Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

PARRAINS, &c. PATENE. PATRONAGE. 1114 . §.IV. Autres articles relatifs aux pa- roij]es. · le réglemenr de l'atTemblée de Melun, du concile de Rheims, en 1583. de celui de Touloufe, en 1590. T. V: P· 11._14. 34·. 50. Le concile de Rheims ne Juge po;nt convenable que l'évêq~e, dans fo~ d;ocefe, le curé, dans fa paro11Te; le bene~C1er , dans fon b<néfice , faffent la fonét1on de parrain. T.V. p. 14. J. Tous les ferviteurs, fervanres. domef– tiques, & leurs familles , den~eunns dans les monalleres hors des lieux regul1ers, font fuje1s de rcnore tour de_voir i,!eur paroiffe_, ainli que ks autres hab1rans a !Celle, li ledit monallere n'a privilege fpécial au conrraire. Voy<z /rfvOldj/eres, §. II. n. VI. Il. La paroiffe ell le lieu de la fépulture des fideles. Voyez Sip•lt•re , §. II. III. Sur les fabriques des paroi If es. Voyez Fahriq•u, ~ w· Q »>· ';Q p A R R A 1 N s ET MAR R Al NES. 1. s Ur les parrains & marraines dans le baptême, la difciplinc préfenredel'é– glife a reglé les articles fui vans : · 1". Qu'il n'y aie qu'une feule perfonne pour faire la fonllion de parrain , ou de marraine. C'dl le réglement du concile de Trente ,/eJT. 14. cap. 1. de"/. & de l'alTem– blée de Melun, en 1579. Les conciles pro· vinciaux de France s'y font conformés; ra– voir, ceux de Rheims, en 1564. de Rouen, en 1581.de Rheims & de Tours. en 1583. deilourges,en 1584. d'Aix, en 1585.de Tnuloufe, en 1590. & de Nubonne, en 1609. T.V. p. 19. 10. 11. 13. 17. 28. 33· 34· J8. 1 • Qu'on ne pourra chnilir pour par– rains, ou pour marraines que ceux ot1 cel· .Jesqui auront octeinr l'âge de puberté, ou du moins l'ilge néceffaire pourconnoîcre l'en– gagement qu'ils cnntraélent. C'efl le régle– menr du concile de Rouen , en 1581. de ce– lui de Tours. en 1583. de celui de Bour– ges, en 1584. de celui d'Aix , en 1585. de celui de Touloufe, en 1590. T.V. p. 23. 27. 18. 32. 34· 3°. Que les religieux, ou les religieufes ne peuvent fervir de pJrrains & de marrai– nes. C'efl la difpofition de l'article 9. duré– glement des réguliers. Cet article efl con– forme au concile d'Auxerre, en 578.citépar Gratien; aux loix impérialesrapponéees par le même; aux capirulaires; au décret de S. Grégoire le Grand; à l'affemblée de !\1elun, en 1579. aux décifions des conciles de Rheims, en 1583.&d'Aix, en 1585.T.VI . p.1:i10. T. V.p. 19. 21. 2+ 32. 4 . Les excommuniés & les hérétioues font encore exclus de cette fonélion. C'ett II. A l'égard des parrains& des marraines dans la confirmation. Voyez Confirmation, n. III. PATENE. L E concile d'Aix, en 1585. & celui cl~ Tou!oufe, en 1590. défendent qu';\ l'offrande on donne à baifer au peuple Il patene. T.V. p. 13 5· 138. PAT R 0 N AGE. L Es a[les, ritres & pieces qui concernent les patronages, font ra;iponés T. X U, P• 585.j•fquà 633. §. I. Origine & progrès des patronages; leur faveur. I. Dans les premiers liecles & dons l'an– cien érar de l'églife, les évêchés & tous les autres titres eccléliatliques n'êtoient encore que des offices. Dans les liecles fuivans, on a chargé de l'adminilhation de quelque tem– porel ceux qui en feroienr pourvus ; & les terres avec les au~res revenus qui compo– fent ce temporel, ont été appellés bénéfi– ces ecclélialliques. Pendant que les rirres eccléliaOiques n'ont été que des offices , ils n'ont eu d'autres patrons que les apôrres & leurs difciples, qui ont érabli les premiereg églifes. On n'a commencé à rechercher les patronages, qu'après qu'on a dillingué l'of– fice & le bénéfice , & qu'on a permis aux Chrériens de donner des immeubles aux églifes. Nous n'avons poinr de patrons d<i cette qualité- dans les trois premiers fie cl es; n'y ayant point eu de SouvcrJias chrétiens, ils n'ont poinr autorifé de pareilles dona• tions. Il ne paroît pas même que ces patro– nages ayenr éré introduits auffi rôt que nous avons eu des Empereurs chrétiens. On n'en voit poinrde preuves Jans !es loix que nou!i avons de Contlantin, ni même dans celles des Empereurs qui lui om fuccêdé dJns I~ IVe. liecle. T. XII. p. 5. 6. Su'vant Io difcipline de ces temps 11, l'ê· glife laiffoit entiérement à IJ prudence deo évêques le choix des minithes qui devoienc http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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