Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

11..époizfa du Clergé de France. - 1 g compagnie rien délibérer ni accorder C~tte n~e~Ït. Réponfe du Clergé d, France aj[em– ;,~~n~_ dans blé à Melun , faite par illujl~ifJi­ l'<dmo_nd de me & révérend1ijfi1me meffire p œrre 1 615. 01 ans ,, & les, !ditions d'EJPinac , archevequ.e comte prcccd.:ntcs. · d G / ' elk dl dans de Lyon , pra'!at es au es , a cellcde••;f. monfieur le préjident de Bellœvre, avec cette R · H · //[ dillèrence envoyé pa; le , 01 enn. . en que ce rit« ladite aJlemblee , pour lut deman- porte , page fl b 1 519 .:\uel'af- der un ecours nota 1e. femb éecom- manda à M. li l l 'li n.. l'archevlque M Onlieur , 1 es ecc e 1an1ques de Lyon de ici alfemblés , n'ellimoicnt que f~ite cen~. leur lidtlité fût alfez témoignée par reponfe. L •- ' bl r d' dicion de les grands & memora es 1ecours ar- 164<. con- gent qu'ils ont fait au fourenement de tient la n1ê- cette couronne & état de France , ils me cho'e h ' d '~ J l 'alfembl.ie eulfenr c a~ 1 geb e vdous 1 repre be~~~ es comm:llnrl::a :\ n1lr9ues Ce e reS C Cllf 0 ~t11ance M. d'Hpi- palfee; mais ils Cavent qne vous qui · n~c • arcdhe- avez autant que nul autre de ce royau- veque e l .,,- d ~ [ - & lyon,&:c.Cc me , a conn~111ance e es a aire~ , titre a 'ré ré- favez trop mieux que no LIS ne le vous formé dans faurions· dire les offices qu'a fait l'é- 1'' 1· · de ' .~~;'.' 0 ~n a glife pour la ~éfenfe de I~ France, & cruquïlcon- pour ma1nten1r nocre Rot , avez auffi venoir de s'y pu conlidérer que l'églife a plus fair de confonner. fecours de fes biens à la couronne de ~nsccllc-c1. . d . , France e11 ces vingt er111eres Jn11ees , qu'elle n'avait fait en douze cents aupa– ravant , & depuis qu'il y a églife établie en ce royaume. . Cela nous fair efpérer que notre fidé" )iré palféc donne tant d' alfurance de notre bonne volonté à l'avenir , que fans en porler davantage , ramenant les chofes palfécs avec les préfentes, vous . ' , à leur préjudice. Et par ce ne pouvons li promptement réfoudre fur ce que nous avez propofé de la part de S. lo.-1. pour les raifons que vous entendreL: Tourainli comme il n'y l jamais eu nation li barba· re, qui n'ait eu pour premier fondement de fa fociéré , quelque religion & forme d"adorer nne divinité ; aulli n'y a-t-il ja– mais eu peuple li peu courtois & religieux qui n'ait tenu les minillres de leurs cho– fes facrées en grand honneur , réputa· tion & révérence : car les ellimanr ap• procher de plus pr~s, & par maniere de dire , avoir une plus étroite converfation & familiarité avec la divinité, ils les one aulli tenus pour plus augulles & vénéra– bles. Les anciens Gaulois , encore que route la province fût divifée en diverfes ré– publiques & potemats , qui pour la ph1- part étaient animeufemcnt bandés les uns contre les autres , & peu intelligens en– femble au maniement de leurs affaires & gouvernemens , rendaient néa11moins tout d'un commun accord & confcme– ment te!" honneur aux druïdes , leurs prêtres, qu'ils les conllimoient juges de tous leurs différends, & éraient leurs ju– gemens li généralement approuvés , que ni les princes , ni les feigneurs. & moins les particuliers y ufoic11L contredire;, de forte que le fait & l'adminillration de toute la jullice éroit entre leurs mains , & par-là il fe voit que les c,_ulois déjà en leur idolâtrie, rendaient un grand refpett à leurs prêtres & facrificateurs : &cela montre que ce n'ell pas merveille, f. étant par la volonté d~ Dieu délivrés de leur fuperllition , pour recouvrer la lumiere de la feule & vraie religion , ils ont été gnnds vé;iérateurs de fes minillres , puifqu'en leur erreur & ido– lâtrie, ils avoicnr avec tant de refpett obéi à leurs fupérieurs druïdes. Je ·vous ferois peur - être rroJ' en– nuyeux li je voulois rechercher toutes les factificarures de la gentilité an· cienne , & l"aurorit<'· qu'elles avoient parmi leurs républiques. Il me fuffira de dire feulement que les anciens ro– mains , l'e~emple defquels ne fe peut ou doit omettre, pour avoir été ltllr– république ·plus puilfanre , & de plus de durée que les autres pcécédentes., foifoient_ tel compte ,de !eur pr~rrife Ile. pOn!Jficat , que les Rois teno1cnt cr t hoh1;c;ur _c:qn;ime. annexé. à leur- oou-. 1onne , & avec fa royauté ponoient le jugerez que comme nous avons ete au- trefois , & pir ci-devant, (bien qu'elle foie de beaucoup rabaillre) autli doit– on atren\!re & efpérer de nous route lidéliré ; obéilfance & linguliere vo– )omé r cette couronne ' & à la confer– vation de cer érat. Et pour ce , fans m"amufer davantage fur ce poir.t, je palferai à quelques dontes que cette compagnie m'a ch•rgé tros - exprelf{·– me,1t de vou~ rcprélènter , -lefquels vous jugerez eue tels , que non fans caufe , ils nous tiennent fufpens, F.r pource qu'en eux il s'agit de la confer– vaticn des .privileges & immunités de J' églife, lefquels ayant plus cheres que noue propre vie , ne vo11J11ns en cette • • http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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