Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

c2S7 P R I E R E S. §. 111. Préféance , différends 8· droits rtjpeilifs du Clergi :Y des parlcmens, ou autres cours ;::cu/ieres , corps-de- 11i!fes n(ficiers tit'S (e'rd111onies,, o.ffi- ' . cic:rs n1iltt,1ires , cv11111z,z11d1J.rls dans les provinces & les t•illes , dans le cas de prvceffions , ou autres pricres puhliquts. Voyez Eg!ifes, §. X. fuprà, §.11. infrà, ~-III. §. V. §. IV. Proceffions de la paffion. Raifons f:I autorités contre ces proce/Jions. T. VI. p. 272. 309. 310. 318. 319. Raifons & auroricés qui les favorifanc. T. VI. p. 276. 277. 278. 281. 282. 325. 326. §. V. Droits des feignturs patrons & fondateurs d'être nommés & recom– mandés tzux prieres dans les églifas. I. C'e!l un ancien ufage dans la diîcipli– ne de l'églii"e, d'accorder aux fondateurs & aux patrons l'honneur d'être nommés & recommandés dans les prieres publiques qui îe font dans les égliîes de leur patrona– ge & fondation. Le XIXe. canon du con– cile de Lérida , en 666. contient à cet égard une difpolition précife. T. XII. p. 319. Cet honneur ell établi fur la reconnoi î– fance due aux libéralités des patrons & fondateuts. Nous voyons même dans le lie. concile de Ravenne, tenu en 1311. que pour engager davantage les fideles à fonder & à dorer les églifes, il fut réglé , que les évêques de la province célébreroient cha– que année un fervice folemnel , pour le repos des ames des patrons & fondateurs. T. XII. p. 319. 310. II. Ce droit dts patrons & fondateurs n'étoit dans l'origine, q~'une concefiion de l'églife. Il ell devenu dans h fuite un droit de rigueur, que les cl!rés ne pourroient leur refofcr, far.s s'expofcr à être condamnés. C'ell ce qui a été 1ugé par un grlnd nom– bre d'arrêts ; mt 1 ne cet honrieur, qui de– voir être l'Hticulier aux patrons & fonda– teurs , a été ufurpé p.11 les feigneurs hauts– julliciers ; dans plufieurs lieux même, les moyens & bas-julliciers , les feigneurs de fiefs , fe font f;it attribuer cette dillinc· lion , ainli que d1fférens autres droits qui ne font ordinairement accordés qu'aux pa· crons & fondateurs. lis y fon~ 111ain1enus • lorîque la polreflion de leur part re trouve jullifiée. T. XII. p. 310. . III. Par arrêt. rendu au parlement de Pa– ris , le i8. Janvier 1603. il a été jugé que le rr~ncipal feigneur ~au défaut du patron ' dottetre recommandenommémentaux prie· res. T. III. p. I 2 76. fi fuiv. L'arrêt rendu au même parlement le 1. août 1614. déclare, qu'après les p~ieres pour les patrons eccléfiafliques , fembla– bles :l. celles que l'on doit pour les patrons féculiers , on doit les dire pour le feigneur & la dame h1uts·julliciers de la paroilfe, & non paniculiérement pour les auires gentilshommes ayant fiefs dans h paroilre. La complainte en fut re~ue pout le fieur & la dame hauts· julliciers , contre la maxime commune , qui ell de îe pourvoir par fim– ple requête , 13 complainte n"appartenant réguliérement qu'au patron. T. III. p. 1316. 13 17. P R l E R E S. Célébrées par les alfc1nblées du Clergé. §. 1. Prieres célébrées au commencemenr & à la clôture dts ajf.rnblées. I. A L'égard des cérémonies qui ont été obfervées aux melres folemnclles cé– lébrées au commencement de l"alremplée, auxquelles la communion générale des dé– putés s'ell faite: ces cérémonies ne font pas rapportées avec la même étendue dans tous les procts· verbaux de ces alremblées. On peut voir ce qui s'ell obfervé dans l'aî– femblée de l'vlelun, en 1579. dans les éiats généraux de i614. pour la célébration de la meffe folel'f}flelle & de la communion des députés des trois ordres. Dans les alîemblées de i625. de i645. i650. on a expliqué, avec plus d'fiendue dJns le procès·\'Crbal de l'aŒemblée de 1705. les céromonies qui furent obîervées à la melfe folenmelle }JOUI la communion des députés à cette alfem– blée. On y a même fait des obfervations remarquables. T omc VIII. pag. 439· jufqu'à 449· bl ' • 1 II. Les anciennes alfem ees, a eur ou- verture , écrivoient à tous !es dioce(cs de foire des proceilions & des pC1eres pub!1ques & particulieres' pour l'h;ureux. r~cccs ?es alfaires qui devoient y etre natt~es: c elt ce qui s"ell pratiqué dans l'a{Îe"!blee de Me– lun , en 1579 . dans les aŒemblees ~e 1 ~85. de i6os. 5' di1DS la chamb1e eccleJiaihqu; http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence