Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

1 1 S; Remontrances du Clergé faites J nos Rois; 1184 tes mariages qui n'auroient étéfaits (j dlé- précepteurs, linon qu'ils Coient approu– hrés en /'églife, (j avec la forme (j folem- vés pH les curés defd. lieux, & aux cu• nité requifes par ledit article, nuls (j non- rés défenfes d'en recevoir fans approba– valablemenc concraüés, comme étant cette tion de l'archevêque ou évêque du dia• peine indiélt par les faints conciles: (j afin cefe, ou autres dignités eccléfiafliques, que les évêquts, chacun en leur diocefe, (j auxquelles de droit la connoitfance defd. lts curés en leurs paroi;fes, en foient avtr- écoles appartient , fans préjudice des tis, (j qu'ils ne failltnt ci· après contre lad, droits, privileges, tlatuts & ordonnan· ordonnance, elle fera renouvellée (j publiée ces des anciennes univerfités. derechtf, à ci: que lefd. évê'/.uts ou leurs officiaLi.x t1yent dorénav,znt à juger confor– mément ~ ladite ordonnance. XXVIII. En quelques lieux & endroits, èfquels ceux de la religion prétendue réformée font leur exercice, ils choifif. fent des maifons ou font conthuire des temples fi près des églifes des catholi– ques, que avec le mépris du divin fer· vice, il y a danger de fcandale & émotion entre les fujets. Plaife à Votre Jl.1ajetlé faire d6fenfes auxdits de la religion prétendue ré· formée , bâtir ni choifir lieu pour leur exercice près des églifes; & fi aucuns édifices avoient été bâtis ou comtnen· cés, ordonner qu'ils feront démolis, fauf à leur pourvoir d'autre lieu plus éloigné des églifes, felon la teneur de vos édits. Difenfes font faites à ceuJt dt la R. P. R. dt faire temples à l'avenir fi près des lglifes, que les catholiques en puiffent re- 1tvoir dt l'incommodité & du flandale, à quoi les juges des lituJt prendront garde foigneujèmenc:. afin qu'aucuns différends nt farvienntnt entre lefdits catholiques {,• ceu:r de la religion prltendue rif<Jrmle qui puiffent troubler le repos que Sa Maje/U 'Vtut maintenir entre tous fis fajets; & pour lt regard des temples qui ont été ci-de– vant conftruits, il n'y peut être pourvu qu'avec connoij{ance de caufe , (j far les p/"intes qui tn feront fair es p"r les catho– quts, ceux de la rtL;gionprétcndut riformlt ouis & appel!és. XXIX. Outre les colleges & univer– fttés fondées en ce royaume, il a plu· lieurs petites villes & villages èfquels les habiuns dre!fent écoles , & reçoi– vent diverfes perfonnes inconnues de ma_nvaife vie & . doél:rine , au g~and pre1ud1ce de la Jeundie. Plaife à V. M. faire défenfes de rece– voir ni établir ~fdites écoles rO:gens ni N ' • ' t pourront etre rtfllS aucuns regens eJ petites écoles, j'1ns approbation de.s curés ou des perfonnes eccléfiajliques qui ont droit d'y nommer, (j s'il y a plainte des abus qui s'y commettront, y fera pourvu par le$ é'Vêques, fans prljuaicier toutefois à çe qui efl ordonné par /'édit dt Nantes, XXX. Plufieurs curés, chapelains, marguilliers, fabriciens & habiuns des villes & villages, ont fouvencefois alié– né les biens defd. fabriques fans auto– rité de jullice, & pour leurs nécellicés parciculieres. Plaife à Votre Majetlé ordonnerlefd. aliénations nulles, & ordonner, non– obtlant & fans avoir égard à icelles, que lefd. églifes rentreront en la po!fetiion de leuts héritages, & fauf aux acqué– reurs leur recours ainfi qu'ils aviferont bon être. Le Roi veut qut les alil11ation.s qui ont hé faites fans les falemnitls requifes por les ordonRances, [oient l11oqHits à connoif fonce de caufe, ~ ceux qui y ont intlrêts .. ouis & appel!és. XXXI. Encore que V. M. & les Rois vos prédécetfeurs ayent par plufieurs édits défendu très étroitement les duels en ce royaume , & ordonné qu'il feroi~ ·ordonné capiralement contre ceux qui fe feraient appellés au combat, & les peines exécutees fur les corps des décé– dés: fi eft-ce que le plus fouvent tels délits demeurent impunis, & les parens & amis d~s alliés des coupables ne lai!fent de faire inhumer leurs corps en terre fainte: plaife à V. l'vl. S1RE, défendre :l. coures perfonnes, de quelque qu~lité & condition qu'elles foient, de faire en– terrer en terre fainre. ni contraindre les eccléfiatliques à fouffrir lïnh~~ati~n des corps de ceux qui auront ete wes en combat fingulier, fur telles pemes qu'il plaira à V. M. d'impofer. ,.,, http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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