Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

•1 4S7 Remmurantes Ju Clergi faites à nos Roi.1." ,14 5 S moins les décrets & le jugement, toute- fuffifant, pour y entretenir .UA curé fois à eux réfervés. & les prêtres nécelfaires. 11 Y• ér' VIII. Les comptes des fabriques feront XI. Les mariages, qu'on appelle à la 1 • f. ou.vu par d d ) h • ' • 1 . 1 r 1 r < Ji ) l 1 a (ro ,rciclc xvii. ren us p11r eva11c es arc. e~eques,~ve- gau mine, 1 Clque S1e1ont par un 1m~ epourvu pac d• l'idit du ques, ou leurs grands-v1Ca1res, fatfant alte au cure, par lequel les deux parues la dicJ.,·a– mois d'avril Jeurs vifites fur les lieux, fans frais, ni en préfence d'un notaire déclarent qu'ils 1i~n du 15, ! 675· vacations pour l'oudition & clôture de[- Ce prennent pour mari & pour femme, 1uin ' 6 97· d . ) d ' fi ' d l d" concernant · 1ts comptes,, & en cas que _es compta- evenant cres· requeps ans es 1oce- J_es mari:igcs bles ne reprefentent pas lefd1rs comptes fes, & caufant de rres-grands troubles laiis par pendJnt la vifite , les archevêques & dans les familles, beaucoup de dé for· d'autres prl– évêques pourront commettre fur les dres dans les confciences, & d'extrêmes'"". qude Ici 1. 1 1 'fi "" b ' & ' • 1 currs es 1eux te le perfonne ecc c 1a1t1que qt1e em arras at\X cures aux eveques, e coniraé\ans. bon leur Cemblera , pardevant qui lef- Clergé ell obligé d'avoir reçours au 111, .•Il rap– dirs comptes feront rendus, fous telles Roi & de lui demander Con recours P 1 °"" dans · d ·r r ,. cl" 1 • h c ron>e V. pe111es que e ra11on, 1ans preju 1ce aux pour es empec er. de cc recueil archevêques & évêques de les faire ren- Pour cela il faut obferver que trois pag. 7 •4. ' dre chez. eux aux dépens des compta- fortes de perfonnes contraltent d'ordi- b!es, fa1ae de les avoir rendus dans le naire de cette maniere , les premieres , . cours des vifites. font celles aux mariages defquelles il y Il T • '" IX. Que les juges eccléfialliques foient a des oppoficions à caufe defquelles les p o•rv U par d • J , r I • d • • 1 · · [ J' a.rc . xxv 11 • ec ares ieu s competens e conno1- cures ne peuvent pas es recevoir, JU - d• l'édir du tre de l'honoraire des ecclélialliques, qu'à ce que ces oppofitions foient légiti– mois d'ovril & qu'il Coit défendu aux juges fécu- mément jugées : les fecondes perfonnes ~·n· liers d'en connoître. qui commettent cette faute, font les en- L'édit de 1610. article 11. y en for- fans des familles qui non fane foi juris ,que me!, la déd1ration de 1666. atticle les curés ne peuvent recevoir à caufe 11. y en auffi formelle. des défenfes portées par les ordonnan- Né1nmoins, comme cet édit n'etl ces; & les troifiemes qui tombent dans pas vérifie par-tout, & que la déclara- ce malheur, font les catholiques qui tion de 1666. n'ell vérifiée nulle parc, veulent contraéler avec ceux de la rcli– les juges laïques veulent connoître de gion prétendue réformée; car comme les tout, & cela fait des concellations & curés ne peuvent pas les recevoir, ils des conflits de jurif<liltion à l'infini. prennent des notaires avec eux pour leur Les juges laïques demeurent d'ac- donner des aéles de ce qu'en préfence du cord , que c'ell aux archevêq.ues , curé ils Ce prennent pour mari & femme. évêques, ou à leurs officiers eccléJialli- L'on n'entreprend point da us ce mé– ques à régler l'honoraire; mais quand moire de parler des quellions que l'on il s'agit de l'exécution , ils foutien- traite ordinairement, parciculiérement nent qu'elle leur app1rtienr. depuis le concile de Trente fur le fujet X. Qu'il plaife au Roi vouloir faire de la préfence du curé, favoir s'il en inlhnce auprès du Pape, & permettre minillre, ou s'il ell feulement témoin aux évêques de fairccetre inll1nce auprès nécelfaire; l'on ne veut pas non plus de S. S. afin d'obtenir pour le roy1u- faire ici un traité des mariages clandef– me de France unefemblable bulle qu'Io- tins, & montrer ce que c'ell que la flocent X. donna, & fit exécuter dans clandellinité; il y a divers aureurs qui l'Italie en l'année 1G5i. pour la fuppref- ont traité ces matieres à fond, & ainfi fion des petits couvens , ou enfin per- il ferait très-inutile d'en parler. mettre aux evêques de les fupprimer. Mais comme toutes ces forces de ma· On ne de1nonde pas la fupprelliondes riages, qu'on appelle à la gaulmine • titres, mais feulement la fupprellion des font tros·fcandalcux, tournent au grand menfesconventuellcs,&lesréuniràcl'au- mépris de l'églife & de la religion, font tres monalleres , pour de deux ou de à pro;>rement parler des profanations du trois n'en faire qu'un, ou les unir aux fé- facremcnt, & caufent des troubles & minaires des diocefe<, ou aux hôpitJUX, des défordrcs prerqu'infinis <Î>n< lts fa– ou aux églifes cathédrales rrop modiques milles , il ell abfolument nécdfaire d'1 en revenus & en bénc'ficiers, ou aux rémédier, d'autanr plus qu;; ces Jbus pauvres cures dont le revenu n'ell pa.s augmentent tous les jours dJns les z zzz http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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