Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

' 17 Harangut de ~- .'' :4rclze~éque ~'Alhy. M. ~CC. xy'. . ? 1 ! jets que vous élevez aux d1gnite_s e~cle- ferv1ons cette. famte unanim1te qui fut 1ÏJlhques , & que Votre l\la1elle, va toujours la gl_oire d7 l'E,glife Gallicane• même chercher dans .cette obfcurue ot'i li nous pouv~ons b1entot marGuer dJnS quelquefois la vertu aime à fe cacher , nos falles ce Jour heureux que nous de· cette bonté qui conferve nos privileges lirons avec gémilfemenr & avec larmes • & qui ménageant en toutes chofes no- & li Dieu vou!oit enfin accorder à vo– rre liberté, nous donne toute la gloire rre piéré & à.vos foins cette paix ecclé– d'une obéilfance , d'autant plus pure liallique que nous demandons par les en– qu'elle ell volontaire; enfin cet amour trailles de JESUS· CHRIST, &qui, pour conllant pour la faine dollrine, & cette me fervir des paroles d'un gund con– fermeté inflexible contre ces nouveau· ci le, feroir la joie du ciel & la,confol;1- te Janfé- tés que les premiers jours de voue en- tion de la terre. Ji.iao• f.mce virent édore, & qui formées par C'elt ainli, S11\E, que V. 1\1. s'ell ac– la fingularité & par l'orgueil fe foutien- quife pendant tour fon regne le titre de nenr toujours pu la faéhon & par le proteéteur de la foi orthodoxe que les menfonge. princes chréciens doivent regarder com- Ell-il pollible que prefque chaque fie· me l'objet le plus fol ide de leur ambi– de donne au monde le trille fpeéhcle ri on. Ce que vous faites pour la rdigion d'une erreur nouvelle, que celle-ci con- fera immortel comme elle, vos bonnes çue dans les contrées belgiques fc foit œuvres font écrites dans le Evre de vie infinuée dans un royaume fi Cavant & fi encaraél:eresineffaçables; l'églire recon– catholique, que cent fois détruite & crnt noilfante , & fes annales finceres en fe· fois renailfanre , elle fe releve fur fes ront palfer le fouvenir jufques dans la Jlropres ruines , que l'époure de )Esus- poilé ri té la plus reculée, & comme Dieu CHRIST foit non feulement attJquée feul en ell le motif & le principe, Dieu par fes ennemis déclarés , mais qu'elle feul auffi fe rérerve le foin d'en affurer[~ trouve encore dans fon fein des enfans gloire & d'en préparer la récom;ienfe. indociles. L'illufion a fes bornes, & l'é- Vivez, Scl\E, vivez, & la France fera glife feule n'en a point. Dieu fans doute heureufe. Polfédez. en repos ce loifirque réferve à V. M. la gloire ci' achever fon Dieu vous a fait dans ces fuperbes palais œuvre, & nous pouvons lui adrelfer où les prodiges de l'art s'unilfent à rou– ces belles paroles que faint Léonécrivoit tes les richelfes de la nature. Nous ver– autrefois a !'Empereur Marcien. Sou- rons V. M. libre des foins & de l'inquié– ttn•rfans et./fe, grand prince, le regne de tude des événemens couler doucement la 11lrité comme Dieu protege le 11ôtrt, & les jours d'un avenir paifib!e & trJnquil– qu'y a-t-il àfouhaiter pour le bonheur de le, foulager vos fujets lorrque la fitua• la religion finon qu'une hérlfie profcrite tion des a If.lires encore agitées ne mettra dans [on origine par la condamnation de plus d'obllade à votre bonté , compter eeu.JC qui en furent les premiers auteurs > vos journées par vos graces & par vos puiffe s'éteindre à jamais par 11otre auto- bienfaits, apprendre l'Jrt de régner à ce rité & par 1101re {<le? royal enfant, refle précieux de tant de Le corps des palleurs de votre royau- princes , que le cid n'a fait que mor.trer me , SIRE, s'ell préfervé du venin de à la terre, & joindre dans le cours d'une ces opinions fi dangereufes, même pour même vie la gloire du regne de Ü•vid l'état, & nos vœux les plus ardens fe- belliqueux aux douceurs de celui de Sa– roient accomplis , fi ces divifions que lomon pacifique. nos péchés ont fair naître depuis quel- Nous allons , 5111.E, dans le cours de que temps entre les freres, cédoienr auic notre alfemblée donner à V. lvl. de nou- 1notifs & à l'amour de l'imiré , li liés velles preuves de norre ancienne fidtlicé. par les nœuds facrés du caraél:ere de Nous Jemanderons pour elle dans nos l'épifcopat, nous I'écionsauni par la par- facrifices ccne plénicude de jours, qul faice conformité de nos fentimens, li e!l la premicre b.'nt<liélion de la cerre& dans le concours d'une acceptaci on uni- fur toutes chofes, ce que vous delirez verfelle nous fuivions tous la voix de vous-même, vou·e fanél:ific~tion & vo· Piene qui nous conduit, fi nous con- ire fa.lut. \ Mmmij • http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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