Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

APPROBATIONS. '57 · · · n der féculicr pour maucre qui ne pas ~ 58 corn étence ' il peut den~and_er fon re.nvo1 à rolfficial ; & li le juge fecuiler en. fait re– fus il fen reçu appellant comme d abus au arÎement. Pour éviter l'amende du fol ap– p 1 en cas que J'appellant y fuccombe • on k q~Jlifie ordinairement d"appel comme de juge incompétent. . 1 • M. Pithou en a fait u~ des artr~~es d~s ~­ bercés de J'lglife Gallicane.• C edll IJ~ru- 1 8o M de Foix , atchel'egue e ou– lo~fe & an;balfade~t p~ur le Roi 1-len~i III. auprès du Pape Gregoire XIII. rend temo1: e de cet ufage dans une lettre au Roi ~~a;_ avril 15 3 2 • Févreccite deux arrêts du parlement de Dijon rendus dans cette ma· xime T. VII. p. 1553. 1554. 1 555· L~ Clergé alfemblé en 1635. le fuppofe comme un uîage confiant dans l'art. 16. du cahier de fes remontrances. T. VII. p. 1; 19. 1555 . M. de Marca, ~e <:one. Sace~d~r. & Jmp<r. /. 4 . cap. 21. ecnt que les eveques doivent fc pourvoir aux par!e.mens contre )es encreprifes des JUges mfenc;u_rs , & au confeil privé , li les c~urs f~per1eur7s e~­ treprennent fur la JUnfd1tbon eccleliall1- que. T. VII. p. 1554· ~'===·~~- APPROBATIONS POUR LA CONFESSION. §. 1. Néceffité de l'approbatio1t épif1:opale. L Es prêtres féculiers & réguliers ne peuvent adminillr~r le facremen.t de pénitence, fans en avoir obtenu_ perm1llion des évêques , qui peuvent la l1m1ter pour les lieux les perfonnes, le temps, les cas, ' • 1 & la révoquer meme avant e terme ex· piré. Les uns & les autres font alfujettis à fubir un examen, li les év&ques le jugent ' a pro;:,os. Ce réglement ell fondé f~r ~e que, I~ puilfance de remettre les peches , a ete donnée principalement aux apôtres & aux évêques leurs fuccelfeurs , & fubor– donnément aux prêtres ; fur ce que le foin de choifir des confelfeurs capables appartient à l'évêque , enfin fur la prati– que confiante de l'églife, tant av•nt qu'a– près l'origine des mendians , •vant le con– cile de Trente & après. C'ell ce qu'établit amplement JI,!. Hallier, dans fon commen– taire fur l'art. 6. du réglement des réguliers. .'.f. VI. p. 1J38.jufîu'à 138+ §. li. Néceffité de !'approbation par la pratique de !' églijè avant le concile de Trente. I. On ne peur douter que par les anciens cano11s, IJ réconciliation des pénirens pu.. blics , de même que lîmpoficion de la pé– nitence publique, ne fût réfervée à l'évê– que. Quant à l'abfolution & réconciliation qui fe faiîoit en fecrer , _elle étoir exercée par les prêtres, mais tou)ours avec la per– million de l'évêque. On le prouve par les conflirutions apof– toliques, par le concile d'Elvire, plr des textes formels des Peres, entr'aurres de S. C!•prien, de S. Chryfollôme, de S. Chri– fo ogue , &c. Par le décret des Papes Da– mafe, S. Grégoire, S. Léon, &c. D'Erarde, archevêque de Tours; d'Yves de Chartres. Par l'autorité de plulieurs conciles , entre autres de celui de Plaifance fous Urbain II. du premier concile de Poitiers fous Paf– cal II. d'un fynode_d;Angers de l'an 1291. T. VI. p. 1341.jufq~'à 1357· II. Avant l'établilfemenr des ordres men– dians, il n'étoir point d'ufage que des moi– nes fe répandilfent hors de leurs monalleres pour confeffer les fideles. Il n'y a'•oir par– mi eux qui remplilfenr cette fonltion, que ceux à qui le foin des ames & le gouverne– ment des paroilfes étoit confié fpéciale– ment par l'evêque. Le privilege de confelfer hors du couvent , n'étoic alors accordé qu'extraordinairement à quelques moines recommandables par leuc vertu. T. VI. p. 1361. jufqu'à 1365. Ill. Dans les premiers temps de l'éra– blilfemenr des. ordres mendians , les reli– gieux ne chercherent point à fe foufiraire à. la fubordination due aux cvêques. T. VI. p. 1365. 1366. . IV. Mais dans la fuite ils folliciterent des privileges, & fur les conrellarions éle– vées enrr'eux & le Clergé, ils obtinrent d'abord de Boniface VIIl. la bulle Super Catludram, qui fur le premier coup porté contre le droit des évêques. Bénoît XI. y porta une plus grande atteinte par l'extra· vagante Inter cunflas. Les réguliers citent encore pour eux les bulles de Clément V. de Léon X. & de Pie V. mais mal·à·pro· pos. T. Vl.p. 1367.jufqu'à 1371. §. Ill. Par la pratique de l'églijè apres le concile. I, Le concile de Trenre, fi/{. 23. de ref. cap. 15. établit en termes exprès la m:cellité de l'approbation ~pi(copale , & http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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