Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

1047 O F F 1 C E S , C ~ A U S T R A U X. to 4 s L'évêque de Boul<>gne ayant repreiemc par les théologiens de Paris. Dans l'églife ;. l'affemblée de 1655. que le chapitre de cathédrale _de T~lede, dans la chapelle du fon i·gliie, qui ic prétend exempt. la1[oa cardinal X1mencs, & dans fix paroilîes on imprimer quelque office nouveau pou:r c~r~ iu1vo1t encore en 1550. le bréviaire lvloz.a– dit dans !Jdite égliie , fans lm avoir etc rabique, quoique tout le relle du diocefe communiqué, l'affemblée obfcrva q~e cette fuivîr le b'.éviaire Homain. T. VI. P"g. 97 6. encrcprife regardoit,la, doétrme qut appar; Par arrct du parlement de Paris du 'O. tient purement aux evcques, & -conieilla a décembre 166~). le chapitre de R~ye Jfuc M. de Boulogne de d~nner fon .ordon~an- maintenu dans l'ufage d'un bréviaire dilîé– ce, portant défenies a ion rhap1t~~deta1~e rent de celu_i d'Amiens, quoique ce chapi– publicr aucun office nouveau iuiqu a ce qu 11 ire reconnrulfe la juriidiétion des év&ques lui aie été remis entre les mams. Tome V· de cette ville. Par autre arrO:t du même pu~ p. 151 r. lc'.nent, du. 13. avril 1709. le chapitre de L'archevêqued'Arménieayantobrenudu faint Martm, de Tours, a été maintenu Roi la pcrmiAion de foire imprimer à lvbr- dans l"uÏJge de Con bréviaire & de fes ries feille un l:oréviaire pour l'éGlife des Armé· quoique par le même arrêt il ait été remi; niens ', pourvu qu'il n'y ait rien de contra.ire fous la iuriidill:ion des archevêques de à la religion catholique; le parle"Tientd'A1x, Tours. Aioure1. à ces exemµlcs celui de l"é– par deux arrêts des 9. juin 1676. & premier glife de faint Quentin, qui allésuoi< pour ovril 1678. renvoya à M. l'évêque de Mar- une des preuves de ion exe;i1ption, l'uîagc frille, ou 3 fon grand vicaire, la correc- d'un bréviaire p1rciculier; cc qui n'a pas 1ion de ce bréviaire. T.V. p. 1524. & fuiv. em~'êché qu'elle ne fûr remife fous la JU- L'arrêt du confeil d'état, du 10. février rifdiétion de !"évêque de Noron, par arrêt 1690. fur les différends de l"évêque de Beau- du conieil d'état, du 8. aotÎt 1703. T. VI. vais avec fon chapitre, porte, que l'office p. 977. 820. divin ne pourra être changé que de l'auto- VU. A !"égard de l';;ffiflance à l'office di– rité de l'évêque, & confentement du ch1- vin, & des cauies qui en difpen(~nt lts clu– pitre, en la même maniere que le bréviJire noines. Voyez. Ch•noincs, §.V.§. VI. & le calendrier. Pourra néanmoins le cha- pitre changer les heures de l'office dans des occafions palfageres, fansconféquencepour 0 i:' F 1 C E S les jours fui vans. T. li. p. 1208. & foiv. _.. fçJ L'arrêr rendu au confeil d'état le 4. oét~brc 1727. en faveur de M. l'évêque de SJint· Malo, fait défenfes au chapitre de rien changer dans l'égliie cathédrale pour les heures de l'office & célébration du fervice divin, & d'introduire de nouveaux offices, fans la permitlion par écrit de M. l'évêque, ou de fes vicaires généraux en fon abfence. Rapp. 1730. Pit<ts juftificati– '"'. p. 194. Voyez. fur cet article Service Divin, §. Ill. IV. Le concile de Noyon , en 1344. veut que l'office divin foit célébré dans toutes les égliies, felon l'ufage de la cathédrale. T. V. p. 1468. V. L'ufage d'un bréviaire particulier & d;fférent de celui du diocefe, n'ell pas une preuve d'exemption. M_ Servin , avocat général, établit cet1e maxime dans fon plaidoyer du 17. mars 1603. dans la caufe entre les religieu(es de BeJumont & le chapitre de faine Martin , de Tours, & dans fon plaidoyer du 17. fé– vrier de la même année , contre le chan- . gement du bréviaire d'Angers. Son fenti– ment fut confirmé par un mémoite drelfé . C L A U S T R A U X. 1.LEs offices claullraux n'éroient dans l'o- rigine, que de fimples admi11illr~­ tions, qui ùoienc confiées par forme c!e commiffions à des religieux du monallere, & ces adminillrations a\·oient leurs char– ges & fonll.ions à remplir. Dans l'abus des derniers fiecles ces offices qui C:coiem révo– cables, font devenns des titres de bc'néfi– ces; au moyen des rc'fignations faites en cour de Rome par les religieux, & par une fuite de ces réfignations fucceflives , on a confidéré ces offices comme de vrais titres de bénéfices. T. XII. pag. 99+ li. On dillingue deux fortes d'ollices claullraux : il y en a qui font poffédés en ti– tre; les autres îont demeurés des commif– fions. Les llénédiétins de la congrt'.·garion de faine l\1our ont obtenu des bulles des Papes , confirmées par lettres parentes • qui ont c'reint les titres de ces offices , & qui en ont uni les revenus à leurs. menies conventueiles. Dans les abbayes qm ne iont point de cette congrégation, ces o~ces claullraux font polîédés _Ear des rel1g1eux: qui en font les titulaires. T. IV.p. 1i27. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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