Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

INSTITUTION CANONIQUE, &c. INTERDIT. 91., INSTITUTION CAN 0 N 1 QUE. Voyez fJ fuiv. PaovrsroNs, §. 1. Vrs.<. §. I. ~~r======t~~======YQ INSTRUCTIONS DES P A R 0 1 S S ES. Voyez Cuais, §. XIV. n. L SrNoDEs. 1NTERD1 T. L E favant auttur tie la glofa , for la prag– matique , exp/jque avec ;tendue , éJ dans 11ne grande exaélitude, ce qui concerne la pra· tique tfts inurtiits. T. VII. p. 1137. fJ fuiv. J. Dans l'ufage des derniers fiecles • on a dillingué les interdits eccléCiatliques en réels qui s'érendenr for les lieux, & en per– fonnels qui ne regardent que les perfonnes. les uns & les aurres peuvent être géné– raux, qui s'étendent fur un peuple, ou fur l'enceinte d'une ville & autres lieux; ou particuliers qui ne font que fur une églife, ou chapelle , fur un eccléCiallique, ou au– tre perfonne. T. VII. p. 1111. 112 2. II. Dans les dix premiers fiecles, nous :01vons peu d'exemples d'interdits généraux. le premier eremple d'interdit eccléfialli– que que nous offre J'hilloire de l'églife, a été donné par Auxilius , jeune évêque, qui :01voit excommunié la famille enriere de Clacicien. Saint Augullin défapprouve cet– te conduire. Saint Léon a établi les mê– mes maximes que faint Augullin, dans une de fes lettres JllX évêques de la province de Vienne. T. VII. p. 1122. 1123.1124.1125. C'ell une opinion commune , que les plus anciens exemples des inrerdirs locaux fe rrollvent dans J'églife de France. Gré– goire de Tours en fournit le premier exem– ple dons la mnrt de Prétextat,alfalliné dans fa propre églire, en 589. Ce qu'Hincmar de Laon fit contre fon Cler15é, en 870. peut être regard6 comme un interdit, qltoi– qu'on le qualifie d'excommunication. Dans le concile de Limoges, en 1031. Oldric , abbé de f~int Martial , de Limoges , pro- pofa aux évêques un moyen d'obliger les grands de ces provinces à faire la paiK. Ce moyen C:roit un interdit, quoiqu'on l'ap– pelle excommunication, felon l'ufage de ce remps-li. Au relle, cet interdit étoit des plus févere. , & tendoir à interdire dans tout le Limc.11Cin li fépulcure aux morts• la pub:iciré des divins offices , les facre– mens à tour le monde. excepté aux mou– rans, l'ufage des ornemens dans les églifes. T. VII. p. 1125. 1126. 1127. 1128. III. Les interdits devinrent fi communs dans l'onzieme fiecle, particuliérement fous Grégoire VII. qae certains auteurs ont cru que ce Pape était l'inventeur de cette efpece de cenfure. Plufieurs évêques , à l'exemple de ce Pape, ont prononcé cette peine en différences occafions contre des villes & des communautés de leurs dioce– fes. Alexandre W. ne permettoit, dans les lieux fournis à l'interdit , que le L»ptême des enfans, & J'abfolurion des r.10urans. T. VII. p. 1128. 1129. IV. Dans la fuite, on a apporté quel– que modération à cerce grande févériré, par rapport aux grands fcandales auxquels ces fréquens interdits & les rigueurs qu"on y obfervoir, donnaient lieu dans J'églife. On a fur ce fujet les décrets d'innocent nr. & de Grégoire IX. T. VU. p. 1119. 1130. l 13]. Les peres du concile de B.iOe, fijf. 20. art. 3. quoique les Papes en eutîenr retran– ché ce qu'ils avoient ellimé avoir le p'.us contribué à exciter des troubles dans J'é– glife, & à y caufer du fcandale, fe cru– rent obligés d'y remédier encore par le fa– meux décret, Quoniam tx indifcretâ inter– tiillorum multitutline , &c. inféré dans la pragmatique & dans le concordar. Ce dé– cret· profcrir les inrerdirs généraux fur des lieux tntiers, ni fi tx causd, jtu c11lpJ ipfo– rurn locorum , aut domini ,, Jeu rtflor:"s 1 vel officialium. T. VII. p. 113 1. 11] 2. T. X. p.54115. V. PluCieurs églifes de France ont or– donné J' exécution de deux décrers qui ont a;>porré·de grands changemens dans l'ufagc & dans la forme des anciens inrerdits. Le premier .. eft la conftitution, Alma Mater , de Boniface VW. adoptée par le,concile de Lavaur, comporé des provinces ecclé– fialtiques de Narbonne,d'Auch & de Tou– loufe, & inférée avec les ordonnances fy– nodales de• églifes de Rheims & de Troies. Le fecond ell riro de l'extravagante Prvvidè. T. VII. p. 1132.;ufqu'à "37· VI. 11 y a deux inrerdits qui firent beau– coup de bruir en l'rance, en 1633. 1634. 163 5. Ce font ceux des villes de Monncuil http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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