Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

139 BA TA R D S. tua/ia , à l'effet reulement de rendre ces en· fans capables des minifleres de l'églife. T. V.p. 858. 859. 861.861. C'efl la difpolirion d'un célebre orrêt , rendu au pulement de Poris le 11. décem– bre 1664. qui déclare nullement & abufive– Rl.ent impétrée & exécutée, e1i ceq11i concer– ne la légitimation des enfans, une difpcnfe obtenue en cour de Rome, portant permif– fion de contraéter mariage au fecond degré de confanguinité, & de premier degré de cognation fpirituelle, avec légitimation des enfans procréés avant le mariage. T. V. p. 848. jufqu' ~ 864. §. IV. Qucjlions particulieres. J, Un prêtre , ayant promis de payer les alimens à Con enfant naturel , nie d'•· voir fait cette promeffe. Sur cette dénéga– tion il ell pourfuivi devant le lieutenant d'Arles, qui ordonne appointement de con– traires. La promeffe fut vérifiée pH l'en– quête, & fur icelle le lieutenant condamna le prêtre. Il s'agiffoit de ravoir li cette ren– tence étoit légitime, ou fi on devoit lïn– Jirmer , fur le fondement, que s'agiffant d'une aétion perConnelle contre un prêtre, le lieutenant devoir en renvoyer la connoif– fance au juge d'églife , nonoblhnt qu'il n'apparût pas que le prêtre eût demandé fon renvoi. Par arrêt du parlement de Pro· vence du 22. décembre 1673. la fentence fut infirmée, & le renvoi ordonné. T. VII. p. 479· Il. Les bâtards des nobles d'une grande difünétion , étant reconnus , jouiffent en France du privilege de nobleffe. Ce pri– vilege n"eft reçu que dans l'adminiftration civile. T. X. p. 502. 503. Ill. Les enfans bâtards de ceux de la re· ligion prétendue réformée , doivent être élevés dans la religion catholique. C'el! ce que porte la déclaration du 31. janvier 1681. T. J. p. 203+ ~ _Q ~ BAT Ê ME. 1. LE concile de Trente, Jeff. 7. expli– que en quatorze canons la foi & le dogme de l'églife, touchant le batême. T. v. p. 17. 18. II. Le même concile , Jeff. 2+ cap. 2- dt ref. matrim. regle l'empêchement de l'offini· té fpirituel'e comultée dans le batême, en ces termes : Unus f.:l una tantù1n bap1ifa- 1um dt bapt1fmo fufiipian( , inttr qu.os tJ.c bap– tifatu1n ipfam, fJ i//ius patrtm éJ matrem, nec.. 11011 inttr haptifantem U ~~ptifatum , hapti- BATtME. r4• fatiqut patrtm & matrtm tantÜm friritua– /iJ cugn11tio contrahtitur. T. V. page 18•. 19. Les conciles de France s'y font confor• més. Celui de Rheims tenu en 1564. celui de Rouen en 1581. celui deToursen 1583. celui d'Aix en 1585. celui de Narbonne en 1609. T.V. p. 20. 23. 27. 33- 36. . Ill. Il efl ocdonné par les faines canons , de porter à l'èglife, le plutôt qu'il fera pof– lible , les enfans à bac1(er. lis n'accordent que tro_is jours,,1 <>u h11ir ;,iurs au plus pour tous delalS. C efl ce que pre(crivent les conciles de Rouen en 158r. de Rheims, de Bordeaux & de Tours en 1583. de Bourges en 1584. d'Aix <n 1585. d" Tou lou– fe en 1590. de Nubonne en 1609. T.V. ,,. 22. 23. 25. 26. 28. 32. 34· 35· IV. Les conciles ne pen: citent de barirer dans les maifons panicul:rr«, que dans le cas d'une néccllité preffJnte, & à la char– ge, qlie fi l'enfanr furvir J il fera porté à l'eglife, où l'on (uppléera les cérémonies du ba1ême. C"ell il difpolition de l'alfem• blée de ~1elun en 1S79. du conciledr Bor– deau.x en 1583. de cdui d'Aix en 1585. de celui de Touioufe "' 1590. & du concile de Narbonne en 16c9. T. V.p. 21. 25. 31. 33· 36. V. Le concile d'Aix, tenu en 1585. dé– lire que l'on rotabl11fe l'ancienne coutome de bénir Colemnellement lts fonts baptif– maux deux fois l'année ; ravoir' l:i veille: de Pâques & de Ncël. T. \'.p. 30. VI. C 'ell un des articles du rc'glemenc général de l'alfemblée de Melun, que les curés aveniffent pour que les femm<S qui relcvent de couche, re préfentent à l'égli– fe , en allions de groces , & reçoivent la bénédilt1on de leur polleur. T.V. p. 21. VIl. Les conciles ont réglé trois chofes par rappoit aux fages.femmes. 10. Qu'elles auront un témoignage de catholicité , ou du curé ou de l'évêque. 1°. Qu'elles fe· ront approuvées par l'évêque , ou fon vicaire. 3°. Qu'elles auront foin Qu'il fe trouve au moins deux perfonnes qui fuient témoins du batême qu'elles ~dminillre• ront ; que le ct1ré pourra in!erroger, lorf· que l'enfant fera porté i l'églire. Les mêmes conciles ordonnem aux curés de veiller à. l'inflruétion des fages femmes, en re qui rc:· ga~de l'adminillration du batême. T. V. p. 71.iufqu'à 79· Par la déclaration du 10. fé"lrier 1680. Sa ll1ajellé défend à ceux de la religion prétendue réformée, de faire les fonltions de Cages femmes. T. V. p. 76. . VIII. Sur les p•rrains & marraines. Voyez PQrrains, http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=