Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

, 4 , l'Ev(qut de Montauhan. M. DCC. !f5~ pour éreinclre ces ~ylliqu~s f ubrilir_és , co~fiance parfaite & runquille. LeS' c:es illulions erronees, quis tnlinuo1ent plaintes & les remontrances qu'autrefois dans les· cœurs & dans les efprits fous le5 befoins des temps rendoient nécef– la fpécieufe apparence d'une fa inte fpi ri- faires, ont fait_ place aux remerciemens– cualité 1 votre prudence en a connu les & aux éloges. Nous ne penfons aux lic– périls , votre autorité en a arrêté le cles paffés que pour mieux fentir la fé– cours, & votre piété en a procuré la licité du nôtre; & nos affemblées ne condamnation. Pierre a parlé par la bou- viennent plus faire entendre à leur Sou– che d'un fouveuin Pontife, comparable verain les trilles accens de la colombe aux plus grands Papes des premiers fie- myllique, c'ell·à-dire, de l'églife gé– cles; & à un jugement li fJge & li ref- miffJnte fous le poids de Ces douleurs&; peébble , l"Eglife Gallicane a Joint fon de Ces difgraces. acceptation. C'ell ainli, S1RE, que p•r Toutefois, S11\E, la charité de). C. vos foins les nouveautés fufpeéks fimf- nous preffe d'implorer encore vorre ze!e fcnt prefque dans leur naiffance ; que & votre bonté. L'églife , cette mere rien n'échappe à votre prévoyance & à commune des fideles, qui vous a engen– vos lumieres; & que vous n'cmploy<z dré au chrillianifme & i l'adoption fainre jamais plus volontiers votre puiffJnce des enfans de Dieu ; qui par l'onél:ion que lorfqu'il s'agit du regne de J. C. facrée a fanél:ifié en vous le caraél:ere & de la gloire de l'églife qui eU Con de la royauté; qui nourrit tous les jours époufe. votre toi & votre piété par (es facre- Pour remplir aulli nos devoirs , & mens & par le minillere de fa parole; pour fuivre les pieux fentimens de V. M. qui vous promet une couronne incor– notre affemblée a prononcé fur cet amas ruptible , plus ellimab!e que celle que confus d'opinions fauffes & téméraires, vous pnrrez ici bas avec tant de gloire; que l'efprit de menfonge introduit tous cetre églife enfin qui vous regarde com– les jours parmi les fideles. En rendant à me le premier & le plus augulle <le Ces Céfar, comme fujers, ce que nous de- enfans, attend de V. M. le rérobliffe– vions i Céfar, il étoit jut!e que nous ment des conciles provinciaux, fi néce(– .rendillions à Cieu , comme évêques , faires pour affurer la pureté de la foi, la ce que nous devions à Dieu , i fes ma- réformation des mœurs & l'uniformité ximes, à fa vérité. Eloignés & d'une de la difcipline. vaine fingularité & d'un relâchement Ces affemblées canoniques porteront dangereux, nous avons confervé les bor- votre nom jufques dans les temps les nes que nos prédéceffeurs avoient po- plus reculés, au-delà même des remp5. fées. Les faints canons ont été la regle Le faine concile de Nicée rendit celui de nos décilions. Notre voix s'ell élevée du grand Conilantin , plus célebre que contre ces erreurs tant de fois profcri- la defaite de !>1axence & de fes autres tes, tant de fois renaiffantes, & dont la compétiteurs. Nous ignorerions aujour– condamnation fignala les premieres an- d'hui la grandeur & la fortune de 11-1.r– nées de votre majorité. Animés plî vo- cien, li le concile de Chalcédoine n'en tre zele, S1Ri, nous ne tiendrons jamais avoir rranfmis le fouvenir jnfqu'à nous. la vérité captive dans l'injuUice ou dans Les réglemens eccléfialliques que procu– le filence, & nous rranfmettrons à nos ra la proteétion de Charlemagne , ont fucceffeurs le dépôt précieux de la doc- éternifé la mémoire de Con regne & de trine aulli pur & aulli faint que nous l'a- fa vertu. Les monumens, Suu, GUC l'on vons reçu pour l'édification de l'églifc éri~e pour votre gloire , feront par le & pour la gloire du chrillianifme. défaut de vraifemblance, fufpeéts de Oui, S1RE par votre proteél:ion le menfonge ou d'adulation. L'<gli(e feule, Clergé deFran~e ell devenu la plus heu- dépofitaire de la vérité, & qui _ne !olle reufe portion du monde chrétien, pour qu'avec difcernement & avec JUll•ce, me fervir des termes de flint Léon. peur mériter la créance de l'avenir; & la Nous ne formons prefque plus de defirs p~lléri~é ,_qui douteroi~ peut. être d~ v_os que _yotr~ .bonté ne prévienne. Exempts fa1.ts hero1que~ fnr la depo~t1on de 1111("– de l mquietude que caufent tou1ours les toire , les croira fur la foi & fur le te– demandes les plus raifonnables, i l'om· moignage de nos annales. b1cdc voue julliçc ,nous vivons dans une Les çonçiles provinciaux de Rheims• Hhh http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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