et S. Crépinien, pour celle des cordonniers: S. Jean l'évangéli te où est une chapellanie, fondée par M. Jean Espitalier, ménager de Fréjus; S. Martial, ayant au si une chapellanie, Ste Catherine, Ste Marguerite et S. Blaise, auxquels n fait Hile procession 1 ainsi qu'aux autres, les premières vêpres de leur fête :t. (3) Statzstique Fauchet, 1805, p. 191. (4) Rapport villeniuve. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028

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