Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

6 93 Atcheyéqué de Rouen. M. DC. LX. 694 e v~ntent &: fe parent encore aujour- piC:té & la modellie de fon C:poufe, tan– d'hui les Jiecles pa!fés, redouble fes dis que la plus grande & la plus ver– échos à la gloire de votre zele inviola- tueufe de toutes les Reines, ret;ne de hie, & au fervice de Dieu, & au main- fon côté par la magnificence & !J géné- tien de fes vérités les plus faintcs. tofité de fon époux. Souffrez, MADAME, s'il vous plaît, C'ell ainfi que l'une & l'autre, fans que nous ajoutions encore à votre éloge, ormes & fans combat, étendez voue que vous avez attaché pour jamais la puilfante domination, qui ell d'autant paix à cet étJt, par le doux & pui!fant plus forte qu'elle ell douce, qu'elle tll lien d'un mariage, qui fait maintenant obligeante, & l'étendez non feulement .lfotre récompenfe & notre bonheur, fur la rerre & les régions do votre em– afin que les deux plus grands royaumes pire, mais fur les efprits & fur les cœurs. de l'Europe devin!fent invincibles , Paroi!fez donc, MADAME, s'il vous étant unis par votre entremife, puif- plait, & entrez dans l'arche d'alliance, qu'étant féparés, ils ne peuvent recevoir que nous vous ounons pour y repofer de mal que par eux-mêmes. des fiecles entiers, après un déluge de · De forte, MAD~E, qu'étant envi- fang caufé par une aulli longue guerre. ronnée de la famille royale, & de tant Nous avions be foin :d'une colombe d'illullres palleurs, il me femble vous auffi pure qui nous apporril.t le rameau voir au même état, & avec les mêmes fen- d'olive & le ligna! de la paix. timens que cette grande princellè, qui ()ui, MEsDAMEs, nous confidérons profiernée devant Dieu lui dit encore au· Vos Majellés dans la reli;;ion .& dans Jourd'hui dans les écritures faintes, par l'état, comme un remede nécelfaire à la bouche d'un de nos prohetes: Me la violence de nos maux, & elles ne dé– voici Seigneur, & les. enfans que tu m'as fagréeront pas que nous formions ce ju– donnés comme un miracle & un prodige gement à l'avantage de leur vertu, & i que tu as fait en faveur de la France, qui l'honneur de leur zele , puifque c'ell •JI l'lfrati que tu favori/es fur toutes les vous qui dorénavant ajoucerez les effets nations de la terre. à nos efpérances, la conllance à notre Puilliez- vous, MADAME, vous & vos bonheur, & la furccé à nocre repos. chers enfans jouir long-temps de la fé- licité que vous nous avez acqliife; puif– fiez-vous être réfervée du ciel comme la mere de ce roy:ume , & comme l'ange cutelaire de la faince églife, pour vous oppofer à nos malheurs; puifficz-vous par ces fublimes degrés, aller de plus en plus à la conquête d'une fainte & glorieufe réputation. Nous n'efpérons pas moins de la piété qui anime vo– tre zele, & V. M. doit toue attendre de cette compagnie, qui n'a pas moins d'af– feltion & de cendre!fe pour fon augulle perfonne, que de refpelt & de recon– naiffance. :. Et à vous, !\1ADAME, que ne devons· nous pas? Je ne dirai point i cette royale majellé, ni à ce vifage augulle à qui les nacions, par la feule conduite de la natu– Remoncran'e de l'affemhlée génér.r– le du Clergé de Fran'e, faite au Roi Louis X l P. le S. février r If If I. par illtiflrifli.me & réyéren– difli.me meffire Jean Vin,enc de Tulles, évêque de Lavaur, affrjlé des ar,hevêques, évêques ô· au– ttes deputés en lad. affemblJe, fr1r les entreprifls de ceux de la rcli- , gion prétendue réformée. re & le jugement des yeux, remetcroient s le fceptre & la couronne , mais plutôt 1RE à' ces hautes vertus héréditaires. a vo- ' rre augulle fang, & qui éclatent li di- gnement en votre illulhe perfonne. L'églife de France, qui renferme d• ns C'ell une joie univerfelle par rouie la fon fein le plus chrétien & le plus France, où !"on voit le plus vi.:l:orieux · grand rle tous les Rois en la per(onnc prince du 111onde, régner encore par la de Votre Majefté, nous ordonne colll.: . Xl' ij http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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