Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

j 1 r ~v#que ile Cr11ffe. M. DC. li: 611 de la bai(er, ils l'ont att~chée avec une ~e il eft plus airé de prévenir les mala– hardielfe incroyabl~ : oui~ SIRE, _ils <!ne dies du corps hu.~ain que de les guérir• attaché votre main facree, puifqu au la_prudence polmq~e veuc qu'on ne né– ]ieu de déférer i plufieurs arrêts de v_o- glige rien de ce qui peuc altérer l'éco– tre confeil, que vocre nom, votre main, nomie du corps de l'érac, afin de n'être &.votre fceau leur devoienc rendre in- pas obligé de recourir aux derniers re– violables, ils one ordonné que ceux medes. Vous voyez , S1RE , comme les que Votre Maje!lé calfoir, qu'elle intérêts de la royautéfoncjointsencette fupprimoic, qu'elle voLiioit qui tùlfent occafion avec ceux de l'églifc; & com– tirés des regilhes, (croient exécutés en- me en vous <le:11andJnr quïl vous plaift: tiérement. de réparer les injures qu'el.e a reçues Les lettres des Em?ereurs Romains par les arrêts du porlemcnt de Tou'.ou– étoienr nommées fac~ées ; leurs ref- fe, nous demandons à Vo:re i'v!Jjetlé cripts, réponfes divines; & leur main qu'elle relcve fon fceptre r"oulé aux: divine. Vous ne voulez pas , SIRE , pieds, qu't!!e raffermilfe fon trône ébran– qu'on donne ces noms aux arrêts de lé, qu"c'ie f.lfe juJlice l fon autorité Votre Majetlé , & vous les lailfez aux méprifée. écritures fainces , dont vous faites les Nous nous contentons de vous dé– regles de votre vie , comme le moindre couvrir les plaies de cene divine merc: de vos peuples; mais vous ne devez pas dont vous avez l'honneur non feule:nont fouffrir, (permettez ces mots de liberté d'être le fils , qui ell le plus honorable au zele ardent & défimérelfé que j'ai titre, dit faint Ambroife , que puiffc: pout l'honneur de l'autorité royale, ) porter un grand Empereur , mais d'être que ceux qui tiennent de vous le pou- le fils-aîné; ce qui enferme une dignité voir de juger vos fujets de Languedoc, toute particulierc aux Rois de France• deviennent vos juges. N'aurcz·vous fans nous expliquer davanrage fur la fa– donc reçu de Dieu cette puilfance in- tisfoéli~n _que l'églife defire de Votr~ dépendante fur la terre de coure autre lvla1efte; il fuffit, ce nous femble, de que de iJ fienne , qu'afin de la faumet- vous dire; l'époure du Dieu que vous tre a leurs paffions? En les revêtant de adorez, qui vous a élevé fur le premiec la pourpre , vous en êtes-vous déFouil- trône du monde, qui vous a fait naître lé? En les faifant monter for leur tri- par un fi grand miracle , qui vous a foie buna!, êtes·vous dercendu du trône? obtenir dès le berceau de fi gloric11fes En leur mettant le glaive à la main , viétoires • qui vous a dooné la meilleu– pour le tirer contre les coupables, vous re des meres, & la plus vertueu(e des êces·vous tellement lié les mains, que Reines, pour la conduire de votre bas– vous ne puitlleL les empêcher de le ri- ige, qui a gJranti votre érat de tant rer contre les évêques 1 Votre Majetlé, d'épouvaptables périls, qui vous a fait ne l'a reçu de Dieu que pour s'en fervir relfentir une proteétion fi fidde & li felon fes regles , & ils s"en ferviront fe" puilfante : l'époufe du Dieu qui vous a Ion leurs caprices ? Si ce déCordre ell rendu fan fils & fan héritier par le bap– fouffert, il faut craindre, S1RE , que tême, qui vous nourrit de fa chair ado– penfanr avoir fait des miniftres de juC- rable dans l'euchatitlie, qui vous pré-'. tice dans le Languedoc , vous n'ayez pare un royaume éternel , fi vous avez; fait des delhuéteurs des liberrés è: l'é- foin de le faire régner dans le vôtre• gli(e, des cenfeurs de votre vie, des qui fera mefuré par le 1emps : l'époufc: arbi:res de votre autorité. Vous auriez immortelle de votre juge & du nôtre, a. un vain tirre de royauté , & ils en au- reçu des injures atroces d'un de vos par– roient l'effet. Vous en porteriez les or· lemens, & elle vous en demande la ré– nemens, & ils en exerceraient la puif- paration: c'eft l Votre Majellé, d'e11 fance. Ils parleraient en votre nom, & prendre la meCure fur !J dignité de l'é– ils s'oppoCeroienc à toutes vos volon- poux & de l'épou(e qui vous denun– tés. Ils fe ferviroient de votre bus, mais dent jutlice, fur les faveurs que vous e11 ce Ceroit pour exéntter leurs vengean- avez reçues, fur la rcconnoilfance que ces. Dieu, qui a un foin paternel de la vous leur en devez, fur l'efpérance que France , nous préfervera par fa grace tous les gens de bien ont conçue de vo- 4·~11 ii funellc renverfement; mais CODI· tre pic:té en cette occalion, fur le châti~ http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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