Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

' '445 C 0 N F E S S l 0 N. 446 leges accordés par des Cupérieurs. T. VI. pag. 1307. 1308. r309. Clergé d'Angleterre. En France même les mendians eurent befoin d'obtenir en 1409. une bull< qui leur confirma le privilege d'en– tendre les confeliions des féculiers , f•ns obliger ceux-ci à refaire ces confellions. · Gerfon & J'univerlité de Paris s'éleverent contre cette bulle. Celle d'Eugene IV. pu– bliée par Nicolas V. & renou.velit'e par Calixte Ill. pour la condamnauon des er– reurs de Jean de Pouilly, n'excita pas de moindres troubles dans l'univerfité , qui obi igea les mendians i promettre qu'ils ne fe ferviroient point de cettè bulle contre le décret du concile de Latran. T. VI. p. 1297. jufqu';, 1300. On trouve un détail hillorique très-éren– du des différends furvenus entte l'univerfité & les mendians à l'occalion de leurs privi– leges. T. VI. pag. 1315. 6· juiv. Gore! , Angeli & quelques autres reli– gieux, ayant voulu s'élever contre la doc– trine & la prarique du Clergé de France ; leurs propolirions ont toujours été profcri– tes; & les rituels anciens & modernes de tous les diocefes ont exprelîément ordonné à tous les fideles de fe confelîer à Pâques à leur propre curé. T. Vl.p. 1301. 1302. La bulle de Léon X. publiée dans l'on– zieme felf1on du concile de Latran, renu fous ce Pape , contraire au décret Utriuf– que fi.<Ûs, ne fut foufcrite par les évêques d'lcalie qui étoient encore arrachés à la di– gnité des paroilîes, qu'avec la claufe qu'ils n'approuveroient pos les privileges accor– dés aux mendians à cet égard. L'évêque de Digne, qui y affilh, ne la ligna non p!ùs que fauf les droits & les libertés de l'é– glife de France. Le concile de Trente, bielf loin d'approuver cerce bulle, y dérogea en renouvellant la difpolition de l'ancien con• cile de Latran. T. VI. p. 1302. 1303. 130+ 3°. Le Clergé de France s'en expliqué aufii fur cet article dans I'anicle 5. du ré– giement des réguliers , faprà , & dans les délibérations de l'alîemblée de 1655. To– me J. p. 686. 4°. Il ell donc confiant que c'en là la cournmede l'églife de France: & il ne l'ell pas moins qu'on doit avoir égard aux anciennes coutumes d'une égiife; & que celle-ci étant honnête & louable, peut acquérir force de loi ; que pouvant deroger aux loix , elle peut plus facilement encore déroger aux privileges. Tome VI. p. 1297. 1304. 1305. 1306. 1107. 5°. On prouve enfuite que les évêques cle France ont pu impofer cette obligation à leurs diocéfains. fans qu'on puilîe oppo– fcr ~ue li ce privilege avoit lieu , il dépen– dio1t des inf,tieurs de tellreindte les privi- 6°. C'ell une quellion, li le privilege aè– cordé aux réguliers d'entendre les confef– lions, peut être révoqué en France par des conventions particulieres? JI faut examiner, li ces pllhs font antérieurs, ou pollérieurn aux privileges. Si ces privileges font anté– rieurs aux conventions , ils font annullés par la renonciatior.: s'ils font pollérieurs, ils font comme fubreptices & rendus nuls par les conventions précédentes. C'ell ce ~u· on prouve T. VI. p. 13 10. & jî.iv. VIII. La jullice & l'utilité de la pratique & de la loi prefcrite par le concile de La– tran, font de nouveaux motifs qui la ren– dent de plus en plus recommandable. T. VI. P· 1331. & faiv. IX. Quand à l'obligation de fe confelfer environ le temps de Pâques, il ell certain, par l'ufage préfent de l'églife , que le pré– cepte de la confellion annuelle ell déter– miné au temps pafchal. quoiqu'il rnt autre– fois étendu à tout le temps du carême: c'ell ce qui paroît par les fiatuts de i'églife de Rheims, par les conllitutions fynodaics de Guillaume , évêque de Paris , en 12 22. par la bulle de Mortin V. Vices illius; parcelle de Sixte IV. De treugâ & pace; p•r les fy– nodes de Langres, de 1404. & de 145 2. par les conciles provinciaux de Bordeaux, en 1582. & de Bourges , en 158+ P" les fta– tuts fynodaux de Sens, en 152+ de Char– tres, en 1526. de Paris. en 1527. &c. I.,e decret de la réformation du Clergé d'Alle– magne renouvelle, & explique celui du con– cile de Latran , en ces termes : Qu<m non confeffem in Pafcha:e nefcierit parochus , non fiptli•t. Les écrivains des ordres mendians • qui ont fuivi le concile de Latran, ont dé– terminé auffi au temps pafrhal , le précepte de la confdlion annuelle. T. VI. pag. 1282. 1283. 1284. X. Par arrêt rendu au parlement de Pa– ris, le 4. avril 1704. a été confirmée une ordonnance de l\1. l'évêque de Châlons,&: une fenrence de fon officill, portant défen– fes aux curés de qonner à leurs paroiJliens la permillion générale de faire leur confef– lion pafchale à tous prêtres approuvés de l'ordinaire; & qui leur enjoint de n'accor– der ces permillions qu'en particulier, & par écrit; mais aufii de n'être ·pas trop difficiles à les donner ; & leur enjoint aulli de rece– voir avec charité ceux qui les demanderont. T.V. p. 372. & faiv. XI. A l'égard d~ la jurifdi[[ion des juges d'éGlife fur les laïques qui ne !lrisfontpas•u précepte de la confellion & de la commu• nion pafchale. V cye.,.Lai"zues, ~. lV. n. lV, http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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