Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

1 97 . fEvêque de Troyes. M. DCC. X. s 9 s d'un Roi fi julle & fi bon; ~uffi con- Que ne demandaient pas de nous les noifîons·nous. S1RE, combien Votre facrifices que V. M. a voulu faire pour Majellé cil fenfible à leurs peines. Nous affurer le repos public? Toujours difpo– favons quelles font fes intentions pour fé i finir par amour pour vos peuples ]es adoucir, du moins jufqu'à ce que une guerre ~ue vous n'avez entreprife des temps plus heureux vous permettent que par )Ull1ce; mais feul comme David Pfal. 11 9 . 7; de les finir. pacifique au milieu de tant de nations, Le Clergé dillingué par l'honneur de qui routes facrifient à une fauffe poliri– tenir le premier rang parmi les ordres du que leurs propres intérêts, quelques unes royaume, plus encore par les faveurs même ceux cle la religion, que pouviez. qu'il reçoit en toutes occalions de V. 1\1. vous faire de p:cs? qu" poul'ions nous mériterait peu de li grands avantages. delirer d1vantoge de votre modération s'il ne rfe dillinguoir par une obéi!fance & de votre bomé? plus fidelle, par un plus lincere & plus Aurfi vos fu)ets, S1RE , également rendre anachement; & que ne pouvons- touchés de reconnoitîance & pour les llOUS marquer à V. M. notre vive re- conditions que vous avez olferres, & connoitîance pour les heureux fruits que pour celles que vous avez rejettées, ne nous recueillons de votre religion, de trouveront rien d'imporfible pour fou– votrc zelc pour l'églife, cle votre anen- tenir la gloire de votre nom, & les droits tion à pré1•enir tous les troubles qui de votre couronne; & Dieu , julle ré– pourroienr naître de l'erreur & des nou· munérateur, qui connoîr la pureté de veautés? vos intentions, & qui dilpofe du cœur Le minillere qui nous ell confié. des H.ois auffi-bien que de la viétoire, nous oblige à lever fans ceffe les mains propJre fans doute des retîorts (ecrers Jer. .,. n; vers le ciel pour demander à Dieu la ou des événemcns imprévus. Oui, S1- profpéri1é de vos armes. mais fur-toue RE , no~1s avons cene ferme confionce, la paix qui cil devenue li nécetf•ire à ou ou'il infpirera à tous les princes des· toute l'Europe. JI nous engage encore penlées de jullice & de paix, ou que à donner l'exemple à tous les corps de di:Iipanr les nations qui veulent la guer· l'état, en olfranr à V. M. les biens dont re, il fe dtclirera pour les armes de V. Pfal. 67. l'i nous fommes les difpenfateurs, dou- M. & pour la julle cacfe qu'elle défend. bl.e devoir dans lequel nous fignalerons La France réundfonr (es forces aupara- toujours notre ardeur & notre zele. va nt parr;;gées, fera en état de faire de La piété a confacré ces biens au Sei· nouveaux efforts; & l'abondance prête gneur pour la fubfillance des minillr~s à (uccéder à une di lette fans exemple, & pour la nourriture des pau1•res. Au· rendra au royaume fa premiere puiffance j.ourd'hui que des befoins pretîans les & foa ancienne félicité. redemandenr, la piété les rend à l'étlt, Vous êtes. S1RE, coure fa force, & donc les pauvres & les minillres facrés vous faites tout fon bonheur. P:aile i font partie. Le patrimoine de ]Esus· Vieu d'aiouter aux années que vous CttRtST ne fera point détourné à des avez pafTées un plus grand nombre que ufages profanes, quand" il contribuera nous ne cefferons de lui demander rcur à fourenir ou à terminer une guerre dans Votre ~1ajellé. Puilf:cz·vous gourer le Tob. ,. r., laquelle h jutlice & la religion fonr fi plailir de vous voir revivre dans une il> 1 '1· 11· intéretîées. po!lérité multipliée, fui va ni les béné- Nos efforts devoienc être fans nie· àiélions de l'écrirure, julquà la quarrie- .1' Clergé fure, comme notre attachement etl fans me Sl la cinquieme génération ; bén.i- ••mpo>< par b V M. l' . cl ]'' d·o.· j). d,., fi 1·l. 1 an une font- ornes. otre aJe( e vient e eprou- l~LIOJlS que 1ct1 a eJJ. l t 1{'IJ e- me confidé· ver dans cette affemblée plus que daas ment répa~dt:es fur votre angufle fa- r~blc, de!li. routes les p=écédentes. C'ell une gloire r.iilie, pendanr qu'il les rcfofe à vos en- ncc à rem· S d · ' · 1 · J ' boutfcr en IRE , ont nous Commes fi Jaloux, q~e ne:TJJS, & q•te no.ils e l)rterons e r~ .. [eu d'années nous avons même vou~u ôrer à nos fuc· pandre fur ce prince doué de tat1c de ".'mprunts ceffeurs le mérite de la partager ou r,randes & d'aim~b:es qualités, à qui ~:g~g;''~, ph~tôc leur donner !es moyens de. ;,?us Votre Jvfa'ellé .d~tline une princ~!fc li fai" P••r le 1m1ter. ~n nous hatanc de les liberer accomplie. Pu1fiiez·vom enfin .«parer uchat de la des obligation~ immenfes que nous pendant une ,longue & fol1de pa1~, .r.ous fubvconoa. avons coniuaees. les maux qu une guerre auffi op111!'1tH>. . L1l http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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