Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

11 57 p É c H É. p É c HE u R s pu a L l c S. i: t sS que ce cas ne fe préfente jamais: routes les HA!: l'ROl'OSITIONES ..... l'AtSA! SUNT • contelhtions formées fur Je p~tronage, font l'ERNICIOSA!: , ERRONE.A!: , VERBO DEI roujours intentées par la VOIC de la com- CONTRARIA!:...... AD EXCUSANDA ET IM– plainte & de la main!e~ue _en p~ffeffion; de MINUENDA CUJUSVIS GENERIS 1'ECCATA manierequepar lesd11lmého~~ C!abhesdans VIAM Al'ERIUNT' ET IMl'ONUNT SANCTO Ja jurifprudence, les JUges d eghfe fc trou- AuGUSTINO. T.I. p. 738. 739· vent abfolumenr dépouillés de la connoif- II. Sur les péchés de peofée. Voyez Dé- fancc des matieres de patronage. T. XII. /tétai ion morofa. p. 583. 584. 585. 596. ~ 1 ~ '1G §. XVII. Des qualités que les nommés & pourvus par les patrons & collateurs doivent avoir. Voyez Bénlficts, §.IX. P É C H É. I. LE Clergé de France affemblé en 1700. a cenfuré quelques propofitions de morale relâchée, une fur le péché phi· lofophique, deux autres fur le nombre des péchés monels. PEcc.<TUM plrilofophicum, fou moralt 1ft -t1Elu.r humanus difconvèn.Îens natur4 rationa/i éJ refl.t rationi; thtologicum 'Vtrd & morta!t -fi trwnfgrejfio liherw divin4 legis. Plrilofoplri– <um qu11ntumvis gra,,t in to qui Deum '\'tl igno· rat , vtl de Deo allu. non cogitat , tjl gravi peccatum , fad non efl offe1rfa Dei , nequ.e ptc– -catum morlale.dif{olvens amicitiam Dei, neque pœnâ 4.ternJ dignurn. H,i;c PROPOSITIO SCANDALOSA EST, TEMERARIA,l'IARUM AURIUMOFFENSIVA t:T ERRONEA. P L•R <QUE peccata dt quihus ait Apofto/us, "}uàd qui ta!id agunt , regnum Dei non po!fide· bunl. & qu~ exprefsè adverfantur pr1.ceptis .decr.1logi, morralia dici poffunt.... Quoniam liorum facinorum rci , aut amifere omnem cira· ritati.s fanfum. aut exiguu,n retinent , i1à ut ipfis omninO dominetur cupiditas. Id tamtn imtlligi poffet adlrihito to ttmpt– ramento, ut qui planè repugnantes , ac i,•elut inviti. ifla perpetraffent 1 auc gravis ma!i. im· ptndentis metu, aut 1.ftu lihidinis-ahrtpti. ità ut ab ifti.s augufliis libtrtzti. acri dol ore rangtrtn– tur ob commij{um peccatum, tam certù affirmari non poreft excidiffe il/os gratiâ, aut incurriffe pœnani a'amnarionis : quanquam enim Ir.oc mo-– mento domittatcJ fit cupiditas , hrevis fJ trt1n· fitoria potuit ej{e ejufmodi tlominatio quâ vo-– luntatis intima tiifpojirio non rnurarur..••. Hoc temperamentum natur11liter 'onfiquirur tJC doc– trinJ fanc1i Àt.'gujlini. PÉCHEURS PUB L 1 CS. I. L'Affemblée de Melun, en 1579.&:lc . C<>ncile de Narbonne, en 1609. pref- crivent aux curés la condui1e ou'ils doivent tenir envers les pécheurs publics. T. VI. p. 108. T. III.p. 368. Il. Le concile d'Aix, en 1585. veurqu'on excommunie i chaque dimanche les liber– tins & ceux qui ufent de maléfices , qu'on fa Ife de~ recherches contr'eux, qu'on les pu– mffe fu1vant la teneur des faims décrets, & qu'on appelle pour cela, s'il ell befoin le fecours du br>s féculier. T. VII. p. 994.' III. Les conciles ne veulent pas qu·on per• mette aux eccléfiatliques qui fDllt pécheurs publics & notoires, fur-tout s'ils font dé– noncés, de fervir i l'autel , & de célébrer la meffe. Voyez Meffe. IV. Doit· on refufer les facremens aux pé– cheurs publics? Voyez Euclrariftie, §.IV. n. IV. Sacrtmtns, §.III. V. Les doit·on affujettir à b péniteDte publique? Voyez Plnitenct publique, fJ7 VI. M. l'évêque de Vannesavoitdon· né un mandement adreffé à fon Clergé, à l'occafion de la vifite qu'il Ce propofoit de faire dans les paroilfes de fon diocefe. M. le procureur général du parlement de Bre– tagne en interjetta appel comme d'abus.L'ar– rêt rendu fur (on réquifitoire re~oit ledit fieur procureur général appellant comme d'abus, lui accord.e commifiion pour afii– gner qui il verra bon être, & ordonne au furplus que le mandement demeurera fup– primé. Il y a dans cc mandement des pro– pofi11ons de deux fortes, qui ont é1é l'objet de la critique de ce magillrat. Il relevoit d'a– bord ce1te pro;>o~t!on échap?ée i M. de Vannes, q_ue_ les ,eve;iu~s font d'autrCJ lefas· Clrrift; mais 11 s arreto1t fur-tour à cet en– droit d~ man~ement où le prêlar enjoint au_x cures de lui denoncer les pécheurs pu– blics & fcandaleux, romme ufuriers blaf- h . ' p em:it~ur_s , concu.llionnaires • ivrognes • concubmaires, &c. ceux qui recelenr le. ref– tamens, & qui, fans tJifons, en refufent, D d d d ij • http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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