Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

' 6 31 tCON011ES. ÉCRiTURE-SAINTE. EGLISE. 631 ues avaient ruivi le parti des rebelles, ont été expédiées ~epuis cet 1~rêt, donnent q d·.r· cl ces e'canornats. Cetee un pouvorr ~us etendu aux economes des peu arerens e · T · .r: " 8 cour , dans ces circonllances , ne re- abbayes. · · P·,713· ~"J'l" "74. • connailfant aucun collateur de ces bénéfi- ~II. Quant au~ eve~hes, les evcques nom- .t des eccle'fi·•fli.,ues pour mt:s avant que d avoir leurs bulles , entre- ces, commettar • ~ . d d d d' ·tr · d' 1 fi , 1 'que la ville éoi!copale & prenaient e onner es 1mmo1res, ex- es con crer , ario . · d' bf. d & d f · Je chapiire étaient aulli fufpe{ts de rebel- cammunrer , a o~ re , e ~1r~ t~u- lion. Ces eccléfi 1 lliques n'avaient aucune te~ .les autres f~ntb~ns de la. 1unfd1{t1on autre qualité pour faire ces fonétions, que fprntuel,le. On na po•.nt l~s memes preuv~s celle que le parlement leur donnait. C'.e!l que l7s economes fprriru~.s ayent enrrep_ns Je cas cle l'arrêt que le parlement de Paris, de faue taures ces fonlbons d~~s un dro– étant à Châlons, rendit , le 5. décembre cefe, en venu de leurs lettres d economat. 159z. T. X. p. 752. & fuiv. T. X.p. 749· 750. 751. 752. V. L'expédient que prit le p1rleme11t de ~ Provence p1roît être plus canonique. L'é· ~~·=====~:iw~=====fQ vêquc de .Silleron étant entré dans la fac- É C R J T UR E-S A J N T E. tion, cette cour ordonna que le chapitre s'affembleroit & élirait, ainti que dans la vacance du tiege, un vicaire général pour l'adminillration du fpiricuel & du temporel du diacefe. L'arrête!l du 30. ollobre 1591. T. X. p. 756. VI. Les économes fpirituels furenrpeu de temps en exercice. Ils n'y furent pas con– fervés durant tix ans entiers. Leur création ell du 5. feprembre 1590. Les leccres pa– tentes du Hui, qui portent leur révocation, '& qui remettent les chapicres des églifes carh:'dra!es en l'adminillration fpiricuelle, le fiege vacant , font du premier mai 1596. T. X. P· 75Z· 758. VII. Le Clergé de France n'a jamais ap– prouvé l'écabJilTement des économes fpiri– ruels. L'atTemblée de 1595. dans l'article "11e. du cahier qu'elle préfenra à Henri IV. en demanda la révocation, & l'obtint. T o· me X. p. 739· 740. 741. §. II. Leurs pouvoirs & fonaions. I. L'arrêt du grand confeil, du 5. feptem– bre 1590. étant le titre de création des éco– nomes fpiricuels; c' e!l delà qu'on doit ju– ger de Jeurs pouvoirs & fonébons. On peut inférer des difpotirions qu'il contient: 1°. Qu'ils devaient être prêtres; 2°. on vouloit en établir pour les évêchés, .com– me pour les abbayes; 3°. ceux des évêchés ne pouvaient conférer les bénéfices qui va– quaient en régale; 4°. Il ne paroît point que ces économes ayent eu d'autres fonc– tions , fuivanr cet arrêt , que de pourvoir aux bénéfices qui font à la collation , ou préfencarion des évêchés & des abbayes <lonc ils écoienc établis économes ; 5°. cet érablitTemcnc a été fair durant les divitions de la cour de Rome avec la France , & ne devait être cnnfervé qu'autant que ces trou– bles dureroienr. T. X. p. 742. 743. Il. Les lettre~ d'économ~t fpiritueJ, qui î.L E concile de Trente, fij{. 5. cap. 1. de rif. dont le réglement a été fuivi par le concile de Bourges, tenu en 1584. ordonne qu'il fera fait leçons d'écricure– fainte: 1Q. Dans toutes les églifes cathédra– les & collégiales , par un théologien, à qui , pour cet effet, on allignera le revenu d'une prébende. 2°. Dans les mona!leres des moines , par des perfonnes capables , choities, ou par l'abbé, ou par le chapi– tre : les évêques pourront fuppléer à la né– gligence des abbés. J"· Dans les colleges publics. T. 111. p. 1086. 1087. 1089. II. A l'égard du théologien chargé d'ex– pliquer l'écriture-fainte dans les églifes ca– thédrales, ou collégiales , & ce qui s'e!l pratiqué dans l'églife concernant cet éta– blilTemenr. Voyez Théologaux. 111. Les mêmes conciles ordonnent que tous ceux qui feront chargés de faire des leçons d'écrirure-fainte , feront examinés & approuvés pu l'évêque. Quod tamtn , ajoure le concile de Trente, de ltEiorihus in c/aujlris monachorum non inttlligatur. T. III. p. 1086. 1087." 1089. É G L 1 S E. I.EN 1631.& 1643. le Clergé de France & la faculté de rhéologie de Paris ont cenfuré pluueurs propotitions tendances à prouver qu'une églife parriculiere peut être & fubtiller fans évêque. T. 1. p. 590. 291. 592. 593· 619. 620. 621. 624. 625. T. VI. pag. 1002. II. Sur l' églife matrice , ou cathédrale. Voyez Chapitres d< cathédrales, ~.J. n. 1. III. Sur les immunités de J'églife , & fur l'aliénation des biens d'églife. Voyez. Im– munités ; Temporel. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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