Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

1037 N 0 V 1 C E ~. 1 o 3 !! du concile de Trente; il écab!it'.qu'ils doivent être entendus lit:s monaJleres même exempts. Le concile de M1lines, en 1607. en fair nn de1•oir <l« évêques. Saint Charles en a fait un réglement dans le premier & cinqnieme concile de f.lilan. T. IV. p. 1788. 1789. 1806. 1808. M. ! hllier, dans fon commen11ire fur l'article 34- du réglemenc des réguliers, a recueilli la plup1rt de ces au1ori1és. T. YI. p. 1617. 1618. 1619. Plulieurs raifons appuyent cette difcipli– ne. L'article 8. de l'ordonnance de janvier 1619. y ell formel. L'arrêt du p1rlement de Paris , du 8. août 1678. maintient l'évêque de Meaux au d•oit d'examiner les reli– gieufes novices du prieuré de Moncdenis , avantleur profeffion. T.IV.p.1789. lJfaiv. . P En 1731. il s'el1 élevé encre l\f. l'é· vêque de Saint-Omer, l'abbé de Clairvaux, & quelques obbayes de religieufes de l'or– dre de Cîteaux, une vive contellation fur ce fujet. · Dans le diocefe de Saint· Omer on comp– re trois monalleres de religieufes de l'ordre de Cîteaux, fous la filiorion de Clairvaux; favoir, les abbayes de Blandecques , Ra– vensbergues & Vocllines. Dons tous les temps, mais fur-tout depuis le concile de Trente, les évêques de Saine· Omer avoient procédé, ou fait procéder , fous leur au– torité, à i·examen des 11ovices de ces mai– fons , avant qu'elles fulTent admires à l'é– miffion de leurs vœux. Le 10. avril 1732. l'abbelfe de Blandecques , entrant en cela dons les vues de Con fupérieur régulier, fic faire profeffion à deux de fes novices, fans avoir préalablement fait overrir l'évêque de Saint-Omer , qui , en étant informé, en– voya un de fes grands vicaires à l'abbelfe, ~our l'exhorter à reconnaître fa fauce, & a ne plus, dans la fuite , s'écarter de fon devoir. Toutes ces repréfenrations étant de– venues inutiles, ce grand vicaire, par une ordonnance du 29. avril 1731. lui fait dé– fenfes de recevoir à l'avenir des novices à f rofeffion, fans en avoir donné ovis à M. évêque de Saine-Omer, & la fufpend, pour crois mois, de fes fan étions de fupé– rieure. Semblable ordonnonce du même grand vicaire, rendue le 16. moi 1731.con– tre l'abbelfe de Havensbergues, qui venoic de cenir la même conduite que celle de Blandccques. Appel comme d'abus de ces cieux ordonnances, de la part des deux ab· belfes , au parlelllent de Poris. L'abbé de Clairvaux s'ingere de lever la fufpenfe , & intervient comme partie dans l'appel. Cette cnueprifc de l'abbé de Cliiisvaux for\•• en quelque forte, l'évêque de Saint-Omer, dt prononcer par une ordonnance du 19· m:>i • la nullité des profeffions qui feroicnt faites fans que les novices euffenc été préfentées à fon examen. Cette ordonnJnce peu régu– liere à cet égard, fut bient&t foivie d'u11 nouvel appel comme d'abus au m~me par· lemenc. Hien n'étoit mieux appuyé que le droit de M. 1 "évêque de Saint-Omer , pour le fond de la caufe; car ce prélat réunilfnit en fa faveur, & le droit commun de la jurif· lliltion des évêques, & le droit particulier de fa province eccléJilllique, qui fe trou– voit fuivi d'une polfeffion conllante, immé– moriale & p>ifible, non feulement dans le rorn;is que l'Artois reconnoilToit l':aaorité des Rois d'Efpagne, mais encore depuis que cetie province étaie rentrée fous l'o– béilfance de Con légitime Souverain. Quane à la peine de fufpenfe prononcée par le grand vicaire, cancre les deux obbelfes • rien n'était plus dans l'ordre, ni plus con• forme à l'autorité du concile de Trente adopté par le concile provinciol de Cam– brai. Quod fi pr.faE/a ctrtiortm <pifcopum non {trtrit , quamdiù epifcopo 11idebirur, ab officio fi1fptnfa fit. Auffi le parlement, por fan or· rêt du 3. février 1733. déclara n'y avoir obus dans les deux ordon nonces rendues par le grand vicaire de M. l'évêque de Saint– Omer; & en conféquence, il fut fait défen– fes, tant aux abbelfes , qu'à l'abbé de Clairvaux de recevoir aucune novice à pro– feAion, fans en avoir averti , un mois au· r aravant, l'évêque de Saint· Omer; mais à égard de l'ordonnonce de ce prélat, du vingt· neQfmai 1731. il fur dit y avoir abns, en ce qu'elle déclarait nuls tous les vœux qui feraient fàirs dans la fuite par des no· . . . . ' ' . ' vices qui n auraient pas ere exammces par lui, ou par quelqu'un député de fa parr. Rapp. 1735. p. 91. fJ faiv. Pitcts, p. 105. {,• faiv. Louis XV. par fo déclaration du ro. fé– vrier 1742. s'eU expliquéclaireme111 fur ce p~int de l'au1ori1é épifcopale. L"arricle pre– mier el1 conçu en ces termes : ( Aucuuts filles, ou vtuvts nt pourroni ~é1rt admifis à laprofa/Jion fJ à l'émi/Jion des vœux fo!tm- · nets·' rr;~mt dans lts 1,ïonajl~r~s cxemrts J fans avoir e~e auparavant exam1necs par /ts f1,1/ ... que.s diocifains , ou par des perfonnes corr.mi – jù dt l<ur part, far la vocario11 dtfdius filles ou. veuvts.... Faifons très exprt.ffes inhibi1ion; fi difanfis à tous ·fupirieurs, oufapiritures ~ de quelque monaflere que ce puiffe être , d'e11 admettre aucune à la profaffion 1 fans 9.U'il oit lié prooldi oudit txllmtn. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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