Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

DU VIe AU XIIIe SIÈCLE 9 Les décisions du concile d'Orange eurent un retenlissenlent universel, car elles mirent un terme aux subterfuges du semi– pélagianisme. Quelques années après, elles furent approuvées par le Saint-Siège et, à partir de ce moment, elles ont toujours été regardées comme l'expression de la foi catholique dans ces questions si difficiles de la grâce qui, pendant plus d'un siècle, s'agi tèren t dans nos con trées. Les Pères de ces deux conciles ne désignent pas, il est vrai, dans leur suscription le nom Je leurs églises; aussi les auteurs du GaUia hésitent à inscrire Lupercien au rang de nos Pontifes. ~1ais l'autorité d'Antelmy et de Girardin est pour nous la meil– leure garantie de nos traditions. Ces deux historiens, du luoins le preluier, avaient probableluent pour appuyer leur dire des titres qui se seront perdus, et comme notre église dut être représentée dans ces deux conciles, dont la convocation eut lieu sur l'initia ti ve du métropolitain d'Arles, nous préférons recon- 1 naître dans Lupercien l'évêque de Fréjus. l TOUS venons de parler de saint Césaire. Pourquoi ne racon– terions-nous pas maintenant un n1iracle accon1pli, vers cette époque, par ce grand évêque au cours de ses visites pastorales, dans la paroisse du Luc ~ (1) Là vivait une jeune fille qui était au service d'une danle J nomlnée Euchérie et qui, depuis longtemps, était souinise aux obsessions du défilon. A l'arrivée de saint Césaire, Euchérie (1) Luco, Le Luc, dans le diocèse de Fréjus, près de la rivière de Caramy, dit Mabillon dans ses notes sur la vie de saint Césaire. (M·igne, patrol. lat, LXVII, col. 10:32. Acta SS, XYII maii. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028

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