Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

~'' ·llvé9ue.deCommi.nçes. M.DC.LI .. f9S ..e votre lge vous. li~. tçmjoun a.ux vo- tin.~~ dans cet efprit, &: pous• venons. lonrls Ill. aux confe1ls ~e la ~emc, & ~am tenant vous a,ffurer_ que nous pous que vous faffiez. encore,a fon egat.d.par feparons avec la refo!uttQl).p~ demeyrer 1,1éceffiié ce que nous efpérons que, v.ous t!'ujours unis par le ddfein d'un fervicc ~ez 1pote votre vie par ,ecunnoilfanc~ inviolable: - - ji: p,ar amour' elle n'ell p~s feule néan' . ' Nous fo~hai.t ~io.ns ' s.IRE,, n'avofr !lloil)s que vous d~v1ez.: .• ~eue he~~e rien plus a d1re a Votre M~,~~e ,& apres écouter, & que la loi de l.evang1ie,fupeo, l~s alfuranc~s de notre fidc!11e, nous re– rieure i toute autre' vous e11ga8(: de tirer. pour rie l'importuner pas davanta• plus ·d'obéir à la voiic d'une-f <con.de ge, m•is n~s m~ux fonttro;igrands pour mere, à laquelle vous ne tene;i. point Je, cacher, & le fils de Dieu fouffre par le fang, li ce n'ell celui .de; )r.sus- trop·dans l'églife d~ France, pour nous. CHRIST ; & cette mere, 5JRE, ell l'é- taire. Nous devons ce fervice à l'époufe siife, de laquelle j'ai l'honneur Ae· par, de JESUS-CHRIS;r. qui dl la nô,tre. de ter aujourd'hui la parole à,,Voqe Ma-, voµs découvrir les, pbies q11'clle re~oit jÇ!lé. , . . . . .. , · . de.dans ~otre ~oy~u1ne; & Votre M~jellé .. i:..es premiers fenumens quel)c nous lur dord ap,pl..:attondes remedesqur font infpire en votre préfence fonc;de,i fen· entre f~s mai As; les Rois, felon la pa· umens de J'obéiJfance dont elle .nous role d'un prophète. étant les véri1ables Gomman.de de. vous fai,r<:~les prote!la, médecins de le_u.rs ~rats. . . . rions au nom de tous ceux qui compo- Nos moindres griefs, S1RE, regar•. fenr .!~.Clergé d~f rance, & de vous fup_. dent notre rempord, quoiqlt'il foit pref- 2licr> SIRE, 1 l~~)tumblemenr de.croir~, que épuifi'. & que nous gémillions fous, que ~omme elle reçoit des ref~éls fou- le poids d'une très-dure fervimd.e l cet. 'l'.erairis.j;fe, Votre l'vfajetlé, elle ordonne égard; on ne peut plus faire dedillinllion 2 ~S miniJlres de lui ~rre plus (oumis du premier ordre de Votre royaume d'a– qUC tout le relie de fes fujets; d'enfei· vcc le dernier, l'un & l'autre étant dans. gner ces devoirs aux peuples dont la une égale fujotion. Les peuples & les providence de Dieu a commis le fol.ut l p<êtres·f-9At en pareille condition, & on leurs foins polloraux; de ne leur don· n'a pas plus de refpeél pour ceux qui oer pas ces préceptes feuleTl)ent q~ns )a ra.us les jours ottirent du ciel les béné– chaire évangélique où b vérité fe trou· didions fur Votre l'vhieHé, en faifar.t 'lie comme dans f9n trône, mais. encore dcfcendr~ par b force & la fainteté de 4ed•ns leurs allions ; & d'~tablir cette .leurs paroles ]Esus- CHRIST fur nos 4i>étrine plus par e~emple que par. para· aprel.s , que pour ceux qui font appl i– les. Votre Majellé, S1RE, a ~prouvé la qués aux ouvrages les plus ferviles& les vérité de ce difcours dan.s ces temps fà- 6 plus bas. Les foules des gens de guerre• cheux & difficiles, & votre minorité , les tailles, les . gabelles, les aides & quoique très-fage•nent conduite jufqu'i toutes fortes de fubventions& contribu– (>téfent par les admirables foins de la rions aux charges publiques, font les Reine, n'ayant pu néanmoins éviter de oblations que vos officiers fonr aux au– reffenrir quelque agitation dans l'état, a tels, qui fe parant injuJ}ement de voue vu notre corps inébranlable dans.li fj,- auto\ité, penfent fe mettre à cou\'crt délité que nous lui avons jurée; & coin-· des ccnfures portées contre ceux qui me nous avons l'honneur d'être fuccef· ve)J:ent l'églife, ou qui occupent ces bie1'S feurs des apôrres, nous nous Commes injullement. 11 y v.1 de votre intérêt , invariablement arrachés à leurs maxi- 511\E. de ne fouf(rir pas qu'ils abufect mes, dont l'une des principales ell d'o- ainli de votre religion, & qu'ils expofent b.iir à n,os Rois, parc.e que. Dieu lt vtut, votre no1n & votre écat à la colere du " c.omme parle:;. Pierre,, & de ne réjijltr ciel. C'ell avec douleur. SmE. que je j~mais aux puiJ!~nus ligùimes, de peur parle de la forte, & plût à Dieu que mes a'ltre dtfabéiffens aux ordres du Stigru:ur larmes & mon fang même pulfcnrérein- 9f'Î !ts a lt~6/is, felon la cloétrine du dre çes foudres. grand Apôtre des nations. Nous nous Il n'y a que votre piété, MADAME , femmes alfemblés, S1RE, dans c.es pen- qui éclate li vivement par tout , qui fées , comme nous le protetlàmes d'a· les puilfe détourner. Nous fomn1es af– b_oJd ~ Votre Majellé • noµs avoas CQD- furés que Votre J\,1ajefié n'a pas co11: Pp ij ' http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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