Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

l!o9 Ilarangue faite au Roi par M. /' Ev~que de lal)n; &c: ! r"fl combattez. Les nôtres ne font pas moins ficile de tous; c'ell de témoigner à V. M. ardentes pour V. M. que le furent ~elles ju\qu'où vont. pour votre perfonne fa– d'un grand Pape_ po:ir une Remec.elcbre cre,e, les fenmnens _de refpeél:, d'admi– dont vous rempltffez Io place , m.i1s dont rauon & de reconnoilfauce dont nous vous forpa!fez les aél:ions. Quelles graces fommes pénétrC:s. · Liv. 9 .cp.puis-je rendre à Dieu, difoit faint Gré- L'atlion qui nous amene aujourd'hui 19· à la_Rd- g ?i.re à cette Reine, de vous avoir fitf d~vant le trôn_e de V. lvl. s'ell appellée ne Aldiber- cuee pour la converfion des AngloZJ, en des Con m!htuuon, & long temps depu19 i'· fecondam le tele du Roi, votre illujlreépoux les remomrances , plaintes , demandes par une prudence viricahlr:ment chr(tienne? noms odieux qt1e le 1nalheui.: des ten 1p; Yotre vertu cherche le facret , ajot1te ce avoir introduits, & que l(is maux <ic: l'é.. faint Pape, elle a trop d'éclatpourdemeu- glife, le déréglement d°' peupks; & , fi rtr cachée: vos royaumes, quelques vaf- je l'ofe dire, la foible!fe du regne do:! tts q"' ils faie.71, ont des hornes trop reffer- quelques princes avoieut rendu non feu– rées pour elle ; 6• le hruit de tout ce que lement tolérables , mais néce!faires. 11ous ave{ fait, s'ejl répandu jufques aux Aujourd'hui , SmE, que nous vivons elèrrimirés de !a terre. fous un Roi, plu• refpetèable par i> fu- Nous fouhaitons, ~1ADAME, qu'un périoriré de fon gC:nie, que par la dignité nouveau bruit leur apprenne bientôt le & l'éclat qui environne fon augulle per, S. Matth. rétabli!fement heureux de V. M. fur fon fonne, qui par la multipliciré des dons ~rône. Pui!fe J'Ange proteél:eur de ces que Dieu a mis en lui, a feu[ de quoi 1fles autrefois fi catholiques & fi fortu· fane le bonheur de tous les ordres de nées , !'Ange delliné pour délivrer le fon royaume ; aujourd'hui que fous ce peuple de Dieu de la tyrannie des ufur- regne heureux toutes chofes ont chrngé pareurs , annoncer promptement au Roi de face, nous avons appris nous- mêmes de la Grande-Bretagne le moment li de- à changer de langage; les ~[tians de gra– firé pour y conduire le prince , dont le ces _prennent la place des remontrances, fort e!l fi conforme à celui du fils de les JU!les éloges effacent pour jamais le Dieu à fon âge, & l'incomparable me- nom de pl•intes, & une conli >r.ce Cure re, qu'une trop longue abfence tient & tranquille nous décharge déformais éloignés des provinces où ils doivent du foin de faire des demandes, & mê– régner; & falfe le ciel que les cfforrsdc me de former des delirs. · l'heréfie contre votre autorité rendus Elevés que nous fommes aux prcmie– vains, fervent à l'affermir pour jamais res places de l'églife, o!Jligés en cette fur les fondemens inébranlables de la qualité de marquer la reconnoi!fJncc jullice du prince, de la fidélité des peu- qu'elle doit à ceux qui la protegent • pics & du triomphe de la religion. · pouvons-nous faire à V. !1!. des remer- ., '· Harangue faite au Roi au nom du Clerg!, par monfeigneur l'évé– que duc de Laon , pair de France, le 17.jui!lec 16j10. Nous Commes alfemblés par les or· dres de Votre Majellé , pour nous ac– quitter envers l'églife & envers l'état. des devoirs que la follicitude pallorale nous impofe. Il ne nous en relle plus qu'un feul à remplir , le plus julle , le plus doux, le plus conforme à nos incli– DaUODS •mais pe11t·êue a11lli le plus dif- ciemcns qui égalent les biens qu'elle en a reçus ? . Je n'emreprens pas de rappeller ici cc que vous avez fait pour elle depuis que le ciel vous a donné à la France; nos yeux ne pourroient pas foutenir une li grande lumiere, il faut ménager notre foible!fe en ne prenant qu'une légerc portion d'une vie li glorieufe; & fi l'on veut entreprendre de parler de vos ac– tions & de vos bienfaits, il faut fubir la. trille nécellité où l'on fevoit réduit d'en oublier le plus grand nombre. Quelles immortelles aél:ions de gra– ces ne mérire pas ce qui s'ell palfé de– puis la derniere fois que le Clergé de votre roy>ume s'ell a!femblé? Ce ch1n- ' . , . gement econnant qui a reun1 t<>US vo9 fuj.ets dans une même créance ; ce chan– scment que l'on peut appellcr avec le http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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