Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

147·1 R E L I G I E U S E S. R E L 1 G I E U X. 147 ! colle[tes de la ville de Marfeille fe font pourvues au Saint·Siege; il y a e~ un bref commilToire un vili[eur apollolique, & un décret r;ndu fous l'aurnrité du Pape. Au lieu que dJns la c:iuell_ion jugée au con– feil du Roi, le 20. Janvier 1725. par rap– port aux Dominicaines de Dijon , les cho– fes ont été conduites au même point, en exécution de la feule ordonnance de l'évê– que diocéfain. On peut dire que dans les caufes de ce ne nature, il ne s'agit que d'un retour au droit commun toujours favorable: C'ell pourquoi dans pareilles circonllances le recours au Saint·Siei;e pourroit n'être pas abfolument nécelTaire. d'autant que les Pa– .pes, p.u leurs décrets, ont toujours approu– vé que les réguliers , qui conformément à leurs privileges , ont la conduite de certai– nes maifons religieufes de leur ordre, foient de droit privés de cette direétion, quand il dl jullilié qu'ils abufen! de leur autorité. Rapp. 1740.pages 23. 24. §. X111. R eligie11(es lzojpitalieres. Voyez Hojpita!ieres. REL 1G1 EU X. §. I. .Ancien état des moines religieu:•:. ou !.LEs premiers moines é[oient des ana- choretes qui s'étaient retirés dans les défens les plus éloignés po11r s'attacher da· van[age lll fervice de l);e11. Quand ils s'ap– procherent des villes & qu'ils commence– rent :1 vivre en commun , ils n'é[oien[ que de limples lais , & n'étoient confidérés que comme tels. Ce fut par une grace linguliere qu'on leur accorda alors n'avoir un prêtre parmi eux. En cet é[at • r.on plus qne dan! Je premier , ils n'avo'en[ garde d'afpirer aux dignités eccléli11liq11es; & li on les a reçus depuis dans les ord:·es làcrés , ce n'a pas été afin qu'ils lifleni partie du Clergé. Voili pourquoi d'anciens canons leur dé– fendent de faire hors de leurs monalleres, aucunes fonétions publiques eccléli;1lliques, ac même de prêcher ' à moins qu'ils n'y culfent é[é autorirés par l'évêque. T. VII. p. i66. jufq. i82. II. AvJnt l'établifTcment des ordres men· dians , les moines ne confefToien[ point hors de chez eux , linon, &c. Voyez Ap– pro6ations, §.JI. III. Quan[ à b fubordination & l'afTu– je11ilTement des religieux à l'au[ori[é & i la jurifdiétion des évêques dans ces premiers temps • & fur leurs premieres exemptions. Voyez Monajltrts , §. II. §. IL L!e ~'écablif]èmenc des ordres, c~11gregac~o11s &_ maifa11s régulieres. FormaLues requifes pour leur récep· tlOn. Voyez Communauté, §. 1. §. lll. Profeffion religieefe , ou vœux folemne/s de religion. Voyez Vawx. §. IV. Difcipline des c/oîcres · mœur~ & emplois des religieux ; foi; que Les évêques doivent en prendre. I. Difiiplint des eloi'rrts. 1°. Les monalleres ne peuvent rien exi· ger, ni convenir d'aucun prix pour l'en[rée en religion. C'ell ce qui leur ell défendu pu l_e Ill. concil~ de Latran en 1179. par celui de Montµell1er en 1114. & pu celui de Sens en 1485. T. IV. p. 334. 372. 388. Voyez Dot. 2°. Le concile de Tours e" 1583. or– donne qu'il foi[ choifi par l'abbé, le prieur & I.e couv_en[, un h_oi:nme capable pour inf· tru1re les Jeunes religieux , a qui les abbés donneront un falaire convenable. Le con– cile de Sens en 1'485. l'avoit ordonné de même. T. IV. p. 352. 386. 3°. li doit y avoir dans chaque monaf· tere une bibliotheque, que l'on compofera ou augmentera des livres appanenans aux religieux qui viendront :l décéder. C'ell la difpofition du concile de Tours en 1583. T. IV. p. 152· 4°. Les monalleres. abbés & prieurs con• vemuels,doivent envoyer de jeunes religieux dans les fameures univerficés pour y étudier, auxquels ils donneront un ennerien honnt[e, & qui ne pourront loger autre parr que dans les couvens. Plulieurs conciles l'ont ainfi régi,:. T. IV. p. 347· 348. 349· 351. 353• 361. T. VI. p. 1584. C'ell a11t1i la dirµoficion des an. 25. & 26. de l'ordonnance de Blois , de l'an. 20. de: celle d'OrléJns. T. VI. p. 1584 1585 .. 5°. ()n doit faire des leçons d"&cr![Ure fain[e dans les maifons des religieux. Voyez Ecriturt fiirz:e. . , 6Q. Les religieux ne peuvent tenir cco• les pour les féculie" dans Jeurs couvens. V oyez EcoLts, n. VIII. . , 7 ". En route abh.1ye. & pr1~ure con· ventuel , doi[ èrre rénbh & remis le. o,om· bre de ieligieu1 f~flif;int polir b cde~ra­ uon http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=