Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

Il97 PRISON, &c. P R 0 B A B l L l S M E. 1198 fan' le confentement du fubftitut du procil • reur général, ou aurre juge royal, & avant que le cas privilégié foie jugé' en tnujours inférée dans les arrêrs de renvoi. T. VII. p. 476. III. L'official motropolitain ne peut élar– gir les prifonniers détenus, en vertu des ordonnances des officiaux fulfragans, avant d'avoir vu les chuges & informations , & d'avoir prononcé fur l'appel. Voyez Offi– ciaux métropolitains, §. 1. n. IV .j ~=====-=·~~~====:::;=!"lfli P R 1 V 1 L E G E S. Voyez EX E M p T 1 0 N's. ~ Q: ~ P R 0 B A B 1 L 1 S M E. Vannes, ayant été él:irgi des prifons de l'ofliciJlité, à caufe de fes infirmités, & n'oyanr pas voulu obéir enfuire aux ordon– nances de fon évêque , qui le condam– noient à fc retirer dans la patoi!fe de fon origine, le promoteur préfeAta requête à l'official, aux fins, qu'il lui fût permis de le faire confiimer prifonnier où il ferait trou– vé , & d'implorer le bras féculiet .. ce qui fut exécuté. Le prifonnier appella comme d'abus de l'expédition de ladite requête & de fon emprifonnemenc, arrendu que le juge d'égli1è n'ayont point de territoire, n'avoit pu ordonner un emprifonnement pu· tout oil le prifonnier pourroit être trouvé. li fut répondu par l'intimé que cette claure n'o– péroit tien, patce qu'elle étoit fuivie de celle· ci, fi fora ü bras fùulùr imploré à cet tjf<r. Arrêt du parlement de Bretagne, qui déclare l'appellant non-recevable en fon ap- pel. T. VII. p. 1153. fi faiv. L'A!femblée du Clergé en 1700. a con- Par arrêt du j:llrlement de Paris, rendu damné plufieurs propo1irions de morale le 15. juillet 1631. fur les conclufions de relàchée fur le probJbilifme. M. Bignon, il J été jugé que la condamna- Puto om11ia •ffe hodiè meliùs traminata •' tion à une prifon perpétuelle, en cas qu'un fJ hanc oh rem in omni m.attriâ, & prLcipuè eccléfi>llique i qui l'officiJI ordonne de fe fa morali juniorts quàm antiquiorts ltgo éî i·ctirer du diocefe) y foie re11contré, ne fequor •••• doélrina fidti à 'Vtltrihus, doélrin12 rend pls une fenrence abufive ,parce qu'elle morum magis à juniorihus ptttnda. n'efl Qtlc cn~11mÎ.illtoire, & que d 1 ailleurs Ex auc1oritate unius tantü.mpotefl quis opi• la prifon ell une peine canonique., T. VII. niontm in praxi ampltlli, licèr à principiis p. 1260. & fuiv. intrinficis falfam fi improhahiüm txijlimtt. § III El ;n· , t d · ;r; ·e·:r Hu propofitio ,fardtcim ad prohahilitattnr. . . , arg'.;Jem,n es pr1;onm ,, • · .~ h h ·1· S'jiffi · fi . rt9u1runtur, non e 1 ~ pro a 1 zs. 1 1.1 tzunt ex· I. L'article 23. de l'édit de Melun, dé- ""tiecim,fufficiunt quatuor:fifafficiunrquatuor • fend aux gJrdes des fceaux de~ ch1ncelle- fafficit unus .... ad prohahilitaremfaf/iciuntqua· ries d'expédier aucunes lettres de rdief, tuor : fid quatuor, imiJ viginri fi faprà tt[– port1nt élugi!femenc de ceux qui feront cantur unum fafficert. ErgiJ Jùfficit unus. prifonaiers par autorité des juges eccléfiaf- Si liber fit alicujus iunioris ac moderni • tiques, & nl! pourront les prifonniers être dtbet opinio cenfiri prohahilis, dùm non conf– é!Jrgis, jufqu'à ce qu'il en ait été ordonné ttt rtiellam effe à Sedt apojlolicâ, vtlut im· par les parlemens après les informations proha6ilem. vues. T. VII. p. 55 I. Generatlm dùm prohahilitate jivt intrinfê· Il. Le juge d'églire, dit M. le Prêtre, câ, fivè ertrinficâ, quantumvi~ tenui, modi) ne peur ouvrir les prifons à l'accufé, quoi· à prohahilicatis Jinihus non extatur, confiji qu'il l'ait ab fous' fans le conrentement du aliquid agimus' femptr prudtnttr agimus. ju3e féculicr. F.t pour cette confidération , Si quis vulrfihi confalijêcundùm tanz opi· <lU"nd le métropolitain , ou le primat ell nionem qu•fit favmtijfima, ptccat qui nonfe· d'un aurre re!forr, ou parlement que l'évê- cundùm eam confalit. que dioclfain ; on lui enjoint d'avoir llll Non efl iliicitum in focramencis tonftrer.dis· vicaire au diocefe, où le proc~ a été ;>ré- feq•i opinionem prohahiltm de valort fJCra-· n1iéremcnt inllruit; ou de d~leguer des JU· menti, rëiiEIJ. cutiore, nifi ia" vetet tex, con•. g~s du tTiên1e diocefe, qtli prennent con· vencio, aut periculu.m gravis damni incurren ... 11oi!faHce de l'appel, & le jugent, de peur di: ltinc fantentiâ prohahib tantÙm u<tndum que le prifonnier n'évadàt, fi l'on procé- non rjl in collationt 6aptifmi, ordinis factrdo- doit autrement; & quJnd l'app~I ell dévolu talis , aut epifcoFalis. • au f>Jpe, on le fupplie de déléguer des JU· Probdbilirer txiflimo judicem poffe judicart ges i1z par11"/Ju1, & a11 diocere où Je procès juxcli. opinionem. eciam minùs probabi!em. r!'l inlhuir. T. VII. p. 473. A~ infidelitate txcufl1hicur injidelis no• la ,!aufe di! ne 1)0Î11t é!Jrgir le prilè>n"' credtns ·, a'1Jilus opinione mirzùs probtlbili, nier, en 1: rcnvo;·ant à fan juge natu,rcl • In morte mortalitt~ rton peccas, fi cum,. Nnnn http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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