Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

9Sr MENSES CONVE~'TUELLES. MENSONGE. MESSE. 98i pl3intes au conreil d'état, où ils obtinrent arrêt le 2. décembre 1671.pn lequel S. M. renvoie pour le fait de ces taxes , les abbés & les religieux aux bureaux diocéfains, & par appel aux chambres fouveraines ; & ·Cependant par provifion , ordonne S. M. que les religieux p>ieront les taxes-auxquel– les ils ont été impofés pour le don gratuit. T. VIII. p. 1229. 1230. 1231. 1967. 1159. :1160. Y. C/11Jmbrts tiiotijaints, §.YI. §. II. Autres articles concernant les mcnfcs conventuelles. On demande , fi un évêque peuc, .de fon autotité, & fans refrrit commilfoire du Pape , unir au i"éminaire de fon diocefe ! l~ menfe conventuelle d'un monallere foum1s a fa jurirdit!ion , & dont les reven~ ne for.c pas ruffifJns pour entretenir le nombre de religieux nécelfaire pour foutenir les exer– cices de la régularité ? Suiv>nt les faims décrets & les ordon– nances des Souverain~, les menfes conven– ruelles, en ce cas , doivent être éteintes & fuppriR1ées , & les revenus appliqués en œuvres pies, plus convenables aux lieux & aux circonllanccs, & fur·tout à la dotation des réminaires. D'ailleurs, c'en une maxi– me reçue dans le royaume, que dans les points de difcipline, les évêques peuvent ·dans leuts diocefes tour ce qui ne leur ell point défendu. Or, c'eO une maxime qu'il n'y a l?oinr de loi reçue en France, qui, dans ces c1rconllances , réferve cette union au Pape , & qui renreigne le poµvoir des évê– ques à cetégard. T. X.p. 185+ 1855. 1856. MENS 0 N GE. L 'Alfembléegénéraledu Clergé,en 1700. • condamné les proP.ofiri<>ns fuivantes de moralcrel:ichée furie menfonge, le f•ux témoignage & le parjure. Cu.rn c'1usà lici1um ql jurare fint on-imo ju.randi ,jivt rts fic /tvis, feè grQl\Jii •••• qui ju.randi incentionem non lcahet 1 lir:~l fulsO jurtt, TUJn pejerot • t-rfi alio crimi11e ttnetur , putà mtr!:d'tJcii alicujus • •.. '}Mi j-a-rat cum i11ttR.tione ·non fe ob!igandi, non ~J.ligatur ex 'vi facramenti •• •• fi quis , vel foius , vt/ coram a!iis, jivè interrogatus,, fivè propriâJPontt 1 fivè recreationis ctJusâ ,, fivè quocunqut alio fine juret fe non fuij{e aliquiti IJuorJ. reverà /ecit, ÎT1t1!/igendo intrà fi aliquid 1J/iud qaf}d non ficit: J 11el alium viam a6 ni in qut1 ficit, vel quodvis aliud atlditum 11erum , ~i11erià nM merttitur , nu 1p pt'j"r"s • ·, •• '• Caufa jujla uttntii Iris amplribologiis, tft quo· ties id necefferium , aut utile 4d falucem cor-– poris , honorem, rts /11.mi/jares tuentias, fic •.•• P atriarch& fJ prophtt& Angdi, ipfe Chriflus, aedù.1n viri jufti & fanéli , ~quivocacionihus, jivè amphibologiis fJ reflrillionibus mtntalibus uji fane. T. I. p. 7 28. 729. M E S S E. §. 1. Du précepte de la meffe. - l. s Ur l'obligation où font les fideles d'entendre la melfe les fêtes & les di· man,ches. V. Fitts, §. I. n. IV. Il. L'alfemblée générale du Clergé , en 1700. a condamné les. deux propotitions ru;. vantes touchant ce précepte, f.uiJfacit pr•• ctpto ecc!tji& dt audiendo facro,, qui duos tjus partes irr.O quatuor Ji1nul à diverjis ce.lehra.nti· 6us audit . ••• tidem pr6._ctpto fatisfit ptr rt· 11erentiam t~ttrior~m tancùm, animo licèt 110· luntJriè in alien4, imO & pravâ cogitationt de .. jixo. T. I. p. 731. · III. L'arrêt du conreil d'état, du 29. jan' vier 1633. ordonne que le libelle intitulé, le Torr.beau dt la Mej{e, fera brûlé dlns la ville de Nîmes, par !"exécuteur de la haute– jullice ; l'auteur banni, &c. T. I. p. 1654. 1655. §. II. Réglemens concernant les rits fJ cerémo11ies de la meffe , le lieu de la cékhrcr, G'c. I. Le décret du concile de Bafle, feff. 11. tic. 15. infété dans J.a pragmatique, qui com.– mence par ces paroles , Abufam aliquaruni uc!ejiarum, Cuppr~me & condamne pl1>1icurs abus qui <t'roienr glilfés dans l• célébr~1ion de la melfe. T. :xi. p. 49. II. Le concile de Trente ,feff. 21. cap. 5. & dans le IXe. <lnon de la même feRron , s'expri1ne d-e .ma11iere à faire ente11ltre qu' 011 ne peut, fans pécher griévement, ne pas fe foumerrre à l'ufage de réciter le canon de h melfe , voce f.,J,mif!d. Le concile de Bor– deaux, en 1583. ordonne aulli de s'y con– former. T.V. p. 105. 107. 112. III. Le concile de Narbonne , en 1609. ne permet qu'aux évêques , •bl>és & autres ecclétiJlliques , ufam mitlrr< habtncibus , de prono!lcer '\.'oce fonorâ ces paroles J Bè. ,edi· ca< vos, 6•c. T.V. p. 14>. IV. Le concile d'Aix, en i 585. & celui de T ouloufe, en 1590. défendent, qu'à !'of– fuodc on donne il baifer au peuple la pa– Q q q ij http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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