Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13
1 ~~ Evlque 6' Comte de Noyon. M. D. LXXXVI. 154 cette oppolition nôtre, & que_par ~elles cipaux membres, & comme les peres interprtcations du. rou,c ,c?ntraires a nos ayant pouvoir de puler pour les aurres intentions, on a tache a emouvotr & ex- qut font fes enfans. Nous parlons pour cirer fan ire contre nous, & qu'avons été elle, qui vous a tous mieux & plus heu– blâmés & accufés d'avoir parlé de lui par reufement engendrés, ou pour mieux dire notre requête avec moins d'honneur & régénérés , que n'ont fair vos propres révérence que nous devions. Dieu par fa meres qui vous ont porté en leurs en– bonté & miféricorde veuille pardonner à trailles; pour celle qui vous a al ai rés , cei; gloffeurs d'Orléans, nous Commes ap- élevés & nourris, quand le temps a été, pris par notre Maître de pardonner vo- de viande fol ide, beaucoup mieux, & à lontiers, & orare pro ptrfequentibu, no,, une meilleure vie que cette temporelle. & cette faifon de dévotion nous en ad- Nous parlons pour le maintien & con– monefle; fans ceb nous pourrions crier fervation d'un des trois états Je ce royau– avec David, Memor eflo improperiorum me, & le premier des trois, pour I'hon– tULJrum, ft--e:Jrum qu.1. a!J infipie1zte funt neur qu'avons·, not1s qui en foinmes., tùtâ die : ne ob!iviflaris 'f/oces inimicoru.m d'être plt1s partlct1liérement a~1pellés au tuorum, fapcrbia eorum qui te oderunt, af fervice de Dieu, adminillrarion & dif– cendit fernper : mais nous aimons mieux penfarion des chofes faintes & facrées. fupplier, ut Deu, det illù meliorem men- Nous parlons pour aller au-devant , & tem, & convertat i/{o, Deu, .fâlutarh nof- empêcher h ruine entiere que nous ver– ter, & les nous rendre dorénavant plus rions fore proche ; laquelle jaço!t que favprables & propices. On nous accufe connoillions nous advenir iullemenr, tant d'avoir fait plainte à la cour de S. M. & pou1· nos fa ures & démérites, que pour ne lui avoir rendu l'honneur & le refpeét celles autli de tour le relle du peuple; qui lui eft d1î , & a été mis en avant ce car Dieu pour le~ fautes du peuple ore que la cour fit du temps du Roi Charles bien Couvent les prêtres, les fervireurs & VIII. quand M. le duc d'Orlé•ns, qui fut miniftres de fon autel : néanmoins nous depuis le Roi Louis Xll. fe voulut plain- efpérons de fa bonté & miféricorde qu'il dre. Il n'y a rien ici de femblable, nous aura pitié & companion de cour ce royau– n'avons jamais penfé de r1xer ni p1rler du me; & quand il ne lui plaira p1s, & que Roi, & n'en demanderons aulli point pour nos obllinations des uns & des au– pardon i Dieu, qui eft juge de nos con- tres en péchés & ordures, il fera b fourde fcieuces. Nous favons, Reg.1um & Prin- oreille, & ne nous voudra délivrer, pour cipatum à Deo effe, & ce refpeél: d'obéif· le moins aurons nnus ce conte,ttement fance due aux Princes, nous le prêchons d'avoir fair notre devoir, & li1'er.zvimu, tous les jours: c'eft la doll:rine que nous anima, noflra,, & d'autant plus \'olon· en feignons & annonçons, par laquelle les ri ers & hardiment nous nous mettrons en Rois & Princes font p)us obéis que par peine d'empêcher cette ruine de notre leurs épées & Jrmes. Nous ne voudrions état, que nous ne doutons point qu'elle pas, & ferions bien marris d"aller au con· n'attire après foi la ruine des deux au– traire. Je fupplierai auili la cour, & tous tres , & par conféquent du royaume. ceux qui m'entendront, ne prendre mes Nous ne mettons point en confid<'ration paroles au pi~d levé, & n'y donner des h gr1n.ieur & dignité de noue état , les interprétations à leur mode ; mais s'ils faveurs que les prêtres, & ceux qui tra.i– Cùtendent quelque chofe qui les me~tent renr, fiera & cuemonia,, o·.ir eu de rour en douce, qu'ils m'en de•nandent l'inter· temps ès Gaules, même devant que fuf– prétation, & je leur fatisferai, de façon, lions chrhiens ; & cela fcmblcroir trop l1ieu aidant, qu'ils auront nccalion de magnifique, & ferait p1r aventure mal-i– ·s'en contenter. Je parle, Me!Tieurs , & propo~ pour des fupplians ; il nous fuf– nous parlons tous pnur le Clergé de fira ramenrevoir à la cour que notre érar, frJnce, pourl'érareccléfialliqueduro1•au· bien qu'il faffe corps i plrt, en tir.'.· des ·me, pour l';:glife Gallicane, & c'efl-elle deux a11tres, confervé & .entretenu de. <;ui en fu~vliante & oppofan·c par nous; enfans des nobles &· tiers état qui y font <ar 11çoir qu'elle foie compofée & des reçus & ir.!lruirs, qui rend notre caufe .e:cléfi11liques & des hïques, elle eft ·d'1utanr f1vonbie & recomm>nd;1blc. néJnmoins rcpréfenrée ordinaire•nenr par Nous ne cherchons pas augmentation & lc.l_eccléJiafiiques, qui en font les prin- accioi11i:ment, & ne demandoœ; pa http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence
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