Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

ss 1 Har.rngue Je ;lfej]ire CeorgeJ d'Auhulfort, 5 ss moindres tr1verfes nous étonnent, & veau fuiet les faveurs inlignes dont déconcener.t les regles de h prudence V. M. a honoré nocre ordre en ces der– humaine. Le_ corps politique en capable niers jours ; mais comme les peintres de {es mabd1c~, 11 fouffre/<s ag1tat1ons, da~s leurs plus rares Q~;:;-;ge•, biea & il ell fu;et a fes fy111pto1nes ; mais fa qu ils contentent. les yeux des fpeéta· vigueur & fa force naturelle , qui fur- reurs ne remphlîent jamais le defir manrè1~t ~es mattvai~i:; ~::-::~~~!~~; ~~u.. de l'.ltt ~!.li fe pro?afe une perfeélion > renr fa guérifon lorfqu'c!le parait quel- ainfi quoique nous répondions par nos quefois plus défefpérée. Nou_s p_ouvons reme.rciemens très-humbles à !'_attente dire courefois que la force principale de publique , nous Commes contraints de cetce monarchie confille dans !"union confelîer que toutes nos expreffions de la maifon royale ; pource que, font infiniment au-delîous des fentimens comme elle ne peut êcre ébranlée que de notre reconnoiffance. Nous avons par fes mouvcmens intérieurs, elle con- appris que Votre Majetlé s'étant réfolue ferve une fplendeur immortelle, fi elle d'envoyer une déclaration au parlement. ell foutenue par le triple lien d'une fi- pour exclure de fes confeils fes fujets delle intelligence. En effet, comme les qui ont ferment à aurres princes qu'à planettes qui fe féparenr les unes des e_lle , avoit eu foin d'y ~aire infé~er ~if· :autres , & qui re regardent par des af- tmétement une exception part1cultere peéts d'antipathie, excirent par l'op- des archevêques, évêques & autres ec• pofirion de leurs influences les tempê- cléfiaHiqnes de fon royaume, qui prê· tes dans la région fublunaire ; ainfi les rent un ferment fpirituel à Notre Saint troubles qui traverfent les profpérités Pere le Pape ; & nous avons fu en mê– d'un état, & qui rendent même fes vie- me temps, avec un étonnement extrê– roircs funetles, peuvent fouvent être me, que cette modification avoit reçu rapportées , comme à leur principe, difficulté dans les chambres affemblées à la divifion des princes , qui impri- de meAieurs du parlement, qui font des ment leurs mécontentemens dans les ef- intlances preffantes pour obtenir d1 prirs des peuples , de la même façon Votre Majetlé une déclaration conçue que les étoiles communiquent leurs ré- en des termes ambigus à l'égard des volutions aux eaux de la mer: c'ell pour évêques, & avec une exclufion expreffe cette railon que les Empereurs romains, contre les cardinaux françois, fujets de lorfqu'ils n'avaient poinr des princes de Votre Majetlé. · leur fang , en adoptaient d'étrangers Nous avons eu peine à comprendre pou,r tenir cette place : ainfi Augufle d'abord cette loi du temps , qui femble commanda à Tibere d'aug_menter fa fa- renverfer les loix fondamentales de l'é– mille par l'adoption de Drufus & de rat , cette réformation de votre confeil Germanicus, afin que fa maifon jettât dans une conjonéture où nous fommes '1e profondes racines dans l'empire , & travaillés d'une multitude prefque infi· que fa puiffance ft'lt plus fortement éta- nie de perfonnes qui fe mêlent du gou– bfie : ainfi , nous ellimons, MADAME , vernement fans aucun caraétere. S'il faut que Votre Majetlé ne peut rendre celle chercher dans nos hilloires les exem· du Roi plus redoutable, ni fa cour plus pies du rang que les eccléfiatliques ont pompeufe , que par la réunion de ces tenu en France dans la conduite des af– beaux rayons au centre de l'autorité faires publiques; qui ne fait que les ca– royale d'où ils tirent leur origine, & pitulaires de nos Rois font pleins des par la préfcnce auprès de fa perfonne noms des évêques qui ont ligné les pre· de l'auteur de tanr de lignalées vie- miers dans toutes les délibérarions im– toires , qui peut .fe va.nter. plus juf- portantes de l'~tar_; que ,le~ cha_rg.es tement que Pompee, d avoir non feu- principales de la 1ull1ce ont ete admm1f– lement fervi la ~épublique en plufieurs trées par les prélats; que les grandes n~­ renc?ntres, mais auffi de l'avoir con- gociations hors du royaume ont été tra1- fervee. tées dans leurs ambaffades; & qu'en- StRE, Nous fouhaiterions avoir au- fin fi le chancelier peut être appellé t~nr de voix nifonnantes par 'tous les l'œiJ de la jutlice du prince, J'inrer– lieux de, la terre , qu'on en donne à la prere de fes volontés, l'ame de Ces con– Jenommee • pour publier fur un nou- feils • &: le premier magiflrat d111oyau- http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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