Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

15 S5 Remo11tra11c~s d11 Clergé faiter à nos Rois. 1 5 S G de fideles témoins; mais ces dons ac- L~ piété de Philippe·Augullc ell: of- P ,r.- , 1 r d I'' ' ' r r• d . 1 . . a'9'" «• cordes pour e •C~ours. e etat, ont etc 1eni~e e vo1r es faims lieux & la ville/'''"'"'" ,ft libres & volontaires: JamaIS d~s _ma1~s ~e Jerufalem, devenue la proie du f{oi ~~naa:; '"~­ étrangeres ne les ont recue1ll1s : Jamais Saladin, elle veut enlever à ce Prince "''"ma Ph,. elles n'ont eu l'honneur de les porter infidele cette précieure conquête. Les 1 'I'i'~ R'C' • dans le trC:for dt1 Souverain; le Clergé revenus ordinlirc:s de l'étJt ne fuffifcnt ~%~:1.c:; 1 sar .. feulcll en droit de faire quelquedillrac- pas pour y porven;r: Philipµe-Augu!ie'h"p;jiopis. ~ion fur le~ biens eccléfiJ_lliques., dont croie que le Clergé doi~ co~tribuer à;:!,~°!,''.·&~ 11 ell en meme temps le depofita1re & le u~e fi fainte entrepnfe. L efpnt de reli- '"'" af/iof• dillributeur. g1on qui arme fon bras, reg le aulli fes Clo·i, d"·"- E • ,. ttm- Ces pdncipes • SIRE' ri' ont pas été démarches : il a!Temble i l'a ris les ar- d • ., quafda... • • • J J ' • h ' 1 ' ' f bh' '"ma• <J/è • pGrt ufquc in 1 1 nc~nnus parmi ,es peup es .i:neme ~u~ c eveques, e~ eveques, es a es de ~ccipzendas ... rzftnum . etolent dans les tenebres del 1dolau1e. fon royaume : 11 Jeur demande leur con·'""' a"hie– ~~~fo' ~:r~:'· quelque ~éfell:ueuf t: q~~ f~t 1 l'idée q~~j ls f entemen.r pou~ la levée d'une. déc~1ne ; P;~c~p~:.14": : JF.f./ti, Re- fe formo1ent de la d1vm1te , elle 1m- & atten11f a ,i;ie_nager leurs droits, il or- ~um ;};;~:. &; us J,"_;nra primait dans leur cœur des fent!mens d_onne par 1edit rendu pour h percep- pù•fo'"'" , ~arsfo vttu~h de vénération & de crainte , qut leur tian de cette contribution~ qu'at1cunef;.u eccicfia· .:["/ 1 7:' ;;: rendoient refpeébble ce qui intéreffoit main laïque ne s'ingérera dan• ce rc- ''.""•>'"'a& ' '' J J d 1 f d' & l r & J r 1 ' ' '·' "'°"""'" grm ahfqu~ e eu re e eur5 aux 1eux; Otlque couvrement, que es 1eu s eveques ca.,ic, non. '"''.fa«,· l'Egypte fut contrainte de payer à fes en feront chargés. m;""~"I"" dotalr """R. 1 . . d r b' Ph'!' 1 B 1 Ph'I' 1 ', lihera ~b Îiac ois e c1~qu~em~ e cotis ... •es 1ens , 1 1ppe· e- ~ .en 1;o;. 1.1ppe .e· ~'.·.·. 1 ;·~·~'~ ·,~.: 1 : <MJ;,;0., ceux dont Jou11fo1ent les prerr.es , con· Long en l _J 18. fu1v1r~nt ces gra!11ls cx~m- ,;_,:"; ,,,d, fuu, Côen, ferverent leur ancienne franch1fe, & ne pies; & rien ne feroir plus fan le, ~11u!, ,(.,,,,.,., & "P· ~7· furent point affujettis à cette r1goureufe que d'en rapporter une infinité d'autres,'"'. "•·'"'" loi. . qui feraient connoître à V. M. que dans ~j' .·us _J." Que ~e P,euv,e~t donc p~s efpérer d'! les temps les p!us reculés le~ Rois n ~ir.i ;«;~~~:!"~·de Roi Trcs-Chreuen les mm1fires du vrai Jamais employe leur autof!te, pour for·"'"" r1,;!;p. Dieu? Ils ne balanceront jamais, SIRE, cer le Clergé à venir à leur feco•Jrs ; pi Au;;ulli. à facrilier i V. 1\1. les douceurs, dont que lorfqu'ils ont voulu l'engager 3 ron. la piécé des fideles a voulu récompenfer tribuer de quelque portion de fes biens leurs travaux; il ell julle même que le au fuccès de leurs projets, ils fe font grand nombre d'entre eux,qui fe trouve adreffés au P•pe ou au Clergé lui-mê- orné de vos dons, ou de ceux de votre me; & que le confenrement de ce corps augulle prédécelfeur, vous rende quand a paru li néceffaire dans de pareilles oc- vous le delircz , & lorfque leur conf· cafions , que les parlemens or.t toujours cieucc ne s'y expofe pas, quelquepaniede refufé d'aurorifer la claufe, invùis vel vos propres bienfaits. Mais, S1RE, en ne conrradicmtihus clericis, portée par quel- refufant pas à Céfar ce qui lui ell légiti· ques bulles accordées daus les derniers mémenr dû , ils ne peuvent abandonner fiecles. ce qui app.rtient à Dieu, & ce devoir Mais quoi de plus favorable au Cler– les oblige de repréfenter à V. M. que gé, S1RE, que l'inllruélion d'un Roi , depuis l'établiffemenr de la monarchie, que V. M. compte parmi fes ayeux, que les dixmes en p•rticulier one été recon- l'églife reconnaît pour un de fes plus nues être de droit divin; & que les au- grands fainrs , & olonr le nom refpec- Anc. M. tres biens confacrés à l'églife dont vous table efl: devenu le vôtre. S. Louis prêt du clergé, êtes le Fils aîno & le plus puiffant pro· d'expirer, appelle fes augulles enfans; Tome Ill. P· tetteur, n'ont jamais effuyé d'atteinte il s'efforce dans ces derniers momens de 7 '· femblable à celle qu'on veut leur don· leur infpirer les fencimens de religion , ner aujourd'hui. de jullice, de bonté, dont il ell: Jui- Le Roi Carloman, réfolu de foutenir même rempli; & après avoir exhorté le la guerre contre les infiJeles, a befoin Prince qui doic lui fuccéder à compatir du fecours du Clergé. Il ne fe fert pas aux befoins des peuples, à ne les char– de fon autorité pour fe le procurer, il ger de fubfides confidérables que dans s';;dreffe au concile de Lyprines, qui la preffanre nécelliré, & que lorfqu'il confent que ce Prince jouiffe pendant s'agira de la défenfe de fon royaume, quelque temps d'une partie des biens il lui recommande les minillres des au– ~ct!éfi;11liques ~ IÎl[e de précaire, 1els, en ter.mes qui commencent ~ nous Hhhhh http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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