Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

CA M. Pape & la coagrégaiion du concile juge· rent contre l'archevêque. Tom. VI. p.981. & faiv. 2. L'arrêt du confeil d'état , du 10. jan· vier 1681. maintient l'archevêque de Cam· brai & fnn official dans le droit de connoî– tre des affaires, & juger ainfiqu'ils faifoient avant la réduétion de la ville de Cambrai à l'obéilfance de S. M. avec défenfes aux au– nes juges de S. M. de rroubler ledit arche– vêque , ni fon official dans la jurifdiaion qui leur appartient dans l'étendue de la ville & du diocefe de Cambrai. T. VU. p. 161 f· & faiv. • 3. L'archevêque de Cambrai, de même que tous les évêques de France, dont les diocefes ont autrefois apparrenu à l'Efpa· gne, ont été confervés dans le droit de te– nir en perfonne le liege de leur officialité ; ainfi jugé fur les conclufions de M. d'A· guellèau, en 1693. T. VII. p. 138. 4. Sur les droits de régale , de joyeux avénement, d'indult & autre5 dans l'églife de Cambrai & dans les autres églifes de Flandre. Voyez Fla•dr<. 5. Sur l'affaire de M. Fénelon, archevê– que de Cambrai. Voyez Quiétifme. Cll.MBHES. Arr~t du l'. de Rouen. du 13. février 1514. au fujec d'une venre du droit de patronage de la cure de Cambres. T. XII. p. 509. 510. . CAMPIGNI. Atrêt du P. de Rouen, du 7. aoûr 1582. r_ar lequel il a éré jugé pour la paroiffe de Campigni, qu"entre les hom· mes qui n'ont point d'autre qualité que celle de noblelfe, on confidere l'ancienneté d'à– ge, de même encre les femmes. Tome III. pag. 1 i68. CAMP!l.EDON.( Abbaye de) Arrêtdu grand confeil, du 10. juillet 1697. en faveur du nommé par le Roi·à l'abh1ye deCampre· don, lituée en Catalogne. T. XI. p. 1757. CANDES. Voyez Tours, n. XII. CAPUCINS. 1. Arrêr du P. de Paris , du 10. février 160J. qui déclare nul & fans •ffet un tellament fait par un novice au cou– vent des C1pucins d Orléans , concernant une donation au couvent des Capucins d'An· gers , pour ê<re employée en bâtimens & réparation<. T.IV.p. 1023. 2. Arrêt du même P. du i8. aoûr 1604. ponant commiffion au procureur général , pour faire appdler cert3ins hab: tans qui fa i– f oient bâtir un c<rnvent de Capucins ·à Pé– ronne, fans l'autorité du Roi. T. IV.p. 485. 3. Arrêt du même P. du 10. février 1610. au fujet d'une Comme d'argent léguée au couvent des Capucin5 de Ch:itelleuulr, par un particulier qui <toir fur le point de prendre l'habit de Capucin au couvent C A P. ~r de la ville de Blois. Tom. 'N. page 1028. 4. Les peres Capucins de Joigni & de S. Florentin , diocefe de Sens, ayant entre· pris d'adminitlrer les facremens de péni:en– ce & d'eucharitlie, & de prêcher dans le diocefe, fans en a\•oir obtenu la permiffion de M. l'uchevêque, les prélats , affemb!és extraordinairement à Paris le cinq avril 1653. écrivent une lettre circulaire aux au– tres évêques; & pour arrêter le cours du mal que les peres Capucins du diocefe de Sens vouloient introduire dans l'églife , en cela autorifos p3r leur provincial, il fut convenu que d3ns rous les diocefes, les évê– ques priveroienr les Capucins de toutes graces, foit pour l"adminillration du Caere· ment de pénitence, foir pour la prédica· tion, foir pour la réception aux ordres , foir pour les autres chofes qui dépendent de la jurifdiaiongracieufe, fi, dans deux mois, Je provincial de Paris & les Capucins du diocefe de Sens ne fe foumettoient aux or· donnances de M. l'archevêque, fuiv>nt !es premiers articles accordés emr'eux. T. III. p. 901. &faiv, 5. Louis XIII. établit une miffion des peres Capucins aux villes huguenottes & particuliérement dans la ville de Florac, aux Cevenes. François Sauvage, miuil!re de Florac, invite ces peres de venir au prê· che ; ils s'y rendenc & entreprennent de ré– futer en conrroverfe le minillre. Les hom· mes & les femmes qui éroient dans le prê– che , animés par leur tQinillre, fe jenent fur les peres Capucins , les barrent & ex– cedenr. Recueil dts alles conctrno.ns cttlt of .. faire, avec f arrêt du parltrntnr de Touloufe ~ du 25.juin 1658. fJ ceux du con/eil tfltat intervenus dans ctlle aff~ire, T. I. pag. 1741. juflu' à 1768. 6. Touchant la regle de faine Frar.çois. Vo_yez S. Franfois. CARCASSONNE. 1.A,rêtdu P.deTou· loufe, qui déclare y avoir abus dans !J fen· tencc de J'officiai de Narbonne, confirma– tive de celle de l'official de CarcJITonne, qui avoit ordonné la conrrainre p:ir corps • conrre un laïque pour un rap;>ort de trente· deux livres. T. VII. p. 446. 447. 2. Le parlement de T ouloufe fit défenfes à un official de Carcalfonne de continuer l'exercice de fon minitlere. Cer official, fans déférer à l'arrêt , avoir conti1111r les fane· tions de celte place. Le fyndic du mon•llere de Montolieu étoir appella11t comme d'al>ns d"une des fentcnces que cer ctliria! av.>it rendues. Un des moyens du fyndic éroit, que cet official prétendu avoir fair J, charge n'étant pas prêtre, contre la difpofition des ordonnances, & au mépris de< déf~nfcs del~ G ij http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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