Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

~III PAROISSE. II 12.' moil1s qlfe les lideles n'en fuirent empêchés par une urgente nécellité : la fagclfe de cet u(Jge el! confi~mée par des raifons pr~fes ~C: l'ancienne difCJplme. T. VI.p. 117+;uf1u a 1181. Les moines dfs villes & de Il campagne n'étoient pas même difpe11fés de cette loi; & quoiqt1'011 leur eût permis d"avoir des oratoires, l',ufage des égtifes r.e leur a ùé accordé que long remps après. Tome VI. p. 1182. l r83. 20. D,1ns· Jes liec!es fuivans jufqu'au con– cile de T renre, les conciles & les Papes ont établi !;1 rr:ê1ne obligatio11 ; favoir J les ·conciles de Tou!oufe, .de Beziers & de Narbonne, cancre les Albigeois. L'Extra· vagante de Sixte IV'. pnbi;'ée_pour accorder les dilférends lür\•enus en Allemagne entre Jes curés & les 11\endiahs, i l'occalion de ce précepte. Le' concile d'Angers, en 1314. .celui de Cldteau-Goncier, en 1336. le fy· ·node de PoirieYs; en 1367. les conciles de Langres, en 1491. & de Sens; en 1524. les llaturs fynad1tlX de T ouloui"é; le concile de fa province de Sens, en.i528. de Char– 'ire~ ,·en 1526. de Paris, e_n 1557. les con– .cites tle Cologne, en 1536. & 1519. ceux •de Treves & de Mayence, de la meme an- ·née. T. VI. p. 1183. jufqu'à 1191. . 3°. Le concile de Trente, /tif. 22. in de– creto de ohfirvandis, &c. & Jeff. 24. cap. 4. de ref exhorte tes évêques à repré– fenter a,ux peuples leur obligation d"alliller fouvent, & au moins les dimanches & fê– tes, au ferv:ce de ta r.aroilfe.11 permet aux ordinaires, non feu.ement de contraindre Jes lide!es par les cenfures à aller entendre la meffe de paroilfe, mais encore à exécu– ter les réglemens qu'ils jugeront à propos de faire furcettematiere. Ce dc!cret du con· · cile el! précis, & !"on t5.che en vain d'en éluder la force par dilférentes exceptions. T. VI. p. 1191.jufqu';, 1196. 4 •. Les conciles de France , tenus après celui de Trente, ne îonr pas moins exprès, & contiennent diverfes difpolirions remar– quables ; de même l"affemblée de Melun, en 1579. T. VI-. p. 1196. iufqu' à 1206. 5°. Les conciles provinciaux d'ltJlie, te– nus depuis le concile de Trente, pour êrre plus unis au chef de l'églife, nous mon– trent par leurs propres vœnx ceux du Pape même; & ce qu'il feroir, s'il efpéroit trou– ver dans les peuples, & fur· tout dans les réguliers, la docilité nécetflire pour le ré– tablitfement de l'ancienne difcipline i cet égard , & pour faire obferver exaétemenr cet imponant précepte. Ces conciles, dis· je , rappellent unanimement les décreu d11 concile de Trenre fur cette mariere. T. VI. p. 12o6 .. jufqu";, 1212. 6°. Les théologiens & les canonilles les p!us célebrts onr cmbra.ffé la IT'ème opi– nion. Innocent Ill. te c~rdmal d'Ollie, Jean– André-1-lenri de Gand, Gerfon & b fac cu!té de théologie.de Paris. T. vi. r. 1212. 7°. L'utiliré & les grands avantages de la meffc de paroi Ife, démontrent encore l"o– bligation de l'entendre; ainfi que les maux & les inconvéniens qui proviennent de la négligence à y atf11ler: c'etl ce qu'on peut \'oir dans un grand détail. T. VI. p. 1226. jufqll';, 1248. 8°. En vain objeéleroir on conrre ce pré– cepte. 1°. Une bulle de Léon X. qui déclare qu'on fatisfair au précepte d' encendre la. mefTe, en y affiliant dans une églife de re– ligieux mendians. 2°. Une bulle de Pie V• en faveur des mêmes religieux mendians. 3°. Quelques décifions des cardinaux & de la Rote, & l'ufage contraire de lltalie. 4°. La coutume contraire des fideles, mê– me parmi nous, qui , q~oiqne pieux, ne fréquentent jamais leurs pHoitfes. 5". Les inconvéniens qu'il y auroità imporcr aux fi– detes cetre obligation. T. VI. 12 12. jufqu' à 1226. 9°. L'abfence de la meffe paroilliale ne peut être excufée, ni par les pélérinages , ni par les confrairies & congrt'garions, ni par l'embarras des alfaires temporelles, ni par la longueur des offices , ou de la meffe de paroiffe, ni par l'éloignement de l'égli– fe , ni parce qu"elle ell incommode, ni par• ce que les chemins pour y aller font mau· vais, ni par le mauvais remps ; bien moins encore par le delir d'affilter aux ieux, aux fpethcles, ou par !"envie de patfer les di– manches & les fêtes dans le repos. En vain aulli ajourerait- on le prétexte que c'ell alfu– jetrir les Chrétiens à une efpece d"efclava– ge, que de leur impofer ce devoir. T. VI. p. 1248. jufqu'à 1259. 10°. On ne pri'.tend pourtant pas qu'il ne puifTe y avoir des caufes légitimes ?ni dif– penfent d"entendre la meffe de paro1tfe, & d"afiiller aux offices qui s·y fonr. T. Vl. p. 1259. 1260. §. II. Injlruaions des paroiffis. Voyez Curis,§. XIV.§. XV. §. III. llahituis des paro{[fes. • Voyez H•bituls. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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