Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

5 99 ,Remb~traiic~ de Mejfire GÛhert rie Choyfeul', ~O~ nu ces dêfnrdrts, pu~fqù'iBèoririnuenr; (ltlè. rnüs .'vi,-s 'pciiples ;:i l'extrènlflé ~ & 9 11'elle ~·a ~as'_ ~ru _q.ue l'églife, p<>_ur fa mifere , les ~iens .. qui. nous · reftent qui elle a temo1gne tourours t.tni: de ren•: ~ont·,devenus· necelfa1rei'iiet1t 'co·mmun'f' drelfe, fûi_djns ce:efcbvage,pu1fqu'élle. a toue· Je monde, puifqu'ils le doivent n'.a pas ~ .ico.re , brifé (es ~er~ ... · '. · Ô:t'l'_e à, r,oùs les iniférables: de forte que . "L'J· devot1on des R111!1 vo$ ayeuis, tant •sen faut que demandant à Vocrè Snui, a fourni une bonne partie des bit!n's: l'\1ajellé qu'elle nous co'nferve dans nos dont nous n.ous rlaignons de la ruin_e ;: franchifes', ~ôus·v6ulicins nous exemp-' & leur magnificence a paru dans des ce1\1ps ter de contribuer au fouhgetnent des encore· plus difficiles :'que les nôtres. riéreflités·pu111iques; c'eft pour• nous· Qu'il ne (oit pas dit que pendant votre mefrre en erat de le faire plus abondam– re"ne leur hbéralité fooir1!rouffée, &que' mèl'tq'>3i'le !'écours que' lès ·pauvres recè~ 'le 0 peu de refpeét, 9~e le' off!cier~ de vos v~onr de _n'os mains. N~_us fommes alfu– finances onr pour 1erat e·cclefi~ft,~ue ap-· res, S1RE, que ces plaintes ne peuvent pauvri'lfe plus ~'églifes ·que vospr6décef; venir ·:îin oreille~ de Votre Majellé , feùrs n'en ont dotées.'··: : .· · qu'elle n.'en foit émue.; & comment le Que Vocre Majellé; Sii\E·; n·e, croi_e· pl~s chrétien_ ites Rois 'pourroit·il f ou_f– p'ls que le defir ·de polféder plus den- fnr qUë ·d!i~s fon royaume .. l'églife qùi cheffes anime notre difcours, & que ce ell compilrée dans l'éct-i1ùre·à 'l'J femme foit la caufe d'un intérêt bas & fordide libre ,"fat Tédtüre à la 'i:6ndirion'·de la q-_ue nous fomenons; c'ell celui de ]Esus- fervantè 1 Et n~ ·reroit-il pas honteux~ eHll!ST dont.nous lûm_nies dép~firaires: Votre' Miiellé ~:on_ pilr 1ire que'.\e·plus ce font les biens du Fils de Dieu dont glorieux de fes tirrl's fA'r d être· fils d :Uné: nous Commes les difpenfateurs & les efclave &' d'une rrlb4taire, puifque lé' comptables; & ce, non-feulement 'pltce 1>1 us 'grand avantagé· que vO!.jS· ayèz el!:' que ces biens font dellinés i la nourri- d'èrre fils·aîné de l'églife. Votre Majellé' ture de ceux qui fervent à ces autels:" voudroit-elleque le patrimoine de }Esus~ non-feulement encore parce qu'ils font CHRIST fut pour fon {·poufe une matie– comme le prix par lequel les !i&les ont re de fcrvitude? Et qu'enfin, ·ceux qui' acheté l'application de fun fang ado- dsns !J loi de grace facrifient tous les r•ble fur eux, mais princip:ilement par-· jburs 1e Fils <le Di'eu , fulfenr · dè pire' ce qu'ils font le fonds & le propre .des ~o.nditîqp que· ceu_x qui dans l'ancienne pauvres, dont nous ne pouvons defa· · 101 ne fa.en fiant que des boucs & de$' vnuer que les inrérêrs ne foient ceui<-mê- taureaux, éroient.inviolablemenrexemptS' mes de JEsus-CHRJST , f•ns renoncer· de toute charge pubHquè? La plupart-déc :à la foi que nous devons :\"l'évangile: nos im·munirés, StRE, noüs font acqu'i– de forte que lever des fubfides fur J'é- fes par le droit divin & par la raifon de glife, c'eft s'enrichir de la· pauvre1é des notre caraaete; ·mais toutes par fa miférables, rendre la mendicité tri butai- jullice de hos conrrars a\'ec Yorre Ma– re, & dépouiller encore une ·fois les jellé. La Côndition des Rois éleve véri– membres du Fils de Dieu plus h·onteufe- rablement lèurs perfonnes tellement au~· mem qu'ils ne l'ont été fur le calvaire. delfus de leurs fuJets, qu'il eft difficile' Nous tonjuro~.s Votre Maje!lé? S1RE, qu'il y .ait une juftice exaéte &, rigourejl-' par rout ce qu il y a de plus famt, & fe entr eux & leurs peuples, a caufe c!e par l'intérêt même de fon falut, de'. leur inégalité; mais il y a toujoursjur– conlidérer que li toute la raifon pour rice de fidélité. Dieu même veur bien' laquelle l'évangile nous arprend que encrer dans cerre obligarion; & Votre JESUS· CHRIST doit rejetter les réprou- l'\1ajeflé ne doit point être olfenfée • vés de devant fa face , n'eft aurre linon quand nous exigerons d'elle qu'elle· qu'ils n'auront pas foulagé les pauvres nous garde fidélité dans fes promelfes.' dans leurs befoins ; que ne doivent Cette vertu , SIRE , en cerce occalion ctaindre ceux qui , bien l_oin de les ne vous fera ·pas féulement jufle , ~ui fc~ul~er, leur, êire~t le pai~ qui leur eft efl ~a qualité qui d_ifti~gue les. véritab.es · du? J:'.t. cerce rcftex1on ell d aura nt plus Rois d'avec ceux qui font 1nd1gnes de nécèlfJ1r~ en ce temps que la guerre, ce titre, mais encore religieux. l.es pro.~ fous !e faix ~e fa9uelle nous ,gé~ilfons melfes que vous avez faites à J'églife, depuis tagt d ;moees, ayant tedu1t pref- pouvant pa.lfer non-feulemeot pour de http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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