Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

1649 T H É 0 L 0 G A U X. r65<l pratique de ces diocefes ne peut être rolé- commodément être obfervée. T. Ill. pa– rée, qu'en fuppofant que le confenrement ge 1147. T. X. p. 119. racire de _l'évê_que fupplée au défaut de Con II. Suivant les maximes de France, pour approbation. T. III. p. 1144. être chéologal , il faut d'abord avoir obre- IV. Les théologaux peuvent prêcher dans nu fes degrés dans une univerlité du royau– les· églifes où ils font établis, fans aucune me. T. III. p. 1147. permiRion plus fpéciale; mais ils ne peu- III. Les fentimens font part3gés, fur ce vent fublliruer d'aucres perfonnes à leur qu'il f•ut entendre fuivant la pragmatique place, fans la permillion des évêques. Edit & le concordat, par un bachelier formé, de 1695. art. 12. 13. T. VI. p. 231. qui cil le degré qne le théologal doit avoir. § .Ill. Qualités qu'ils doivent avoir. T. III. P· 11 45· 11 46. T. X. P· 117. Dans l'ufage préfenr , celui qui cil par- 1. Le concile de Ilafle, fej[. 3 i. art. 3. demande que les théologaux foient doc– teurs , licenciés , ou bacheliers formés en rhéologie , & qu'ils ayent étudié pendant dix années dans une univerfité privilégiée. Ce décret a étt mis dans la pragmatique ; il cil répété en mêmes termes d~ns le con· cordat. T. III. p. 1084. 1085. 114+ T. X. p. 27. 98. 99· 216. Le Pape Innocent III. dans le quarrieme concile de Larran , re rert des mors Theolo– gus &· Mdgijler , qui remblent fignifier un dotleur en théologie. Plulieurs e!Hment qu'il a feulement voulu marquer un ecclé– fiallique favanr en rhéologie , qu'il appelle magifler, plus par la fontlion, que par fon degré. Tome III. p. 1083. 1144. C'ell une opinion commune, qu'il faut expliquer dans ce fens 1' art. 8. de !' ordon– nance d'Orléans, qui porre, qu'en chaque églife cathédrale ou collégiale , fera réfor· vée une prébende affcélée i uo doéleur en théologie. Que c'ell au Ri le fens de \ 'c.rr . 33. de l'ordonnance de Blois, qui confirme cette difpolirion , & de l'art. 3+ qui or· donne que dans les égli(es où il n'y a point encore de théologal , la premiere prébende vacante fera affetlée à un théologien. On explique communément le Doéleur en 1héo– logie & le Théologù• de ces deux ordon– nances , d'un eccléfia!lique jugé capable d'enfeigner la théologie. T. III. p. 1093. IC>94· 1144. 1145. T. X. p. 218. Les conciles de France qui ont éré tonus depuis la publication de ces occlonnances , font conformes au concile de n.ne. Ils de– mandent que le théologal foie doéteur, li– cencié , ou bachelier en théologie; la plu– part n'ajoutent point B~cht!ùr formé. T.111. p. 1088. 1089. 1090. 1091. 1145. T. X. p.216.117. Le concile de Trente, fi/[. 5. cap. i. de rtf. n'a pas fair une loi exprelfe aux colla– teurs , de ne conférer la prébende théolo– gale qu'à des eccléfialliques conllirués dans les degrés; mais il ell évident, que les peres de ce concile one fouhairé que cerre reglc foie fui vie dans les églifes où elle peut venu au degré de bachelier , & qui l'a ob– tenu felon les formes de fon temps , reçues & autorifées dans le royaume , e[l reg>rdé comme uu bachelier formé, dillingué des bacheliers de grace, ou de priv1lege, & prifumé capable d'être pourvu d'une théo– logale. Le temps de dix années d'érnde re– quis par la pragmatique & par le concor– dat; n'ell l'lus necdfaire auRi. On ne pou– voir alors être bJchelier formé avant ce temps. Ceux qui prérendenr qu'un bache– lier formé ell un licencié , & que ce de~ré ell nécelfaire pour être théologal, fe trom– pent. Cette prétention ell détruite pir le texte même du concordat & de la pragma– tique , qui reconnoilfent trois forres de de– grés fuffifans , celui de doél:eur, ou de li– cencié, ou de bachelier formé. L'uf,ge des églires du royaume y ell au11i contraire. Plu– lieurs théologaux n'ont que le degré de ba– chelier en théologie. T. III. p. 1146. 1147. T. X. p. 118. IV. Dans les églifes où les chanoines doivent être nobles d'extraél:ion , il n'ell pas d'ufage de demander cerce qualité pour la théologale. La quellion a éré jugée au grand confeil, en 1641. pour l'églife de Lyon. T. m. p. 1097. & fuiv. 1147. V. Les qualités requires & nocelfaires par la pragmatique & par le concordat pour polféder une prébende théologale, doivent fe rencontrer en fa perfonne Je celui qnî vem s'en faire pourvoir , au temps des provilions, & il ne fuffir pas qu'elles foient acqui[es entre les provifions & le vifa de l'ordinaire, jufques· li que le Pape ne peut, plr les provilions, difpenfer le pOUr\'ll de cerre neceRiré. Ainli jugé au parlement de Paris, le 17. avril 1651. en la caufe de la théo!ogale de l'églife de T ouloufe. Le fieur de Gell avoir éré pourvu de ce bénéfice fur rélignation , fans avoir la qualité de doc– teur, ou de bachelier formé, requife par le concordat; mais il fe fic palf.r doél:eur en théologie quelques jours avant le vifa de l'archevêque de T ouloufe, qu'on fourenoit êrre la véritable provifion du biinéfice. Un puric~lier s'étant fait pourvoir du même 111 m m !Il 1n http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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