Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

1t5 r Remontrances du Clergé faites d nos Rois. 16 5 ;,. les appels au futur concile ; ltfqut!.'es reg/es plaindre des atteintes continuelles, qu'on fJ maximes demeureront dans ltur fora él porte à la jurifdittion épifcopJle & vtrtu, & pour étre la cejf ..uion de toutes d'une maniere fi peu menagée c;ui ~end pourfairtS &• procéduriS portée· par /d pré- prefque à l'anéantir. '. fantt dlclaration , pour ra1fàn des appelr fon,dés fur l'autorité refpcébble de inrerjttiés , invio!abltment ohfirvle , & vos decbra:1ons , & de celles de votre copies co/!'1.tionnétJ c11vo)'ées aux 6aillia· glorieux biCJ~'euI , not1s nous l-tiotlS ges fJ flnlchau/fùr du reffert, pour y étre ~a~r,és_que r,ar l'obéitfance qui e!l due lues, publiées fJ rtgijlrées ; enjoint aux J 1 egl1fe & a V, 1'1. nous verrions bien· fubjlitutr du procureur général du Roi d'y tôt régner dans nos dioccfcs uue paix tenir la main, & d'en certifier la cour dans au!li nécetfaire à vos l:iars qu'elle J'elt un mois, foivant l'arrêt de et jour. En à l'égl;fe, & qu'elle feroit enfin le fruit parlement, féa.u à Porzeo1je, le quutre dé- & '1 récompenfe de no:re patience & ambre milfept cent vingt. de nos inflruétions fi Couvent réitérées· Signé, G 1 LB ER T. a\'eC quelle .confo!J[ion voyo11s-nous e~ effet revenir à la luiniere, cudqac• uns Très-hu1nbles remontrances préfen– récs au Roi p1r le Clergé, alfem– - blé en l'année 17 .i o. au fu jet de quelques arrêts donnés par le par– n1e1n de Paris. s 1 RE, Le Clergé de votre royaume croirait trahir les devoirs de fon minillere, s'il ne prenait la liberté de repréfenter à V. M. l'état déplorable otl fe trouve en France la religion. L'indépendance & 1J revolte des cu– rés fnnt ot1vertc:iient protC~ées , les droits les plus facrés des évêques leur font roncellés , & leur minillere ell rendu inutile ; les laïcs (e conlliruent juges de la doétrine ; & ce qui cil en– core plus af!ligelnr, J'efprit de fchifrne s'introduit infenliblement dans vos étars; ce font li , S1RE, les trilles & funelles fuites des ufurpJtions continuelles, que font les tribunaux féculiers fur l'autorité fpiriruelle. Pourrions nous les r ouffrir ces u(ur– parions, fans abJndonner le gouverne– ment des églifes, qui nous ont été con– fiées , & ne nous rendrions - nous pas cnup.1bles aux yeux de V. 1\1. même, fi 'Ch.irgés de conferver le dépôr de la doc– triue, nous !aillions, pJr un liche filen– ce, .)'erreur prendre cous les jours de nouvelles forc<S ? C'efi lll fil. Jîné de l'églife que nous o[on's nous adre!Ter avec confilnce, pour remédier 1 tous les maux dont elle elt aflligée; c'ell à un Roi Très-Chrétien, que· n.ous prenons la liberté de nous de ceux qui s'étaient laitfé aveugler; l'erreur étonnée coinmençoit déjà à re· garder l'union du facerdoce & de l'em– pire comme le préfage de fa dellruc• tion ; mais les tribunaux féculiers au lieu de feconder vos pieufes intenti~ns. au lteu de fe fervir de l'autorité que vous leur avez mis en main pour dl:fendre J'églife, accordent aux réfraéla;res, en matiere de doétrine & de difcipline ec· cléfiallique, des arrêts de défenfes pour " les foulhaire à nos ordonnances, & leur affurer en même temps l'impunité; ce qui n'ell: pas moins contraire à vos édits & déclarations qu'à l'autorité de l'e,}pifcopat. Nous ne rappellerons pas toutes les anciennes encreprifes , dont le Clergé de votre royaume a fi fouvent pané fes plaintes , & qui font encore le fujer de notre plus vive douleur; nous nous bornons aujourd'hui à demander jufiice à V. M. des arrêts qui viennent d'être rendus au mépris de la jurifdidion épif– copale, darrs le temps même où nous fommes atfemblés par vos ordres, & des défenfes qu'on y fait d'exécuter des ordonnJnces que les évêques rendent an fujet du formulaire & de la confiiru– tion: les cenfures jullerr.ent prononcées deviennent inutiles, & on introduit dans les diocefes l'indépendance la plus fcan– daleufe & la plus fatale à la religion. Deux curés & un chanoine du diocefe d'Orléans, un curé du diocefe de Soif– fons font jullement interdit• par leurs évêques, pour réprimer le fcandale de leur drfobéitfance opiniôtre; ils ont re– cours au parlement, ils y font favora– b!ement écn11tés . 1V fTIUnî" ci':i 11 ":lnt d'arrêts qui défendent indéfiniment d'exé· http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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