Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

1587 Remon:ranceJ du ClergJ faiu.1 J nos Rois. 1 5SS êrre inconnus, mais que b bouche dont trJnct au Roi for le pou11oir que Sa M.z. ils font forcis, rendrJ toujours mémora- j.JU a far le ttmportl Je l'état ecc!éfla11i- Hilloirc de bles : " aime, lui dit· il, taures gens que, elle regard1 cet ouvrage comme Joinv!lle' "d'églife & de religion & garde qu'on cap1hle de reveiller les "ernicieufes ma- donncc par . > • t M. Ducan-" ne leur tolhlfe leurs revenus, dons & xi mes, qui avoienr armé autrefois Henri ie, impri- "aumônes, que tes anciens & dt van- Il. Roi d'Angleterre, conrre S. Tho– •ic«> >'6Fo" ciers leur ont lailfés & donnés. mas de Cantorbery. Elle roudJmna l:i Ces julles & pieufes difpolirions , té111ériré de l'aureur, qui fourenoit, S1RE, ne fe font pas éreinres avec la vie que fans le confenrement du Clergé, de ce faint Roi: ch1que liecle les a vu le Roi pouvoir difpofer à fon gré des repuoîrre : mais pour r.c pas fixer plus biens de l'églife ; & p.r une cenfure long·te•nps l'atrenrion de V. M. à des aurhentique, que l'aurorité fouveraine obiers , qui par leur éloignement & par ne dcflpprouva pas , elle flétrit certe leur multitude pourroient lui devenir propolirion, qui lui pnur offenfer elfen- Procls ver– onéreux , le Clergé de votre royaume tiellement les immunirés, donr le Clergé bal de 16 fo. fe borne à vous repréfenter refpeltueu- avoir Joui dans rous les liecles. fement, & qu'on a toufours regarJé & Vorreaugufie bif•yeul, SIRE ,monté qu'on regarde encore en France comme à peine fur le rrône, connut ks droits une m.1xime certaine, tjue les Sou1•e- de l'églife de France, & jufqu'1u der– rains ne doivent faire aucune d1flrac- nier jour de fa vie il a bien voulu les tion, ni aucun emploi des biens qui ap- ménager. lnfiruit en 1660. qu'un de p1rriennent à l'églife, fans le confenre- fes mioifires, conduit fans doure par menr du Clergé. un excès de zele, s'rtoit fervi d'ex- C'dl delà , S1RE, que la chambre prellions qui fembloient exclure la né– eccléliallique des érars généraux tenus celliré du confenrement du Clergé , à Blois en 1577. ne fait pas de difficulté pour la levée du don qu'il demandait de dire, qu'elle n'en rend que li à l'ave- au nom de S. M. ce grand Prince ho- Procès ver– nir fe préfentoit quelque légitime & jufie nora l'alfemb!ée d'une de fes lerrres , bal de 1 6 6 '~; li · d & d ' 1 ' · 1 pag. l' · ~ o.:ca on pour la confdvat1on e cet ec an pu cent que e prompt & de 16 , 0 • p. érlt, mêmement pour la dc'fen(e de la conlidérable fecours qu'il deliroit , fe· 117. religion c1tholiq11e , apoflolique & ro- roit une pure gratification, qui dépen- maine; l'on fùr contraint, après avoir doit de la liberté de l'alfemblée. tenté tous les moyens, avoir recours Depuis ce temps, S1RE , comme dans auxrlits biens eccléfialliques pour ea ri- les liecles précédens , t<>t1tes les im– rer fecours, que S. M. n'en foit fecou- polirions&· levées de deniers accordés rue; mais que cela fe falfe moyennant par le Clergé, n'ont été faites que de & :\ la condition, que la difpolirion des fon confentemegt , les contrats palfés Mémoires, droits & privileges de l'Eglife G11licane avec V. M. ou avec le .feu Roi, les dTu Ckrigé, foit entiéremellt obfervée & gardée , & arrêrs du confeil & les lerrres· paten· orne X. 1 r • r l d C1 ' d ' 1 fi . pag. 1110 • q~e e c?n1entemenr univer~e u . erge tes expé iees pour eur con rmanon, 111 ;. & y 1nrerv1enne fans fraude ni contra1nre : érablilîent à cer égard une tradirion in– fuiv. c'ell deB que cetre protelbtion fut ra- contefiable. Ces alles font évidemment tifiée en I 579. par l'alfembh!e générale connoirre , non feulement que ces im– tenue à Melun, & le 14. mars 15S;.par polirions ont été folemnellement con– l'alfemblée tenue en l'abbaye de faine fendes par le Clergé , ma's auffi que Ane. Mrm. Germ1in·des-Près; c'cl\ delà que dans le recouvrement en a toujours été fait Torn· V p 1 c · R · H · r r · ' & r ffi .., 1 & · · es remontrances raites au 01 enri 1ous 1on auconte , par 1es o - • 10 •· Ill. le+ mars I 5S6. le Clergé ne crai- c1ers. gnit plS d'avancer. que fans fon con- Que fi les eccléliafiiques. SIRE, re fentement le Pape ne pouvoir permettre trouverent compris dans la premierc aucune impolirion ou levée de deniers capitation , que le feu Roi , de glo– fur les bièns ecclélillliques. ricufe mémoire, fut obligé d'érablir, Remplie de ces principes, SIRE , qui pour fubvenir aux befoins d'une guerre font f~nd~s tant fur h narure que fur aulli fongue que ruin:ufe , la méprife fa dellina11on des biens d'églife, l'af- fot bientôt réparée : ce Prince, auai femblée générale de 1650. s'éleva avec équirable que puilfant, écouca favo'.a– force concre un livre incirulci : Remo11- blement les remontr~nces du Clecge • http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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