Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

77 7 'Ev~que f.• Comte de Noyon: M. DC. LXXV. 77 s veur, par la diÇp~nfario~ de fes gra- n~s, qu! n'en font que de rerponfables ces. Je marquerai ~,un. traie ~eulen;ent, depoliraires: , en effet, S 1 I\E , c;uand que l'amou.r de 1 eglil<: a mlp1;~ ces Abrah,am .p1-clema la di:<ieme partie mêmes len11men~ aux princes ch;et1ens! des depouilles de fcs ennemis au prêtre & li une foule d exemples Ce prelente a 1vlelch1ledech, quand Jacob promit i ma mémoire, le feu! objet que je vois, Dieu la même reconnoilfance, & qu 1 nd en efface tout ce que la leél:ure y auroic les chrétiens, fuivanc l'ordre de IV!oy– pu graver d'ailleurs: à peine nous relle- fe, donnent encore .tous les jours cene r-il quelque kgcre idée de tous ces même portion aux minillres de Dieu; grands Empereurs, qui fe font faic un n'efl-ce pas pour rendre hommoge à l:l nom de bénédiél:ion & de piécé par puiffance du Créateur, relever de Ion tous les illuflres avantages donc ils one domaine, & lui payer, fr Ion la penfée effayé de relever le Clergé de leurs cm- d'un ancien concile, cette elpece de pires; 01) fonc les Conflantins qui les cens & de rente, pour le loleil, l'air, one accordés? Les Valentiniens qui les les influences, les moi!Ton; & toutes les one rtt•Slis après avoir été révoqués autres faveurs, dont fa providence en– par · Juliçn l'Apoflac? Les Théodofes richic la terre 1 Que la conléquence de qui les one conlervés? Les Julliniens l'immunité de nos biens ell facile à ri– qui les ont confirmés? Ec fans forcir rer de la dignité de leur principe! Que de notre France, les Charles & les l'ordonnance du Roi d'Egypte, qui Louis qui les ont augmentés dans un exempcoic la feule cerre des prêtres de fi grand nombre de capitulaires & de fon églife idolâtre, éroir religieure. conciles. quoiquepayenne ! Que le légi!lateur de la Tous ces héros du chrillianifme loi écrire a fagemenc déclaré que toutes n'ont fair qu'ébaucher cette importance les poffeffions des Lévites dev1Jienr être rn•tiere, la forme en éroir réfervée à inaliénables, privilégiées & li tuées an Votre Majellé, 511\E: l'ouvrage eft di- milieu des autres tribus, pour être gne de l'auteur; vous l'avez heureufe- d'autant plus foigneulement conler– ment commencé par plulieurs régie- vées, qu'elles éroienc l'héritage & la parc mens de police & de difcipline dans les de Dieu , donc le facerdoce, les facri– égliles parriculieres; vous Je continuez fi.ces & les viél:imes fon~ Je principal re– rous les jours par les maximes canoni- venu; & s'il falloir rehauffer le prix de ques que vous faites_ paffer dans vos cous ces biens plus faintemenr con– c:onleils, que dis-je 1 Vous l'avez pref- fac rés par la loi de grace, nous dirions que entiérement confommé, St RE, par que les apôtres ont choili les diacres• les fole1nnelles déclarations que l'Eglife qui forment un ordre facré dans J'é– Gallicane conferve chérement dans fes glile, pour en être les dilpenfareurs; que archives l•crées. comme le précieux le~ Empereurs chrétiens en ont été les dépôt de vos IJintes intentions, le ga- tuteurs en tomes occalions, & que par– ge affuré de votre parole royale, & le ticuliérement notre Charlemagne les cirre puiffant que vous avez mis entre appelle en termes formels dans une loi nos mains, pour en follicirer !' exécu- générale qu'il fit publier par cour fon cion dans l'elpece, la conjonél:ure & empire, l'offrande des fideles, le prix les fenrimens du concile d'Aquilée, des péchés & le patrimoine des pau– parlanr à !'Empereur Gratien : grand vres, pour les rendre plus vénérables à. prince, nous ne vous demandons pas de cous Ces luccelfeurs: mais, S 1 I\E , la nouveaux privileges, mais nous foupi- feule proreél:ion de V. M. qui nous eft fi rons feulement après la confirmation nécelfaire , & dont nous avons tant ref– des anciens. fenti d'effets, rend toute cette chrono• Nous ne parlerions pas auffi de l'im- logie inutile. rnunité des biens de l'églife, li la fi delle Cependant, StRE , quelque foin que tradition d'une perpétuelle & même re- l'églife prenne pour la conlervarion ligion ne nous avoit appris que la piété des privileges de les miniflres, & de les a crinfacrés à Dieu dès la nJilfance l'immunité de les biens, fon zele ardent du monde, & que partant ils appartien- pour la liberté de fes fonél:ions l'empor· nent plus au divin maître qui en ell le te fur cour. ferme fon cœur aux fenti·· piopriétiUie fouvciain. qu'aux lllinif- mens de gloire 5' d'intÇiêr, 5' ne 1'011~ http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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