Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

479 C UR É S. 4So ou logenzens des l'édit de 16o6. porte, que les évêques, chacun en leur diocefe, pourront procéder aux ùnions , tant des bénéfices féculiers , que réguliers , felon qu'ils jugeront être commode & µour le bien & utilité de J'é– glife, pourvu couicfois que ce foie du con– lèncemenc des µarrons &. des collateurs , & qu'i!s ne couchent aux offices claullraux qui doivent rélidence. Par l'arcicle 11e. de l'ordonnance de jJnvier 1629. il el\ ordon– né a11x évêques de pourvoir avec connoif· fance, felon la forme de droit, & !"article 27. de l'édit de Melun, à unir aux cures qui fe trouveront trop pauvres , le revenu des prieurés , ou autres bénéfices cures , ou non cures , étant en leur collarion. To– me III. p. 10. & faiv. Le concile de Trente, fi!f. 24. cap. 13. prefcrir aux évêques de pourvoir i J"aug– menrarion du revenu des cures trop pauvres par union de bénéfices , pourvu que ces bénéfices ne foienr point réguliers; & fi ce moyen ne peut être employé, ils y pour– voiront, vel dtcimtJrum aj/ignt:JtÎone, 11ei per parochianorum fymbola ac colltllas , auc quâ €ommodiori videbitur rationt. Les conciles provinciJux de Rouen , en 1581. de Bor– deaux & de Tours, en 1583. de Bourges , en 1584. fe font conformés au concile de Trente. Celui de Tours exige de plus, que l'évêque, ayant i procéder à ~a dotati?,n des cures s'a!focie deux chanoines de 1 e– glife cathédrale au choix du chapitre, & deux autres ecclélialliques nommes ~an~ le fynode diocéfain , dont l'un fera regul1er. Le concile de Bordeaux, en 1624. comprend même les bénéfices réguliers dans le nom– bre de ceux que les évêques peuvent unir aux cures contre !J difpofirion du concile de Trente'. & des autres conciles. T. III. p. 4. jufqu' à 10. §.Ill. Portions congrues. Voyez Porcioru congrues. §. IV. Gros des curés. Voyez Dlmu. §. V. Du droit de dîme relativement aux curés , & leurs droits , comnze principaux habitans dans les bù:ns colrlmunau.x. Voyez Dimes• ••• Bois. §· VI. Oblations & offrandes dues aux ' cures. Voye'Z. Ofrand<1. §. VII. Preshyures , ' cures. Voyez Preshyttres. §. VIII. Condiûons G- qualités requifas pour po.f!i:der des cures. I. Les raints décrets paroi!fent demander dans les ecclélialliques qui font pourvus de bénéfices cures, l'age de vingt-quarre ans accomplis , ou vingt-cinq ans commencés. C'ell le réglemenr du fecond concile de Lyon, en 1273. que le concile de Trente adopte & renouvelle, fejf. 7. cap. 3. dt ref. T. III. p. 265. 266. Le concile de Bourges , en 1584. y ell conforme. T. III. p. 307. Le concile de IVlonrpellier , en 1214. conformément à celui de Larran , avoit défendu de conférer les cures à de jeunes gens , adolefitntulis , ou à des perfonnes conllituées dans les ordres mineurs feule– ment. T. XII. p. 1118. Quant à l'ufage du royaume & la jurif– prudence des cours féculieres , fuivant !:\ pratique de cour temps. obfervée dans la province de Bretagne , il fuffifoir d'avoir l'âge de vingt-deux ans palfés, pour être pourvu d'une cure. Dans la jurifµrudence du parlement de Normandie , un ecclé– fiallique àgéde 2;. ans pouvoir être pourvu d'une cure en cerre province. Le droit de déport qui a lieu fur les cures par rour genre de vacance, a donné occalion à cerre ju– rifprudence. Plufieurs arrêts d'autres parle– mens ont maintenu en po!feRion des cures, les ecclélialliques qui en avoient été pour– vus à l'âge de 13. ans dans les ptovmces même où J'ufage du déport n'ell pas reçu. L'arrêt du parlement de Paris, _du 2 5. jan– vier 1662. maintient le lieur Co1gne1,_pour– vu de la cure de faine Roch dans Paris, n'ayant que 23. ans & deux mois; Autres arrêts conformes du même parlement, du 27. février 1625. & du 16.janvier 1681. Ces arrêrs pouvoienc être fondés fur ce que les faines décrets n'obligent les ecclélialliques pourvus des cures d'être prêtres ~ue dlnS l'an. Sur le même fondement beaucoup d'auteurs ont écrir que les eccléfialli~ues, qui ont l'âge requis pour être pTêrres dans l'an , font caµables d'être pou1v.us de c~­ res. D'autres auteurs font d'un avis contrai– re. M. Talon portlnt la parole ~ms Ia..Clufe de la cure de faim Roch, foutrnt qu tl fa1~t faire une grande différence entre les prov1- fions des cures obtenue~ en cour de Ro_n'e. • & celles qui font données pli les nrd11.1a1- fC50 η ijl.p. 313. 314. 315. 274. fi fawÛ. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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