Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

'499 ' CURÉS P R I M 1 T 1 F S. 500 paroifiiales de ~larfeille font deffervies. En d'autres lieux , le chapitre préfente à l'é– vêque un eccléfi,flique en qualité de vi– caire perpétuel. T. III. p. 776. Un religieux Récollet • dans le dernier fie– cle ayant été élevé à l'épifcopâc & fait fuffragant de l'évêq~e de Clermont•, ac– cepta la cure de la y1lle de Thie.rs. ~etr.e cure lui fut contellce, fur ce qu 11 n avo1t point. de de_gré,s.,O_n n,e voit pas, GUC la cor– retbuon ait ere 1ugee par arret ou autre jugement. La quetlion ayant été propofée à M. Henrys , il répondit que cet évêque pouvoir polféder la cure. Motifs de cette dé– cijion. T. X.p. 233. 23+ T.III.p.319. 320. XIV. Les curés de villes peuvent· ils exi– ger la portion congrue ? Voyez Portions congrues , §. II. n. XII. C UR É S PRIMITIF S. §. 1. Leur origine. 1. L Es mêmes caufcs n'ont pas donné lieu à l'établilfement des curés primi– tifs. li y en a que l'églife paroît avoir auro– rifées; les autres n'ont rien de favorable. T. III. p. 774· II. Plufieurs anciens conciles ont approu– vé que les évêques transféralfent en la ville épifcopale les curés de la campagne qui fe ditlinguoient par leur mérite , & qu'ils en compofalfenr le Clergé de leur églife ca– thédrale. lis ont ordonné en même·remps que ces curés ainfi transférés pour l'utilité de l'églife, pourraient conferver une par– tie des revenus de leurs cures , en les fa_ifant delfe"rvir par des prêtres, auxquels ils don– neraient une fubfitlanceconvenable. Le con– cile de Lérida, tenu vers le milieu du fep– tieme fiecle, approuve cet érablilfemenr. Cerre même difcipline paroît avoir été ap· prouvée par le IVe. concile de Latran , en 121 5. C'ell le commencement des curés primitifs , & l'origine la plus favorable qu'on peut en donner, T. III. p. 775. 776. III. En plÙfieurs lieux les chapitres & les rnonallereS Ont pris Je foin , fOUS !'autori– té des évêques, de l'inllruaion des fide– les • & de leur adminitlrer les facremen; , fur-tout à ceux qui habitaient dans le voi– finage de leurs églifes. On n'en chargeait pJS en particulier un des chanoines; mais ils y travaillaient tous, chacun felon fes ralens. On a jugé plus convenable dans la fuite de commettre un ecclefiafiique oui en fit tome fon application , & qui pût en rendre rompre à J'év~que. On a commis en certains lieux un des chanoines , ou des dignités de l'ég:ife , avec obligation aux autres de l'aider dans les fonaions curiales. C'ell ainfi que les deux prin,ipales églifes IV. Avant le IXe. fiecle. les religieuxde l'ordre de fainr 13enoît avoienr rendu de fi grands fervices à l'ég!ife, gue les évêques leur avoient donné la plupart des paroilfes de leursdiocefes, avec le gouvernement des ames; mais dans la fuite ce gouvernement ayant été aux moines une occafion de dilli– parion, l'églife les obligea de fe renfermer dans leurs monalleres ; & pour y trouver moins d'oppofirion , elle lailfJ aux mo– nalleres la liberté de préfenter aux évêques des lieux. des prêtres qui gouverneraient les cures qui étoient conduites par ces religieux • lefquels répondroienr du fpiri– tuel aux évêques , & pour le temporel • en rendraient compte auxdirs religieux. Le premier décret en a éré fair par le Pape Ur– bain II. au concile de Clermont, en 1095. il aéré confirmé par Alexandre Ill. au troi– Jieme concile de Larran , en 1179. par In– nocent III. au quatriemeconcile de Latran. & par le Pape Honoré III. T. III. p. 778. 663. 664. V. Plufieurs évêques, par des conJidé– rations parriculieres pour des chapitres & pour certains monaHeres , leur ont donné des cures , avec la faculté d'en retenir les fruits • & de les faire delfervir par des prêtres féculiers ou réguliers qui leur ren– draient compte du temporel de ces églifes. Ces donations ont éré le fondement, ou le prétexte de la plupart des curés primi– tifs. Un grand nombre de canon' & de conciles expliquent la difcipline de l'églifc de France fur ce fujct dans le XIe & XIIe. fiecle. Plufieurs auteurs en ont recueilli dif– férens exemples. T. Ill. p. 777· 778. VI Quelques évêques ont donné à des feigneurs laïques les revenus de certai– nes cures , fous cette condition, que fur ces revenus ils donneraient aux prêtres qui les delferviroient , une fubfitlance con– venable. Il y a eu aulli des feigneurs qui les ont ufurpés , fe difant patrons , avo– cats, on défenfeurs de ces églifes; ils n'en exceproient pas même les oblations. Plu– fieurs conciles fe font oppofés à ce dé– fordre. Pluficurs de ces fe1gneurs , ou de ceux qui leur ont( fuccédé , ont rendn à l'églife ces cures & leurs revenus. La plu– part les ont données à d~s chapitres, ou à des monallcres. Ces chapitres & mo– nalleres fuccedJnt au droit de préfrnter aux cures , & d'en percevoir les d11nes & les autres dioits qui font regardés com– me les marques les plus ordin~ires de http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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