Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

'i9 I M 0 N A S T E R E S. 992 ce n'ell qu'en renonçant à leul'S privileges & à leurs e1emptions '1u'ils y font parve– nus. T. VI. p. 991. & fuiv. p. t637. & fuiv. fon diocefe , qui avoit refofé de r~cevoir des miffionnaires qu'il avo1t envoyes dans fa cure. L'alfcmblée demanda un arrêt du confeil, favorable i ce droit des évêques. & l'obtint. JI etl du 25. fepteml>re 1675. T. III. p. 1077. 1078. 1079. . L'arrêt du confeil d'état du Roi , du 15. janvier 1673. maintient l' évêq~~ d:Autun dans l 'eyercice de ce droit dans 1 egl1fe col– kgiale de Vezelay. Tome VI. p. 526. 553· Le réglement porté par l'arrêt du confeil privé , du 16. janvier 164+ entre l'évêque •!'Amiens & fon chapitre , porte , que l'é– vêque pourra faire faire la million dans fon églife cathédrale, fans interrompre l'of– fice cano11ial , & après en a\•oir a\•erti le chapitre T.11. p. 1611. éJ/uiv. T. IIl.r. 1157. li. Les dignités & les chanoines des chapitres , même exempts , occupés aux millions dans le diocefe , par ordre de l'évêque, font tenus préfens à leurs églifes. Voyez Ch"noines privilégiés, §.V. Ill. Sur l'établilfement du féminaire des miffions ~trangeres, à Paris. Voyez Paris, §.Ill. n. V. ~:=======~~======JQ M 0 I N E S. Voyez. Mo ~v As r E .RF. s ; REL r Gr Eux. 1'1 0 N A S T E R E S. §. 1. Ancien état des moines & des monajleres. I.LEs religieux , dans leur établilfe- ment , étoient des laïques qui vi– \'.Oient avec une étroite aullérité fous l'au– r.oricé des évêques' qui propofoient des économes pour leur fournir les nécellités de la vie , & pour avoir fa direllion du temporel ; & l'évêque leur envoyoit un prêtre pour leur adminillrer les facre– mens. Les vœux qu'ils ont faits depuis n'ont pas changé leur état, & ne les on~ ras foullraits i l'obéilfance des évêques; & lorfqu'on a choili quelqu'un d'entr'eux pou_r avoir le foin de la régularité, ces fu– i;érie_ur~ ont été fournis à la puilfance de l ordinaire qui les ré,·oquoit à fa volonté. L.e nombre des monalleres ayant augmen– t~ , le tttre d'abbé devint un titre de di– i;ni~é qui donnoit de l'autorité dans les ~loares ,• mai_s toujours fous la dépen– aance de la JUrifdiélion epifcopale; & lorfque les reformateurs des monafleres ont voulu y rétablir l'ançienne régularit~ , II. Les droits des évêques fur les moi– nes & fur les monalleres qui en déFen– dent, font amplement fpédfiés dans la lettre d'Honoré III. à l'évêque d'Affife.· T. VI. p. 89. 90. III. Ils ne pouvoient s'établir dans les villes. ni dans les campagnes, fans le con– fentemenc de l'évêque. Concile dt Calcé– doine, canon 4. V. Concile d'Arles, can. 2. T. VI. r. 76 ...... IV. Soit qu'ils fulfent établis dans les villes, ou dans les campagnes , ils ref– toient foumis à l'ordinaire. Ils ne pouvoient s'abfenter de leurs cloîtres fans fa permif– lion, nife mêler d'affaires eccléfiafliques, ou temporelles , fans fon ordre exprès. Concilt de Calcidoine, can. 4. V. Concile d' Ar– les, canon 2. concile de Paris, tn 829. canon 18. concile de L, :t.on , en 1025.faint Btrnard, faint FranfDis. [. vr. p. 73· 79· 80. & fuiv. Le concile de Calcédoine, can. 8. ex– communie ceux d'entre les moines qui voudront Ce foullraire à la jurifdiétion de leur évêque. T. VI. p. 74. V. Les moines & les religieufes, ainfi que les clercs , ne pouvoient être conve· nus que devant leur évêque. Jvlais li les pat– ries refufoient d'acquiefcer à Con jugement, lubemus, dit Juilinien , Not·tllâ de immuni– ta:t cltricorum, pcr loci j1idice1n h~c txtcu:ioni perfec1è mandari. T. VI. p. 79· VI. L'évêque avoit droit de corriger également les clerçs féculiers & réguliers pour l'ol>fervation de l'ordre eccléliallique. Concile dt Verntuil, c. 3. T. VI. p. 79• V II. Les moines ne pouvoient autre– fois admettre les laïques à leurs offices. Ils pouvoient dire des melîes privées , ou enterr~r leurs morts dans leurs monalle– res ; mais il ne leur étoit pas permis d'y enterrer les étrangers, ni d'alfembler les peuples pour allitlcr à leurs offices. ll.s étoient obligés [oit dans les villes , fo1t dans les campagnes , d'alliller i la melfe de paroifie; & Théodulphe, évêque d'Or– léans , n'en excepte que les religieufes cloîtrées. Ils étoient même obligés d'y faire des offrandes comme les autres fi– deles; & quoiqu'on leur eût accordé _I'u– fage d'oratoires particuliers , ils n'~vo!ent point d'églife où ils fulfent en droit d •d– mettre le peuple. T. VI. p. 1166. 1167. 1170. 1181. . . ' '. VIII. Ils ne pouvo1ent recevoir a ia11·e profellion parmi eu~ des ferfs '· fans le co~­ fenrement des maitres. Concile dt Calct- doine canon 4. T. VI. P· 74· · , E . ~· li. xonpt1ùns http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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