Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

17i7 Suite des Harangues du Clergé fairts à nos Rois. r 73 s font, ~:RE, toutes ce~ vertus que vous ~eus_ dev:·ons cette paix fi long· temps avez a ~-ous rendre. La France 2tte~1J 1ug111ve , que l'églife demande avec gé– de vous l 1m1tatron de. ces ~rands moae- m11lement &,.avec larmes, & qui feroit les, & vous ne ferrz 1.ama1S plus au-del- la Joie du Cid , & la confolation de fus de toute compara1fon , que lorfque tous les liueles. vous ieur ferez pius comparabie. Le Cierg.é de France, SIRE, s'inté- Dans un eîpc1r fi flatteur & fi confo- retîe felon les cievo1rs i tous les événe– lanr, <Jllel bon_heur, S1RE, pour tous mens du regue de \i. M. & il vient vous vos fu1ecs de vivre fous un maure que apporter ae nouveaox recours pour J'u– l'on voit chique jour s'in{huire dans fes tilité de vo1re royau1ne. confeils, des ~c;volfS de la, royame, ~ la véri~é nus biens temporels fonder fon exper1ence fur cel1e des plus qu exagerent lans ceffe Io crédulité oil grands perîonnages de fon étlt, garder la prt•emion , font réfervés à des ufa– d~ns fes proje<S un r~cret pr~f~nd, d"où ges' que J'évansile même ~ous preîcrit. dependent les fucces des evenemens , Nous les tenons de la libor;ilité de 110 • écoutet avec r~llex_io~ les fen,timens _du Rois o<i de la religion & de !J piété des grand ponce, a qui il a confie les foms fondlt<urs. Dieu nous en o ét>blis les divers de l"adminillracion publique • & dépolitaires' & leur oe!lination el! con– qui panage fous les ordres de V. M. fJcrée au fo<ilagement des pauvres. L:l .. tous les travaux de cette royale follici- ch.iritti les a donnés, la charité doic les tude, qui trouble fouvent le repos des répandre, & c'ell à nous à faire fervir Souverains , & affermie la félicité de à l'édilicarion publique , les oblations leurs peuple.. des fideles, & le patrimoine du fanc- M.iis, S1RE, le titre le plus glorieux tua ire. · de vocre couronne , ell celui de défen- I\lais, S1RE, ces biens temporels ont feur de la religion. Il confacre, pour écé fouvenc employés pour la gloire & ainfi dire, le trône que vous occupez , pour l'intérêr de votre état. La jullice, & vos augulles ancêtr~ vous l'ontlaitîé la reconnoiffance & la religion l'ont comme la portion précieuîe de votre exisé de nous, & le corps le plus libre royale hérita3e. L'onéèion fainte a réuni a ùé dans tous les temps le plus libéral en vous le facerdoce & la royauté. Des & le plus fournis. Les recours que le conciles écuméniques , qui ne font ja- Clergé de France a fourni~ ,, 1 ont éré ·mais fufpeéès de flatterie, one autrefois plus d·une fois la re!lource de votre em-. donné à Confiantin & à Théodofe le pire. Les dettes immenfes qu'il a con– nom facré de pontifes , & n'ont point traélées pour votre fervice, figna!eront .mis de différence entre les évêques qui dans la po!lérité [on obéitîance. Nous gouvernent légliie, & les princes qui la en prenons tous les ans la libération fur prorcgent. nous-mêmes; & par un zele défintéreffé, C'ell pu votre 1.ele, S1RE , que la & fi rare dans le ficcle où nous vivoltS, lum;ere de l'évangile fera portée juf- nous épargnons à no< ïuccetîeurs le foin :<ju'aux exHêmités de b terre, que nous de les acciuitter. ~·lal~ré les retours fe– ''errons l'autorité cccléfiallique, fouvent crets <le la réflexion & de l'inquié1ude J"objcc des contrarliélions humaines, ré- de l'événement, nos dons font toujours ublie dans tous les droics que J. C. lui au-detîus de notre pouvoir, & dJns la a ronfiés; que l'ordre de la hiérarchie trille fitu.rion de nos affaires, que l'é– fera refpeéèé pa~ ces efprics inq~iers , conomie !a pl_us ;ner~tive ne fauroic que ft'duit le gour ~e la nouvelute '. & prefque ret,abllf_, a peme confervons– que l'on a vu foair dans ces derniers nous pour 1avenir la douceur & la con- 1emps des bornes _d'une ïubordination I~- folation de l'efpér~nce. gitime; que ces ddfenlions, que nos pe- . A D1e.u ne pl_a1~e , SrRE , que ce ré– chés ont fait naître entre les freres dans c1t fait 1effet cnro1nel du murmure ou l'épifcopat , céderont enfin à l'atrrai1 de l'impatience. Dans les nécellité>. du d'une fainte una~imité. Le ciel fans doute royaume nous avons connu nos devons, a réîervé à votre piété & à votre regne &_nous ~nus.flattons d~ les ·~·oir rem– ' la gloire de les terminer. Vous ,ferrz le plrs : mais qu 11 nous fo~t. p,erm1.' de ~ous .minillre de la providence"pour 1accom- ~p1;1>ud1r de_ n~trc fid_ehte, d e~p_r 1 mer -plilfement de ce giand ouvrage,. & nous a \ otre Mojefie le ~nx & le mente de http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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