Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

'1 1 7 Pv~que & Comte de Noyon. 1\1. D. LXXXV. 118 ment pourvu, ou par éleélion ou amre- ~vec plufieurs perlonnes d5 lignées, d'A– menc, ainfi qu'il vous plaira, de gens de zcr, Manaffé & Zabulon , qui écoient bien, capables & fuffifans. Ec faifant réparées de Juda ; & que ces idolâtres alliance avec Dieu, promettre folem- ou hérétiques rctournerent à la religion nellement de garder a jamais .:ette bonne de leurs peres. _ volonté & affeélion. Et d'autant qu'à l'é- Si contre cette fainte intention & vo~ tabliffement de cette réformation , les Joncé v6tre , & pour empêcher cette O!ppellations comme d'abus que \'OS par- réunion de vos fujcts à la vraie religion, lemens re~oiventinditféremment, appor- Satan excite fes minilhes, & a tant de: tent grand empêchement, & troublent puiffance fur ces pauvres abufés d'héré– beaucoup notre jurifdiélion eccléfialh- tiques , de leur faire prendre les armes que, & les corretiions que voulons faire contre Votre !vlajdlé, pour s'y oppofer en notre ordre, nous vous fupplions très- à m1in armée, & troubler le repos cane humblenient y vouloir faire t:tablirquel- defiré & profitable en ce royaume, que réglemenc certain , afin qu'un puiffe (comme il fen1ble qu'il veuille faire, & favoir en quels cas elles font recevables, y avoir jà bien commencé) ja~oit que: & cc que vos juges ont à connoitre & nous defirions fort la paix; fi vous di– iuger en icelles. Comme aulli de faire rons-nous que ne devez craindre, ains régler les cas privilégiés , fous pré- que c' ell votre devoir d'ufer du glaive texte defquels vos juges & officiers nous que Dieu vous a mis en main pour la puni– Ôtent quafi entiérement notre jurifdic- tion &: vengeance des méchans , & pour tion, laquelle aulli nous vous fupplions rélillcr aux ennemis de Dieu & de fon très - humblement nous conferver , & églife , pour les garder de faire mal , & comme proteéteur de l'églife, nous d'opprimer les bons. Ce n'ell pas con– favonler & :tutorifer .\ce que ne foyons feiller de faire la guerre cela , mais d'e– empêchés d'ufer librement , & felon xercer jullice , mettant peine de faire que Dieu nous confeilleu , du glaive rendre à Dieu l'honneur qui lui ell dû; fpiriruel, qu'il nous a baillé contre les & obéiffant au commandement de ce méchans, & méprifans fes commande- grand Pere de famille, forcer les per– mens, tant hérétiques qu'autres. Comme fonnes d'entrer au banquet qu'il a pré– a.uffi qu'il vous plaife aucorifer l'exécu- paré, leur Ôtant les moyens & l'accou– t1011 des réglemens & ordonnances des tumance de mal faire, les attirer an bien conciles provinciaux qu'avons jà tenus & à leur devoir. Comment ell-ce (dit S. en aucunes provinces, & qu'efpérons Augullin, felon I'avcrrilfement du Pfal– tenir ci-après pourla corretiion des vices mille) que les Rois fervent à Dieu en & abus de notre état ; faifant défenfes à crainte , linon en défendant qu'il ne fe vos juges de ne nous y donner aucun faffe rien contre les commandcmens , & empêchement, & leur commandant nous châtiant févérement ceux qui le font~ y tenir la main. S'il vous plaît, S1RE, Le Roi ferc d'une autre fa~on pour 4'tre nous accorder cette requête , nous nous Roi; comme homme , il ferc vivant fide– alfurons qu'en recevrez, & pour le par- lement: comme Roi, il fert établiffanc ticulier de votre perfonne & de votre de bonnes loix, & les faifant bien en– famille , une grande bénéditiion .de trecenir. Mon œil ( dit David ) aux fide– Dieu, & pour votre royaume une grande les qui font en la terre, pour les conferver profpéri te & repos, & l'exécution tant & maintenir ( ainfi le faut-il entendre ) defirée de votre édit en fera plus facile, & me faisjèrvi de ceux qui marclroienc par & s'en e11fuivra mieux. Je ne parle point les voies immatu/l:cs. Dè.s le matin je ru.ois par cœur en cela , l'Ecriture-fainte me & pourchaf!ois tous les pécliturs de la terre, fervira de garant ; & ce qui avi11t à ces pour perdre fJ ôter de la cité cous ceux qui Rois de Juda, de Jofias, il cil dit, qu'il Jonc iniquité. Di fane, dès le matin , il fit une fête & folemnité de Pâques, telle enfeigne :iux Rois & Princes que c'ell le & fi f() le.mn ~lle, qu_e ~epuis _le temps àe rremier & principal fo.in q_u'ils doi;enc Samuel 11 n en avoir etc faire une pa- avoir que de faire ferv1r Dieu, & à ter rcillc. Et d'Ezéchias , il ell dit , qu'après toute hérélie, iniquité & méchanceté de qu'il eut fait fantiitifier les lévites & le leur royaume, & que c'etl leur princi– temple , & ouvert la maifon cie Dieu, pale aélion donc ils doivent avoir plus il vint à une Pâque folemnelle , qu'il fit de foin. Nous voudrions bien que H ij http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=