Auteur : TitreAbrégé du recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France ou Table raisonnée en forme de précis des matières contenues dans ce recueil divisée en deux parties

3' I I c H A N T R E. & jouifTance d'infiiiuer de perires éc~les , uni en la ville de Provins, qu'aux environs. T. I. p. 1068. & faiv. . II. C'efi une quellion, li la chanrrerie des églifes cathédrales ell fujerte à l'expell.ative des gradués. Voyez Dignités. ~·Il~. III. Autre quellion, fi un ch1nom~ pour– vu de la dignité de ch.mire , & qui a des lettres de comitatu • doit être tenu préfent ? Voyez Ch"noints priviligiés, ~·IV. C HAN T R E. DE L'ÉGLISE DE PARIS. l. LE chantre de l'églife de Paris a toute jurifdill.ion fur les petites écoles de la ville , fauxbourgs & banlieue de Paris. Plulieurs arrêts du parlement de Paris, & fonrences du Châtelet lui ont confirmé ce droir. L'arrêt du 4. mars 1615. renvoie au chantre • pour être fait droit. deux maî– trefTes d'école, dont l'une avoit obtenu Ju– gement du prév&r de Paris. Même renvoi ordonné par-la fencence du lieutenant civil au Chire!et, du 10. mars 1641. & par l'ar· rEt du 31. mars 1683. l'arrêt du 18. juin 1615. porte que la direéiion & fupériorité des petites écoles de Paris appartiendra au chJntre, comme elle a appartenu de tout temps. Que les maîtres & maîtrelfes d'éco– le fe pourvoiront pardevanc lui , pour les différends fur le fait des écoles. Le même arrêt décide plulieurs points conrellés en– tre les maîtres & maîrrelfes : celui du 19. mai 1618. fair défenfes à routes pcrfonnes de tenir écoles en la ville & banlieue de Paris, fans la permiflion du ch::nire, & leur défend de fe pourvoir pardevanr d'aurres juges , pour raifon de leurs différends. L'arrêt du 10. juillet 1631. renouvelle les mêmes défenfes : celui du 29. juillet 1650. défend d'exécuter une fenrence du bailli du palais , touch>nt les petites écoles : l'arrêt dn 5. ianvier 1665. ordonne contre ceux qui feront la fonétion des petites éco– les, fans la perirullion du chancre, la pei– ne de confifcarion des chafes fervanc à l'ufage de ces écoles, & de 500. livres d'a· mende. P3r l°Jrrê1 du 7. fovrier 1654. il ell enjoint au chantre cle veiller à cc qu'il ne fe tienne éraies builfonneries ; & de ne pas fouffrir que les garçons & les filles foient reçus en mêmes écoles. T. I. page 1049. jufqu'à 1068. II. Les l!rrulines ne ~ont pas _comprifes dJns les defenfes de renu de pentes ecoles c H A p E L L E. 3 I 2 à Paris , fans la permiflion du chantre. Ainli jugé par arrêt du 2. feprembre 1679. T. I. p. 1071. 1073. III. Le chantre de l'églife de Paris reçoit de l'archevêque fa jurifdi{lion concernant les petites écoles. T. I. p. 1081. 1083. CH A P ELLE. ou ORATOIRE DU ROI. L Es officiers de la chapelle du Roi, qui . font d1lnoines , jouilfent du privilege d' êrre tenus préfens , fans réfider dans le lieu de leurs bénéfices. Voyez Chanoint< privilégiés. §.VI. CH APELLE S. D 0 M E S T I Q U E S. I. L Es conciles anciens & nouveaux ; ont fait plulieurs réglemens , tous peu favorables à l'ufage des chapelles do– melliques; ils ne les ont permifes qu'à cer– taines conditions. Le concile d'Agde , tenu fous le pontifi– cat de Symmaque , cil le premier concile qui air permis d'avoir des oratoires ou des cha– pelles à la campagne ,propttrfatigarionem fa• mili&; mais il défend d'y célébrer la melîe routes les principales fêces , fous peine d'excommunication , & fans une permif– fion exprelfe de l'évêque. Il faut pourraru: avouer qu'il ell fait mention auparavant , d'oratoires& de chapelles fur les tombeaux des martyrs, où l'on célébroic la melfe & le (ervice divin; mais ces oratoires écoienc différens des chapelles domefiiques dont parle le concile d'Agde. T. VI. p. 73· 74· 1163. jufqo à 1166. If y a en Orient d'aucres efpeces d'ora– toires ; ce font des chapelles auxquelles les patriarches ou les évêques envoient par privilege une croix qu'ils ont bé~ire; p_rivi· lege fingulier , en vertu duquel ils preten– dent que cout le monde qui s'y rend à l'of– fice, ell difpenfé d"aff11ler à celui de~ pa– roilfes. Le concile de Gangres & Alex1us , patriarche de Conllancinople, ont con– damné l'abus de ces oratoires, & défendu ·d'en établir de nouveaux. Torne VI. pag~ 1168. 1169. On trouve dans fes décrets de Théo~ http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-14] Corpus | Histoire de Provence

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