Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

395 COMMENDES. notre liecle , de partager en trois lots les biens des monalleres , dont un lot ell pour l'abbé , ou prieur c:ommcndataire , un autre pour les religieux , & le iroilieme pour l'acquit des charges. 1°. Quels biens entrent eu partage? 3°. Les charges qui font acquit1ées rur le tiers lot' ou lot des char– ges. T. IV. p. 1119. 1115. Cette divilion des revenus des abbares & prieurés conventuels en tr<>is parties , n'ell pas li ancienne que les commendes. On e11 a très peu d'exemples av1nt cent cinquante ans ; & même I• plupart des an– ciens arrêts qui l'ont ordonnée, n'ont pas plus d'u11 liecle. Les abbés & les prieurs commend.1taires jouiffoient de tous Jes revenus d<s monalleres , & faifoienr dif– tr1buer allX religieux u11e cert.iine quan– tité de p•in , de vin & des aurres chofes nécelf,ire<. Cet ordre en expliqué dans un gund nombre de bulles des Papes , pour l'ordre de Cîteaux. Celles de Pie II. de 1459. de Pie IV. en 1563. de Gré– goire XIII. en 1574. & de Pie V. expli· quent cecre admiuithation , qui fublitleroit encore , fi Jes commeodatJires en avaient hien ufé : mais quelques- uns de ceux- ci , ayant négligé de faire dillribuer aux reli– gieux une fublitLnce convenable , on eft venu aux paru~es. Tome IV. page 1091. jufqu'à 1100. 1225. 1226. TomeVIII.p~g• 1236. Nous n'avons point d'ordonnances de nos Ro.s, qui ayent réglé ce parrage; mais il s'etl établr par 1 ufage , & pu un grand nombre d·arrt:s de toutes les cours du ro– y•ume. T.IV. p•~e 121r. Tels font l"•rrêt du parlement de Paris, du 27. juillet 1630. pour l'abbaye de faint Benhaut de Chau,,.ont en Portien. Celui du 7: mai .1650. ponr le partage des biens de Notre Dame .le Retlauré, ordre de Pré– montré. Celui du 7. feptembre 1654. con– cernont J'al-bJye de Molefme. L'arrêt du grand confeil du 30. i11in 1666. pour !"ab– baye de 1'.1armoutier. L'arrêt du parleinenc de Paris, du 7. feprembre 1682. pour l'ab– bJye de fainr André lès Clermont. L'arrêt du gr>nd conreil , du 26. fcptembre 1672. concernant l"abbare de Trouard. L'arrêt du plrlemenr de Paris , du 8. avril 1702. pour l'abb•ye de Notre-Dame du Gard diocerc d'Amiens. Amre arr~r du mên:~ f adement, du 11. 1 11ovier ,1706. touchant abbaye de fa1nr N1cnlas-les-Angers. L'ar– rêt enfin du confeil d"é"t , du 5. fevrier 1714. pour le prieuré de Notre - Dame du Pré , dit de Bonnes· no•·velfes. lès– Rouen. Tome IV. p. 1119. jufquà 1225. 2067. & faiv. III. Quels hiens entrent tn partagt. Les difliculrés qui fe préfrntenr fur les biens des abbJycs & des prieurrs cunventuds qui c:ntrent en parcage entre le' co11lmenda1ai.. res & les religieux, regardenr, 1°. reux qui font appellés biens du petit cuuvtnt: 2°. Les offices claullraux: 3". Les biens qui Jvoient été •liénés, & qui ont éré rerirc·s pJr l'•bbé commend•raire, ou par les religieux. 1°. Qulnt aux biens du petit couvent. Voyez Couvent. 2°. A I'é~arddesofliresclaulhauJr. Voyez Offices cfauftr4ux, n. VII. 3°. Sur le pariage des biens aliénés qui ont éré retirés paries abbl-s, ou pu les reli– gieux, on dillingue trois fortes d'aliénations qui ont pu donner lieu au rétrait. La pre– mierc etl des biens aliénés par des LHUX ein– phiréotiques , d rns Ierquels les reFg··:ux: peuvent ftre rentrC:s, ou après l'exj)ir.. ti<JR de~ baux, ou par a11tÎ;..Îp:1tion. en ''ertu des facul1t'• qui leur onr éré Jccordées par les déclararions du Roi. Ces biens , dans les deux cas , doivent êcre remis en ~'lartage. fans que les religieux puilTei:t préteudreau– cun rembol1rf~1nt11r, arter~cft1 que IJ réu11ic>n vient de la nature du conrr•r' & qu'etie re fait au corps .le l"•bhaye.... L• frron.ie ef~ pere de rétrair & d'alit'nJrioo des bier.s des abbayes , ell celle des biens c:ui onr été alienés pordes tirres nuls & vicieux, dans la •oui(Lnce defqu<ls les religieux fontre11- trés .. :"!près avoir att.lq11é & Liétruit les ti– tres dérempteurs. Ces biens doivent .autli être mis e11 plrrao:e , fa1lS aucun ren1bour– femenr, li ce n'etl des frais r.écelLir<s pour parvenir à faire an11~1~ier lc:s rc1nrrdrs. La troifieme efrece , el~ des b!ens J 'iC:r1i-!i tinur fubvenr;on~ , ou µ1r d'Jtl!res ;.1élc:'i fole111 .. nels, LiJnS lefque 1 s le'i rc>ligic11x f<>nrrl!r1t·és en exécution des d~{rl1r;irions du Rc11 , era rembourf.11lt a11x Jcquérc:urs 1..: prix princi– pal des oliénorions, les taxes faite. fur eux: pour raifon de ces bien' , les impen'c< • améliourions , frais & loyaux cou '· Un comrnendJrlire ne petit ob:iger li:s rel;?ieux: de ropporrer au partJge, les biens dar.s :ef– quels ils font rentrés de certe 1nJnÎt!re, ciu'en leur rembourfant préolJbie:nc:ot :es deux: tiers des fomn1es qt1'ils jutlific"rr>.~t """;r poyées_ pour y p>rvenir. T. IV. F· 1128. 1229. Voyez. Temporel. IV. Charges du tiers-lot, 1°. Plulieurs bulle< des Papes, accer– dées 3 l'ordre de CîteJUX, ont réglé en faveur des ma1fons de cec 01dre , les http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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