Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

10!13 0 R D l N A T 1 0 N. 1 o8 4 mandJ pardon à Gollen, & s'obli.gea volon- naturalittr ortu1 fit in td Jiout} in 9 ud tlll taireinenr 3 fournir pendant fa vie. une cer.. ora'ines promovtri dt/idtrat dummodà 14 • raine quantité d'hu,ile i l'églife de Mâcon. men ibi natu1 non futrit ,,,' accidenti &c T. V.p. 4 95.496. T. VI.p. 81.83.9~0. 1_472. Par r•ppon au bénéfice, le P•pe veut'qu'iÏ Le droit moderne n'cll P.JS moins tavo- foit d un rev~nu fuffifan~ ~ _ut ad congrualJI rJblc à cet égard que les an~iens canons. Le ""~ J41en:auo~tm ! ./ive;uxtà taxamJYno• décret du concile do Trente, fijf. 6. cap. 5· dalem, five, e<l ù,octtnte, joxtà morem rt• de ref. & fijf. 13. cap. 10. font formels, & gionis pro promovendo ad ordines f•<roi, one été les mode les & le fondement du ré- T. V. p. 477. 457. & faiv. glement fair par le Clergé de France. La Cet ufage des trois propres évêques a été congrégation des cardinaux l'a fouvenr dé- peu reçu en France, difoit l'vl. de Châlons ci dé de même. Cette loi éroir obfervée d•ns dans le rapport qu'il fit dans l'alfemblée gé· les églifes d'Orient. T. V. p. 401. T. VI. nérale. ~e 1657.. L'rfprit de l'églife a tou• p. 1471. 1473. 1474- Jours ere de rellre1ndre autant qu'il fc peur. Par un ancien arrêt du pa'rlement de à un feu! cette qualité de propre évêque • Paris , de l'an 1393. l'évêque d'Amiens pour. plufieurs raifons apponees dans les fur reçu complaign•nt contre l'abbé & canons, lefquelles regardent la paix & l'u· couvent de Corbie , fur cc que ledit ab- ni ré qui doi.t ?rre maintenue entre les prélats. bé, fous prétexte d'exemption , faifoit ve- & la foum•01on dans laquelle ks eccléfiaf· nir des évêques , quand il lui plaifoit • tiques font obligés de vivre à leur égard. Le pour donner les ordres à des moines. T.V. propre évêque étoit anciennement celui de pag. 550. la nailfance pour ceux qui n'étaient pas II. M. Hallier fc propofe la quellion : clercs , & pour les clercs celui de l'églife à Utrum epifcopus habens c!erum & populum in laquelle ils étaient attachés, les ordinations loco txtmpto , qui tamen fit alicujus diœccfi s , abfolues étant condamnées. Dans l'ufage Jint lictntiâ epifcopi diœcefios pof/it tonfuram préfent, on ne peut gueres reronnoître & minores ordùus fibi fahdito cltro co11fèrre l pour propre évêque , que celui de la naif· A quoi il répond , que fi le lieu n'ell d'au- Cance , y ayant beaucoup de difficulté à dé. cun diocere, il le peut , non feulemenr terminer le féiour fuffifant pour établir do· pour les or8teFmineurs, mais auffi pour les micile, & d'inconvéniens à confidérer • ordres facrés; mais fi le lieu ell de quelque comme propre évêque. celui du bénéfice• diocefe, le è8!1fentement de l'évêque dio- parce qu'on n"ell plus comme autrefois ana• céfain ell abfolument nécelfaire. T- Vl.pag. ché au fervice d'une églife. on peut le quic· 1475. 1476. ter fans la participation du prélat. & en III. Un évêque ne peut ordonner celui polfédermêmeplufieurs fimples enplufieurs qui n'eft pJs fon diocéfain, fans la permif- diocefes. ce qui donnerait lieu i la défobéif· fion expretfe, ou lettres dimilfoires du pro- fan ce ouverte des clercs. T. V.p. 477. 478. pre évêque. Voyez Dimi/{aires, · Par l'évêque de la naitfance , difoic IV. C'ell une quellion fur laquelle la dif- M. de Laon dans fon rapport fJit à l"af· cipline de France & celle des autres églifrs (emblée générale de 1660. on doit en· ne font p.is conformes, quel cil le propre tendre , non pas celui du lieu où l'on ell: évêque pour l'ordination, & combien on né , mais de celui 01\ l'on a re~u le baptê· peut en diftinguer? Saint Ch•rles, dans fon me, qui ell une régénération fpiriruelle. • IVe. concile de Milan, en dillingue trois, Cette nailfance fpir!tuelle acquérait à l'é· l'évêque de la nailfance, celui du titre, ou vêque quelque forte de droit & de fupé– bénéfice, & celui du domicile qui doit être riorité fur la perfonne qui la lui devoic , de dix ans. Le concile d'Aix, en 1585. s'y & même par rapport à l'or~ina~ion. ,On ell conformé; T.V. p. 574. 418. en voit des exemples dans 1 ant1qu1te. U Le Pape Boniface VIII. dans le fexte , ell cependant vrai qu'anciennement cette femble auffi marquer rrois propres évê- forte d'obligation éroir plutot de refpeéè ques de l'origine, du domicile & du bé- & de bienféance, que de droit & de necef– néfice. Innocent Xll. dJnS fa bulle de fité. Beaucoup d'exemples, &. même très– l'an 1694. explique ce qui ell nécelfaire illullres confirment ce fen11ment , tels pour que le domicile puilfe donner i un que ceu~ de faint Martin , né e~ Panno– évêque la qualité de propre évêque. On nie , baptifé vraifemblableme?t a ~~1ens t~onve da~s I~ même bulle des explica- & ordonné 3 Poiriers; & de famr Jerome, ttons plr11cuheres concernant l'évêque né en Dalmatie, & ordonné dans Amio· de la na11Tonce, & du bénéfice, pour l'é- che. Pour ce qui reg,.de l'évêque du do· vêque de la nailfance on y lit cette claufe : micile ou·dc l'habitation , nnus avons I~ Subtiitus r~tiont originis ;, tamù.m jit , qui Vllle. 'canon du concile d'Orange ' qw http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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