Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

383 COLLEGES. COLLEGIALE~. COIYIIvfENDES. 384 me biens eccléliall iq ues , ceuxqui font don: """"''======,..,,,,,~ "'======'*"' nés pour fonder & entretenir des· colleges "'-""' ""-""" 't"'/!,# qui ont été confervés fous la diretlion des communoutés des villes où ils font établis; mais fi ces communautés , Cous le bon plai– fir du Roi , fe dépouillent de leurs droits & de l'infpellion qu'elles avoient fur ces biens. & confentent qu'ils foient employés à l'établilfement d'une communauté ecclé– fiallique qui fe charge d'enfeigner, on lès regorde comme biens ecclélialliques , & en cette qualité, fujets il impotitions. T. VIII. p. 1223. 1214. S'il y avoit des communoutés eccléliafii– ques qui puilfent prétendre que les biens des colleges qui leur ont été donnés , ne doivent point être compris dons le régole– rnent du don gratuit, parce qu'ils devien· nem biens decolleges; ce prétexte ne pour– roit 2v,,ir quelque vraifemblance qu'à l'é– gard des congrégations , dont les regles , :iinfi que relies des Jéfuites, veulent que le college foit dillingué des autres maifon's. Les grands couvens qu'ont à Paris les Cor– deliers , les Augullins , les Jacobins & les Cormes , ne font que des colleges. On les a cependant impofés :i Paris pour le don gratuir. quoiqu'il n'y ait point de bénéfices annexés , & que tout leur bien confille en quelques maifons qu'ils louent;.' T. VIII. p. 122+ 1125. . §. VI. Si les principalités .S· les chapel– lenies des colleges remplifjènt les gradués ? . ' On ellime que non. Ces places ne font point des bénéfices ecclétialliques. Ainfi jugé par arrêt du parlement, en 1678, pour la principalité du college de la Marche. T. X. p. 429. §. VII. Divers colleges. ,a. College de Provins. Voyez Provins, n. 3. 6. 1°. College des Graffins à Paris, faprà, §.IV. 3°. Col!ege de la Marche à Paris ,faprà, §, VI. 4°. College de TrC:guier à Paris. Vorez Tréguier 3 n. z. . . 5". Autres colleges de Paris. V. Clianct– lier d< Paris, §. 1. ~ ~ .-~. C 0 L L É G 1 A L E S. Yoyei. CJI .<Prrass DL Co1.Li.G1ALLs. COMMENDES. §. 1. Origine & progrès dès commendes; à q11els hén<fices elles s'étendent.~ I.L A commende n'ell autre chofe qu'une difpenfe qui donne à un féculier la fa– culté de tenir un bénefice régulier. T. IV. p. 1115. li. Les commendes font anciennes dans l'églife. Floart, en fan hiiloire de Rheims, en rapporte l'origine à Louis-le-Débonnai– re. T. VI!!. p. 131. 132. On diilingue deux fortes de commendes, les temporelles & les perpétuelles. Les tem– porelles n'éraient que de fimples dépôts• ou garde, pour fix mois d'ordinaire. Elles ne font point en. titre .de prélature; les per– pétuelles font de vrais titres canoniques , & de vraies prélatures. Elles font autorifées par le concile de Thionville, fous Char– lts·le-Chauve, & confirniées par le Pape Léon, en 847. Depuis ce temps les com– mendes ont été réputé<s & tenues pour vrais titres canoniques , fans dillinftion d'ordre, ni de perfonnes. T. VIII. p. 131. 133. Ill. Le Pape Clément V. fot le premier qui multiplia les commendes.. Dans une gran.de maladie dont il fut attaqué , il en révoqua la plus grande partie; mais depuis fon pontificat , les commendes ont été fu– jenes à diverfes révolutions: un Pape les établiffoit, un autre les fupprimoit. On n'a pas fuivi la propofition qui fut faite au con– cile de Confiance d'abolir les commendes des grands prieurés conventuels. Le concile de Bane & la pragmatique n'y ont point touché. Le concordat fembloir remettre les bénéfices • chacun dans leur ordre. Le con– cile de Trente a un peu modéré J'ufage des commendes. Enfin • elles fe font pailible– ment infrnduires , & font un droir com– mun parmi nous. T. IV.p. 1 n4. T. XII. p. 1014. IV. Le concile de Trente, fejf. 25. cap. 20. de ref paraît ne pas approuver que les ab– bayes foient poffédt'es en commendes. Le chapitre fuivanr r dl encore ·plus exprès. Conjidir fan'1a fynvdus Roman~m Ponrifccm, fJc. Les canoniiles n'ont reoJrdé ce décre' du concile • que comme u; confeil, & no!' comme une prohibition. Le mor Co"~drt ell le fondement de cette interpretauon. On affure que la congrégation du concile l'a ainfi déCidé. T. IV. p. 1c90. 1160. i266- s167, v . . http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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